Cycle de conférences : Actualité des mobilisations féministes

Ce semestre, le Groupe Regards Critiques a décidé de modifier un peu sa formule et d’organiser deux cycles de conférence, l’un sur l’actualité des résistances panafricaines et l’autre sur le féminisme.
Les conférences de ce deuxième cycle aborderont des thématiques telles que la production artistique féministe (que cela signifie-t-il d’être un.e artiste féministe, comment mettre en place des dynamiques féministes dans les sphères culturelles, …), les droits et santé sexuels et reproductifs au niveau global, ou encore l’implication de mouvements féministes dans des luttes syndicales notamment en Suisse. Le but étant de donner une vision large du féminisme et de son inscription dans différents mouvements sociaux, à l’échelle nationale comme internationale.

Image: manifestation de solidarité à Bruxelles contre l’atteinte au droit à l’IVG en Pologne.

Conférence/débat : « Initiative pour le remboursement des soins dentaires : quels enjeux pour quelles perspectives ? »

Jeudi 22 février 2018, à 17h15, géopolis 2129.

Pour sa rentrée universitaire, le Groupe Regards Critiques a le plaisir de vous convier à une conférence/débat intitulée « Initiative pour le remboursement des soins dentaires : quels enjeux pour quelles perspectives ? ».

Le 4 mars prochain, les Vaudois.e.s voteront sur l’initiative cantonale pour le remboursement des soins dentaires.
Comment l’initiative a-t-elle été conçue ? Quels sont les enjeux politiques, économiques et sociaux qui sous-tendent la création d’une nouvelle assurance sociale cantonale ?
Pour en débattre, nous avons le plaisir de recevoir Pierre Conscience, coordinateur du comité d’initiative, et conseiller communal Ensemble à Gauche, et Sonya Butera, députée et médecin-dentiste.

Venez nombreux.se.s, on se réjouit de vous retrouver !
Le GRC

Interdire la mendicité: est-ce un crime d’être pauvre?

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée :

Interdire la mendicité: Est-ce un crime d’être pauvre?

Lundi 14 novembre 17h15 à 19h, UNIL-Mouline, Géopolis salle 2227

La majorité du Grand Conseil vaudois a décidé d’approuver l’initiative de l’UDC visant à interdire la mendicité dans le canton. Un comité citoyen porté par différentes associations et organisations politiques a décidé de lancer un référendum pour combattre cette interdiction. Le texte porte atteinte à l’un des droits les plus fondamentaux de la personne humaine : demander de l’aide quand on n’a plus rien. Cette loi aboutira au résultat de s’attaquer aux plus pauvres, et non à la pauvreté.

Qu’est-ce qu’une société qui criminalise le geste de l’aumône ?
Quelles seront les conséquences pour les personnes précaires dans le canton?
Que nous révèle l’exemple genevois, qui a interdit la mendicité en 2012?

Venez en discuter avec deux membres du comité référendaire:
Yan Desarzens, Directeur général de la Fondation Mère Sofia (soupe populaire à Lausanne)
Vincent Wenger, Auteur d’un mémoire à l’Unil sur la migration Rom à Lausanne

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:

Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

Avec Tarik Safraoui, militant anticapitaliste, impliqué dans la mobilisation contre la loi travail, et dans nuit debout et réalisateur engagé.

Jeudi 3 novembre de 17h15 à 19h, UNIL-Mouline Géopolis salle 2121

Entre les jeunes qui se sont révoltés en Mai 1968 à Paris jusqu’au jeunes qu’on dit auto-entrepreneurs, voire micro-entrepreneurs, et les jeunes qui pédalent aujourd’hui dans les rues des capitales européennes pour livrer des pizzas et gagner de quoi s’en acheter, il y a bel et bien des points communs, de la dépendance forcée au cercle familial, de la précarité généralisée, du manque de considération sociale et politique en passant par le mépris paternaliste de la part du patron, du professeur, du flic.

