Quels outils pour l’université face aux violations des droits humains ?

Le Groupe Regards Critiques et l’association Palestine invitent Vincent Eechaudt, expert en droits humains et membre du comité d’éthique de l’université de Gand, pour nous parler de la politique des droits humains de son université, sa mise en place, son fonctionnement, ses conséquences. Deux membres de BDS Lausanne présenteront ensuite la campagne PACBI, appel lancé par des palestinien·ne·s pour le boycott académique et culturel d’Israël. La discussion qui suivra portera sur les interactions entre mécanisme institutionnel et campagne militante. Les questions du public sont également les bienvenues !
Et si à ce stade il faut encore vous convaincre de venir, un apéritif palestinien clôturera l’événement !

Avec Vincent Eechaudt de l’Université de Ghent et 2 membres de BDS Lausanne.

Mercredi 4 décembre 2024, 18h00, salle Géopolis-2129

Table ronde / débat – Mouvements climats en Suisse : Quelles stratégies pour convaincre face à l’urgence ?

Le GRC a le plaisir d’inviter des représentant.e.x.s de Contre-Attaque & Autonomie, Extrinction Rebellion, Grondements des Terres et Renovate Switzerland pour un grand débat et une discussion autour des modes d’actions, des moyens de lutte et des stratégies que les différents mouvements et associations écologiques ont adopté en Suisse pour donner de la visibilité à leurs revendications auprès de la population et des responsables politiques et économiques, qu’elles dénoncent.

Nous avons également l’honneur d’accueillir Oriane Sarrasin, Maîtresse d’enseignement et de recherche en psychologie environnementale à l’Université de Lausanne, pour modérer la discussion.

Venez participer au débat et exprimer votre point de vue sur cet enjeu contemporain crucial. Touxtes bienvenuexs, membre de l’UNIL ou pas.

Lundi 4 décembre, 18h15, salle 1129, Anthropole – UNIL

Plus de 30 ans après les accords d’Oslo, où va la Palestine ?

Joseph Daher enseigne à l’Université de Lausanne, en Suisse, et est professeur affilié à
l’Institut universitaire européen de Florence, en Italie, où il participe au projet « Syrian
Trajectories ». Il est l’auteur des livres « Syrie, le martyre d’une révolution » (Syllepse 2022),
et Hezbollah, un Un fondamentalisme religieux à l’épreuve du néolibéralisme (Syllepse
2020).
 
Plus de trente ans après les accords d’Oslo conclus en 1993, plus personne ne s’en sert pour
parler de la situation en Palestine. Il n’est plus question du « processus de paix » qui était
pourtant la norme dans les années 1990 et 2000, tant la situation s’est éloignée des espoirs
suscités par ces accords. Au contraire, la situation des Palestinien.nes n’a cessé de se
détériorer avec la multiplication et l’intensification des crimes et violations de droits humains
commis par la politique d’occupation et discriminatoire de l’Etat d’Israel.
 
Les politiques de l’État israélien sont la continuité de ces politiques criminelles de nettoyage
ethnique qui remontent à la création de l’État en 1948, et qui entraîna la Nakba (ou «
catastrophe » en arabe) du peuple palestinien. On estime que plus de 800 000 Palestinien.nes
furent chassé.es de leurs foyers, devenant des réfugié.es. Iels sont aujourd’hui plus de 6
millions.
 
Dans le cadre de cette conférence, nous reviendrons sur les origines et dynamiques
historiques de la cause palestinienne jusqu’à aujourd’hui. Nous nous poserons également les
questions suivantes : quelle solidarité internationale avec la Palestine ? Quel lien entre les
processus révolutionnaires au Moyen Orient et en Afrique du Nord et la Palestine ? Quelle
solution pour la question palestinienne ?
 
Pour en discuter ensemble, nous accueillerons Joseph Daher.

Mardi 21 novembre 2023, 18h00, salle 2144, Géopolis – UNIL

Initiative pour un salaire minimum vaudois : enjeux sociaux et féministes avec les initiatives genevoises et neuchâteloises

Après Neuchâtel, Jura et Genève, Vaud pourrait devenir le quatrième canton romand à se doter d’un salaire minimum ! 

Élaboré par une large coalition de syndicats et de partis de gauche, l’initiative « pour le droit à vivre dignement de son travail » vise à instaurer un salaire minimum de 23.- de l’heure pour lutter contre la sous-enchère salariale, renforcer les conventions collectives de travail et lutter contre les discriminations salariales faites aux femmes.

