Table ronde : Révoltes paysannes : Quels liens entre mobilisations sociales et agricoles ?

Dans le cadre de la Semaine de la durabilité, le Groupe Regards Critiques vous invite à une table ronde portant sur les luttes paysannes qui touchent actuellement un grand nombre de pays européens, dont la Suisse. À la recherche de comprendre comment les mobilisations agricoles peuvent être liées aux mobilisations sociales écologiques et anticapitalistes, nous avons le plaisir d’inviter :

– Jérémy, un jeune militant paysan ;

– une délégation de l’organisation paysanne Uniterre ;

– et Mathilde Marendaz, députée d’Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois, pour la modération de la discussion.

Dans le sens d’une réflexion écologiste plus large, il s’agira de repérer les points de convergence entre des luttes qui sont souvent et faussement présentées en tant que séparées. Tout en prenant en compte les besoins particuliers du monde paysan, nous pensons que la transition écologique n’est pas incompatible avec ceux-ci.

Vendredi 8 mars 2024, 15h-17h, salle 5196, Anthropole – UNIL

En collaboration avec la Semaine de la durabilité, Uniterre, Ensemble à Gauche et Grondements des Terres.

Conférence “Écosocialisme ou catastrophe!”

En NEF273, bâtiment Internef à l’Unil

Jeudi 12.05.2022 à 18h00

“ Le capitalisme ne peut exister sans croissance. Il a besoin d’une expansion permanente de la production et de la consommation, de l’accumulation du capital, de la maximisation du profit. Ce processus de croissance illimitée, basé sur l’exploitation des énergies fossiles depuis le 18ème siècle, conduit à la catastrophe écologique, au changement climatique, et menace l’extinction de la vie sur la planète. Les 26 conférences COP de l’ONU sur le changement climatique de ces 30 dernières années témoignent de l’absence totale de volonté des élites dirigeantes d’arrêter la course vers l’abîme.

Toute véritable alternative à cette dynamique perverse et destructrice doit être radicale, c’est-à-dire s’attaquer aux racines du problème : le système capitaliste, sa dynamique d’exploitation et d’extractivisme, son productivisme aveugle et obsessionnel. L’ecosocialisme est une alternative radicale, qui associe les idées fondamentales du socialisme et les impératifs écologiques. Il implique l’appropriation sociale des principaux moyens de production et une planification démocratique, participative et écologique. Les principales décisions sur les priorités de production et de consommation seront décidées par les gens eux-mêmes, afin de satisfaire les besoins sociaux réels tout en respectant les limites écologiques de la planète.”

Nous nous réjouissons de vous y voir nombreux, -euses!

Palestine: apartheid, colonialisme, solidarité internationale

Jeudi 20 mai à 16h30 sur Zoom :  https://unil.zoom.us/j/6413848293 

La Nakba, l’expulsion de masse des Palestinien.ne.s, réalisée par l’armée des forces sionistes dans le cadre de la création de l’état d’Israël, a débuté en novembre 1947.  Aujourd’hui, 74 ans plus tard, la Nakba se poursuit avec l’occupation, le nettoyage ethnique,  la colonisation de peuplement et un régime d’apartheid .

La campagne suisse « Apartheid Free Zone » zone libre d’apartheid israélien, s’inspire de l’histoire du mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud mené par L’ANC. Cette lutte a généré un énorme élan de solidarité à travers le monde et la pression internationale a contribué à la chute du régime raciste de l’apartheid sud- africain. Si hier l’apartheid était inacceptable en Afrique du Sud, aujourd’hui l’apartheid est inacceptable en Israël/Palestine. Pour discuter de la situation en Palestine et de la campagne Apartheid free Zone, le Groupe Regards critiques vous invite à une conférence avec Mary Honderich et Mona Dennaoui, militantes du collectif AFZ Genève.

Pandémie, crise globale et écosocialisme


Jeudi 15 avril à 16h30 sur  Zoom : https://unil.zoom.us/j/96721552147

La discussion sera introduite par Daniel Tanuro, ingénieur agronome et environnementaliste ainsi que fondateur de l’ONG belge « climat et justice sociale ». Daniel Tanuro est également membre de la Gauche anticapitaliste belge et est l’auteur de plusieurs ouvrages comme L’impossible capitalisme vert et Trop tard pour être pessimistes ! Écosocialisme ou effondrement 

Nous vivons actuellement un événement historique mondial, la crise de la covid. En effet, le nombre de morts dus à la pandémie est considérable, mais surtout la machine capitaliste à profits a été quasiment arrêtée à l’échelle mondiale. Cette crise globale intervient dans un contexte de récession présent depuis 2019 déjà et l’accentue de manière considérable. Le virus a également eu pour effet de déplacer le focus politique et médiatique sur la vie et la mort et non plus sur des considérations purement conjoncturelles et détachées du quotidien de la population. C’est un changement majeur au niveau de l’ambiance idéologique.