Quand on se révolte, on nous dit bien gentiment : « Ca te passera avec l’âge », mais … et si ça ne passait pas ? Si le point commun de tous ces jeunes, de celles et ceux qui se battent dans le mouvement « Black Lives Matter », de celles et ceux qui se battent en Palestine contre l’Apartheid, des jeunes qui se sont battus dans les luttes sociales traditionnelles ou pour les conditions d’études dignes et de celles et ceux qui se battent aux cris de « ZAD partout », « NO TAV » ou encore « Qui va faire la vaisselle ? Nous on fait la révolution » n’était pas justement de se passer le flambeau d’un espoir de changement révolutionnaire de la société ?

Les mouvements de la jeunesse grecque des années passées, la révolte des jeunes de banlieues en 2005 en France, ou encore les mobilisation contre le Contrat Première Embauche (CPE) ou contre la Loi Travail l’année passée rendent incontestable que la jeunesse joue un rôle particulier dans la lutte des classes à l’échelle internationale. Alors même qu’elle ne possède pas vraiment les moyens de bloquer toute la machine économique, la jeunesse inquiète les classes dominantes, que cela soit en soirées ou en manifestations.

Mais, et si le problème de la jeunesse était que quand on l’invite… elle ne vient pas seule. Peut être a-t-elle moins à perdre dans les luttes, peut-être est-elle moins aliénée, moins « blasée ». Mais, une chose est sûre: la jeunesse, moins contrôlable et plus spontanée, a une capacité à entrainer les luttes.

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Les luttes anti-extractives au Brésil

Jeudi 7 avril, 17h15
Géopolis, salle 2221

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Avec Léon Volet, militant au sein du Collectif Contre la Spéculation sur les Matières Premières.

Lorsque des barrages retenant les déchets d’une mine de fer se rompent dans le Minas Gerais, l’Articulation internationale des victimes de Vale est la première organisation à déclarer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais de la conséquence d’un modèle d’exploitation massive de la nature. Ainsi, revenir sur les causes de cette tragédie permet de s’intéresser aux luttes contre l’entreprise suisse Vale S.A. et de se plonger dans les mouvements de résistances contre l’extractivisme minier au Brésil.

Cette conférence est organisée à l’occasion du Forum et manifestation contre le sommet des PILLEURS et POLLUEURS à Lausanne qui aura lieu le samedi 9 avril 2016.

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX!! 

Le langage… un tabou? Alors parlons-en… Qu’est-ce que l’espéranto, la langue internationale?

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Jeudi 26 février, 17h15
Géopolis, salle 2121

Avec François Randin
Sécretaire de la société d’Esperanto de Lausanne

Quelle langue pour la communication internationale? L’Union européenne comprend 24 langues, toutes officielles, et dépense plus de 85% de son budget de fonctionnement pour l’interprétation et la traduction. Depuis l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne le 1er janvier 2007, le cyrillique est devenu le troisième alphabet officiel de l’UE après le latin et le grec. Seule langue équitable et neutre, l’espéranto est parlé par plusieurs millions de locuteurs dans le monde. Il a été lancé il y a 120 ans pour permettre une vraie communication entre les personnes de langue maternelle différente. Il permet de communiquer sur un pied d’égalité, sans discrimination. C’est pourquoi l‘UNESCO le recommande à tous ces pays membres. Son apprentissage est rapide et ludique. Il est riche, clair, précis, simple et … logique. C’est la 2ème langue idéale pour tous.

Un syndicat des travailleurs-euses du sexe, une Prostitution alternative à l’abolitionnisme ?

Jeudi 13 novembre 2014, 17h15Prostitution
Salle 2227, Géopolis

Avec Morgane Merteuil, secrétaire du Syndicat des travailleurs-euses du sexe STRASS (France).

Sujet à de nombreuses controverses, la lutte contre la prostitution fait débat. Plusieurs gouvernements se sont donnés comme objectif de l’abolir. A l’Assemblée nationale française, par exemple, ce projet contribue à gommer les clivages partisans et autorise des alliances allant de la droite conservatrice à la gauche radicale. En juin 2013, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, dit son ambition de faire table rase de la prostitution. De nombreux mouvements féministes adoptent également cette position considérant la prostitution comme une atteinte à la dignité de la femme.