Cette pandémie est une pandémie de l’anthropocène, elle est moderne et ne constitue en aucun cas un retour vers des crises sanitaires des temps anciens. En effet, son origine et sa vitesse de diffusion sont le fait d’activités humaines caractéristiques de la période dans laquelle nous vivons. Il est donc important de comprendre que la période que nous traversons n’est pas seulement une crise sanitaire, mais également une crise écologie et sociale bien plus vaste.

C’est dans cette perspective que nous allons nous interroger sur les liens entre la pandémie et la crise environnementale. Dans quel contexte de crise globale s’inscrit la pandémie ? Le SARS-CoV-2 peut-il permettre une prise de conscience sur les dangers de nos modes de production et mettre en péril le capitalisme ? La gestion capitaliste de la pandémie permet-elle de présager la future gestion des effets du bouleversement environnemental ? Quelles perspectives écosocialistes cette crise ouvre-t-elle ?

Pour en discuter , le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à participer à sa prochaine séance.

 

10 ans après les Révolutions « Arabes » : Quand l’Idée de Révolution est Redevenue une Réalité

Suite à un changement de dernière minute cette conférence prévue initalement pour le jeudi 1er avril aura lieu le jeudi 25 mars

à 16h30 sur  Zoom : https://unil.zoom.us/j/94627050388

Discussion introduite par: Joseph Daher,  universitaire et militant internationaliste, fondateur du blog Syria Freedom Forever, auteur des livres « Syria After the Uprisings »  et le « Hezbollah, un fondamentalisme religieux à l’éprevue du néolibéralisme »

L’éruption des soulèvements populaires dans la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MOAN) il y a maintenant 10 ans a lancé une décennie de résistances à travers le monde, défiant l’ordre capitaliste et autoritaire dans lequel nous vivons. Le déclenchement des processus révolutionnaires de la région du MOAN fait partie des événements majeurs et révolutionnaires de l’histoire humaine. La première vague de révoltes en 2011 a marqué l’ouverture d’une époque inachevée de révolutions et de contre-révolutions au MOAN qui nous concernent toutes et tous.

Les échecs d’un certain nombre de soulèvements à cause de la violence des contre-révolutions n’ont pas empêché, à la fin de 2018 et 2019, une « deuxième vague » des processus révolutionnaires au Soudan, en Algérie, au Liban et en Irak. Deux nouveaux dictateurs sont renversés après 30 ans de pouvoir, tandis que les classes dirigeantes néolibérales confessionnelles au Liban et en Irak ont été défiées.

Cependant dans de nombreux pays, l’autoritarisme n’a pas cessé, mais a augmenté dans bien des cas, accompagné d’une montée toujours plus importante des inégalités sociales,

Dans cette perspective, comment analyser ces soulèvements populaires? Quel « bilan » tiré après une décennie ? Quels rôles ont joué les puissances régionales et internationales dans l’écrasement de ces soulèvements ?

Autoritarisme numérique et espace public en Russie. Le « phénomène Navalny »

Jeudi 11 mars à 16h30 sur  Zoom https://unil.zoom.us/j/8466580482

Discussion introduite par: Olga Bronnikova, enseignante-chercheuse à l’Université Grenoble Alpes et spécialiste des frontières numériques et résistance en ligne.

Depuis janvier 2021 des milliers de personnes descendent dans les rues des villes russes. À l’origine de la mobilisation : le soutien à Alexeï Navalny, blogueur empoisonné par les services secrets russes, soigné en Europe et arrêté à son retour dans le pays.

Comment ce blogueur et militant anti-corruption a-t-il pu acquérir une telle stature pour que des centaines des milliers des Russes suivent son appel ? Un des facteurs qui rend une telle mobilisation possible – l’espace numérique extrêmement dynamique en Russie où le web constitue une plateforme d’expression privilégiée pour les journalistes indépendants et les militants politiques et civiques.

L’Internet et surtout les réseaux sociaux sont perçus par le pouvoir russe comme une de ses menaces principales tandis que les citoyens y voient leur dernier bastion de liberté. Quel est l’arsenal des mesures répressives que le pouvoir autoritaire met en place afin d’étouffer les voix dissidentes sur Internet? Comment les internautes russes résistent-ils aux régulations du web et comment se mobilisent-ils politiquement via les réseaux sociaux? Quelles sont leurs techniques de contournement des contraintes en ligne?

Pour en discuter, nous invitons Olga Bronnikova, enseignante-chercheuse à l’Université Grenoble Alpes et spécialiste des frontières numériques et résistance en ligne.

 

Soulèvement au Belarus : pourquoi et dans quel contexte international ?

Conférence donnée par Hanna Perekhoda, doctorante à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne.

Jeudi 8 octobre à 16h30, au Géopolis, salle 2230 et en même temps sur Zoom https://unil.zoom.us/j/94989101716.

 

La population du Belarus se soulève contre l’autocrate Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Depuis les élections frauduleuses du 9 août dernier, elles et ils manifestent et font la grève par centaine de milliers pour obtenir une transition démocratique, malgré la violente répression du régime.

Comment expliquer ce soulèvement inédit de la population du Belarus ? Quels sont les revendications, les symboles et les leaders de ce mouvement ? Comment se positionnent les grandes puissances par rapport à cette situation ? Quelles issues peut-on envisager ?

Pour mieux saisir la situation actuelle au Belarus et son imbrication internationale, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à venir assister et participer à cette conférence

 

 

 

En espérant vous y retrouver,

Le Groupe regards critiques

asso-unil.ch/grc

Projection du documentaire « Capitaine Thomas Sankara »

Nous vous invitons à participer à notre prochaine séance le jeudi 27 février 2020 à 16h30 Geopolis 2235: 
 
Diffusion du documentaire «Capitaine Thomas Sankara» de Christophe Cupelin (2012), sur le révolutionnaire anti-impérialiste devenu président du Burkina Faso en 1983, jusqu’à son assassinat en 1987.

Discussion: Qu’est-ce que l’écosocialisme ?

JEUDI 12 DECEMBRE 2019
UNIL GEOPOLIS, SALLE 2137, 16h30

Nous vous invitons à cette discussion commune à partir d’extraits du livre de Michael Löwy Ecosocialisme (2011) que vous pouvez télécharger sur notre site internet : https://www.asso-unil.ch/grc/

Alors que des centaines de milliers de militant.e.s et les jeunesses du monde entier se mobilisent pour que des mesures soient prises mondialement et collectivement pour stopper le dérèglement climatique, nous avons besoin de formuler des revendications immédiates et un projet d’une nouvelle société débarrassée du fossile et de l’accaparement des richesses par une poignée de possédants.

-> Bienvenue à toutes et tous ! <-
Organisé par le Groupe Regards Critiques, association universitaire regroupant étudiant.e.s et doctorant.e.s.

Michael Löwy Ecosocialisme 2011 extraits

Cycle de débats: Quelles droites dures en Europe ?

De plus en plus, les droites qu’on appelle dures, autoritaires ou extrêmes prospèrent dans toute l’Europe. On peut le voir avec les récentes élections du 27 octobre 2019 en Thuringe (Land allemand) où l’Alternative für Deutschland,formation d’extrême droite, a doublé son score électoral en récoltant plus de 23% des voix. Selon le chercheur néerlandais Cas Mudde, professeur associé à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), « l’extrême droite en Europe aujourd’hui est plus populaire que jamais depuis 1945 ». Cette tendance est largement reflétée dans l’actualité européenne de ces dernières années, que ce soit dans les résultats électoraux, dans les politiques appliquées par les gouvernements ou encore avec l’action de groupuscules fascistes.

Comment expliquer la montée de la droite dure en Europe et dans le monde ? Quelle est son histoire récente? Comment la caractériser? Est-elle fasciste? Quels sont ses liens avec la nationalisme et le racisme?  Quelles similitudes et quelles différences y a-t-il avec l’extrême droite des années 1930? Le Groupe Regards Critiques vous propose d’en discuter dans le cadre de son troisième cycle de débats de ce semestre.

14.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Nous vous proposons pour cette première séance ouverte à toutes et tous de discuter des extraits de l’analyse que Trotsky fait de la montée de l’extrême droite au début des années 1930. Il réinscrit cette évolution politique inquiétante dans les politiques intérieures et extérieures des puissances européennes.

Trotsky_fascisme_compilation

 21.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Pour la deuxième séance de ce cycle outerte à toutes et tous, nous vous proposons de discuter à partir d’extraits du livre de Ugo Pahleta : La possibilité du fascisme, sorti en 2018. L’auteur propose une définition rigoureuse du fascisme et discute du danger récurrent de l’émergence de ce dernier dans les démocraties bourgeoises contemporaines.

Palheta fascisme 2018

 28.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Pour clore le cycle nous aurons la chance d’accueillir Stéfanie Prezioso, professeure-associée à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne, spécialiste des mouvements d’extrême droite et fascistes des années 1930 en Europe et récemment élue au Conseil national.  Ce sera l’occasion de mettre en perspective les déplacements politiques de ces dernières décennies que connaissent les démocraties bourgeoises occidentales.