Les lois visant l’abolition suscitent de nombreuses interrogations et critiques. Ne suppriment-elles pas le droit aux travailleuses du sexe à s’exprimer sur leur propre pratique ? Comment ces travailleuses conçoivent les enjeux entourant les velléités d’abolir ce qui fait leur source de revenu? Quels sont, à leurs yeux, les moyens de leur émancipation ? Comment vivent-elles les discours et les mesures politiques qui cherchent à leur imposer des normes qu’elles n’ont pas contribué à façonner ? Dans quelle mesure les lois abolitionnistes ne contribuent-elles pas à une stigmatisation, une précarisation et une exclusion renforcée des prostituées ? Quelle solution alternative peut porter un syndicat des travailleurs/euses du sexe ?

Morgane Merteuil est la porte-parole du Strass, jeune syndicat autogéré des travailleurs et travailleuses du sexe, créé en France en 2009. Une organisation qui défend « les droits des personnes exerçant un travail sexuel, c’est-à-dire toute forme d’activité rémunérée engageant directement la sexualité de la personne qui l’exerce  ». Le syndicat entend donc non seulement défendre les droits des prostitué.e.s et des escorts, mais aussi ceux des hôte.sse.s, des acteurs et actrices pornographiques, des opérateurs et opératrices de téléphone rose, et des masseurs et masseuses érotiques. Revendiquant l’application du droit commun pour les travailleurSEs du sexe, le Strass réclame le droit à exercer un travail sexuel en disposant d’un égal accès aux droits sociaux et économiques dont jouissent l’ensemble des travailleurs.

Vidéo
Prostitution : faut-il abolir ou réglementer ? (Geopolitis)

Articles
Morgane Merteuil et Damien Simonin, « Les travailleuses du sexe peuvent-elles penser leur émancipation ? Sur quelques effets excluants des discours abolitionnistes », Contretemps (http://www.contretemps.eu)

Morgane Merteuil, « Un tournant réactionnaire et nationaliste », Le Monde, 28 novembre 2013.

Prostitution: Vers une pénalisation des clients (Arte)

Articles académiques
Voir Actes de la recherche en sciences sociales, 2013/3 (N° 198), Genèse et logiques des politiques de prostitution en France. Accessible depuis les bases de données en ligne de l’UNIL en passant par CAIRN INFO Revue
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On n’est pas en guerre, pas de bunker Un logement décent, ici et maintenant!

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Manifestation
Mardi 28 octobre 2014

17 h 30
Place Chauderon – Lausanne

Téléchargez le tract d’appel à la manif’

Depuis le mois d’août 2014, un collectif de demandeurs d’asile est entré en lutte pour exiger de bonnes conditions d’hébergement dans le canton de Vaud.

Epuisés par des conditions de vie profondément dégradées dans les abris PC de l’EVAM, ils ont entrepris plusieurs actions et ont exigé du Président du Conseil d’Etat et de la direction l’EVAM une négociation. Ces
demandes, malgré l’urgence, sont encore aujourd’hui restées sans réponse.

Plus de 400 requérants d’asile sont logés dans les abris de la Protection Civile gérés par l’EVAM. Ils sont contraints de vivre dans des locaux sous terre, sans fenêtre, dans des dortoirs collectifs parfois insalubres, sans intimité. L’accès à une cuisine leur est interdit.

Ces personnes sont obligées de partir chaque jour à 10h de l’abri sans possibilité d’y retourner avant le soir. Dans ces conditions, la santé mentale et physique des personnes est dégradée, le sommeil difficile.

Le droit de vivre décemment et dignement leur est refusé.

Ce collectif exige d’être logé décemment, c’est-à-dire dans un lieu de vie non souterrain. Dans l’attente de la réalisation de cette revendication légitime, ils exigent la mise en œuvre immédiate de mesures concrètes visant l’amélioration de leurs conditions de vie : l’ouverture 24h sur 24 des abris, l’accès à une cuisine qui leur assure l’autonomie et un hébergement non surpeuplé.

Nous appelons toutes et tous à soutenir la lutte exemplaire de ce collectif et à être solidaires de leurs revendications, en participant la manifestation du 28 octobre 2014.

La politique menée ici est un laboratoire de réduction des droits fondamentaux qui frappe toujours les plus faibles d’abord et qui est amenée à se généraliser.

Nous refusons que des personnes soient contraintes de vivre dans un abri PC. Un logement décent, ici et maintenant!

Soutien (23.10.14): Droit de rester, Collectif vaudois de soutien aux sans-papiers et de la côte, Solidarité sans frontières, Fédération syndicale SUD, Association de défense des chômeurs/euses, L’autre syndicat, SSP Vaud, Parti Ouvrier Populaire, Jeunes POP NE, SolidaritéS Vaud, Gauche Anticapitaliste, Organisation Socialiste Libertaire.

VENEZ et FAITES VENIR!

 

Projet unbreakable

tumblr_n4azj3ejJH1r65rllo1_1280Présentation avec Grace Brown et Kaelyn Siversky, les fondatrices du projet unbreakable.

Ce lundi 28 avril à 18:00,
Géopolis 1620

Nous organisons cette séance avec le collectif « Slutwalk » (Marche des salopes). Vous pouvez les contacter sur facebook et visiter leur site internet. La présentation aura lieu en anglais mais une traduction sera disponible. Un apéro suivra la présentation.

La mission du Projet Unbreakable est de sensibiliser aux problèmes des violences sexuelles et encourager les témoignages à travers
l’art. Depuis la naissance du projet en octobre 2011, plus de deux milles photos de surviviant-e-s de violences sexuelles tenant des pancartes avec une phrase de leur agresseur ont été publiées.

Vous pouvez visiter le site du projet ou suivre la page facebook.

Vie, capitalisme contemporain et aliénation

Nous soutenons la conférence organisée parPenser-Neocapitalisme
le Groupe de recherche interfacultaire sur les mouvements d’émancipation (GRIME).

avec  Stéphane Haber
Professeur de philosophie à l’université Paris-X Nanterre, spécialiste des théories de l’aliénation en référence à Marx et à Freud.

Mardi 19 novembre, 17h15
Geopolis, salle n° 2227

Dans son dernier livre – Penser le néocapitalisme, Paris, Les Prairies ordinaires, 2013 – l’auteur montre que l’univers économique du capitalisme s’organise autour d’une tendance au toujours plus qui débouche sur un mouvement d’expansion global (toujours plus de capitalisme) ; il s’organise aussi autour d’habitudes et d’institutions qui, tout à la fois, expriment et stimulent un tel impératif d’accroissement illimité.
Pourquoi ces deux caractéristiques ? Parce que la société capitaliste abrite des «puissances autonomes» (des mondes propres, tels que l’univers de la finance, des entreprises, des dispositifs techniques, etc.) qui, sur la base de la logique du profit, visent inexorablement leur reproduction élargie. Elles trouvent les moyens de poursuivre cette fin en entrant en synergie les unes avec les autres.
Ces puissances, devenues trop autonomes, trop remuantes, trop imbues d’elles-mêmes par rapport aux intérêts humains les plus généraux et les plus importants nous dépossèdent de notre capacité de vivre et d’agir. Une telle approche permet de comprendre la nature du «néocapitalisme» : l’âge où ces puissances autonomes se présentant sous une forme décomplexée, exigent de toute la vie sociale et psychique qu’elle se cale sur leurs exigences propulsives d’accélération et de performance.

Entretiens avec/ et textes de Stéphane Haber
L’aliénation comme dépossession des besoins vitaux
Une crise globale qui attend encore sa résolution
Du néolibéralisme au néocapitalisme ? Quelques réflexions à partir de Foucault