Pour comprendre les enjeux sociaux et féministes et les possibles conséquences d’une telle initiative sur la vie des travailleurs et des travailleuses du canton de Vaud, le Groupe Regards Critiques et le Collectif féministe de la HETSL ont le plaisir d’accueillir Marianne Ebel, militante féministe à la Marche Mondiale des Femmes et membre de solidaritéS Neuchâtel, ainsi qu’Alessandro Pelizzari, directeur de la HETSL et ancien secrétaire régional d’Unia Genève !

Mercredi 17 mai à 18h15

Auditoire B040 à la Haute École de travail social et de la santé Lausanne (HETSL)

Table ronde : Mobilisations féministes populaires et pluralités des modes d’actions en Amérique latine et en Suisse

Le prochain événement du GRC sera une table ronde !

Quels sont les modes d’action à disposition des mouvements féministes au Brésil, en Suisse et au Chili, pour la mobilisation et le plaidoyer ? La discussion passera en revue les outils utilisés, à partir des expériences concrètes des militantes, mais aussi des divers lieux et contextes de mobilisation – Nord / Sud global, lieux de travail ou de formation et contexte universitaire en particulier.

Avec les interventions d’Alessandra Ceregatti et de Clara Almeida Lozar, et la modération par Marianne Ebel.

Cette table ronde est co-organisée par le Groupe Regards Critiques de l’UNIL et E-CHANGER.

Avec le soutien de la Fédération Genevoise de Coopération et de la Ville de Genève.

Mercredi 3 mai 2023, à 18h15, salle 2055 Anthropole – UNIL.

La place financière, le paradis fiscal suisse et la débâcle du Crédit Suisse

Discussion introduite par Sébastien Guex, Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lausanne, Spécialiste de la politique monétaire et financière de la Suisse et de la genèse du secret bancaire. Il travaille actuellement sur le processus qui mène à l’émergence de la Suisse comme paradis fiscal.

La crise actuelle de Crédit Suisse et, de ce fait, de la place financière suisse, n’est pas due à des errements de la direction ou le résultat d’une mauvaise gestion, mais le produit logique d’un choix fait par le petit cercle qui dirige les banques et ses représentants politiques. Ce choix est de faire de la Suisse un haut lieu (peut être le plus important au monde) de la fraude fiscale et du blanchiment d’argent. Pour essayer de comprendre la crise actuelle, il faut donc se pencher sur l’histoire de la place financière suisse et sur la genèse de la Suisse comme paradis fiscal.

Ainsi durant cette séance, nous nous demanderons comment et pourquoi la Suisse est devenue un paradis fiscal ? Quel rôle joue aujourd’hui la Suisse et sa place financière dans le capitalisme mondial et l’évasion fiscale ? Quelles sont les conséquences actuelles de cette politique ? Et quelles peuvent être les évolutions futures ?

Jeudi 06 avril 2023 dans la salle 2144 à Géopolis. Au plaisir de vous voir prochainement !

Conférence “Écosocialisme ou catastrophe!”

En NEF273, bâtiment Internef à l’Unil

Jeudi 12.05.2022 à 18h00

“ Le capitalisme ne peut exister sans croissance. Il a besoin d’une expansion permanente de la production et de la consommation, de l’accumulation du capital, de la maximisation du profit. Ce processus de croissance illimitée, basé sur l’exploitation des énergies fossiles depuis le 18ème siècle, conduit à la catastrophe écologique, au changement climatique, et menace l’extinction de la vie sur la planète. Les 26 conférences COP de l’ONU sur le changement climatique de ces 30 dernières années témoignent de l’absence totale de volonté des élites dirigeantes d’arrêter la course vers l’abîme.

Toute véritable alternative à cette dynamique perverse et destructrice doit être radicale, c’est-à-dire s’attaquer aux racines du problème : le système capitaliste, sa dynamique d’exploitation et d’extractivisme, son productivisme aveugle et obsessionnel. L’ecosocialisme est une alternative radicale, qui associe les idées fondamentales du socialisme et les impératifs écologiques. Il implique l’appropriation sociale des principaux moyens de production et une planification démocratique, participative et écologique. Les principales décisions sur les priorités de production et de consommation seront décidées par les gens eux-mêmes, afin de satisfaire les besoins sociaux réels tout en respectant les limites écologiques de la planète.”

Nous nous réjouissons de vous y voir nombreux, -euses!

Turquie : Autoritarisme, Néolibéralisme et Islamo-Nationalisme

Suite à un changement de dernière minute cette conférence initialement prévue pour le jeudi 25 mars sera repoussée au jeudi 1er avril

à 16h30, sur Zoom:  https://unil.zoom.us/j/92036504370

Intervenant :Uraz Aydin, journaliste et militant de la gauche radicale

La montée de l’autoritarisme en Turquie n’a cessé de s’accélérer depuis la tentative manquée de coup d’État d’une fraction de l’armée en juillet 2016. Les violences à la fois étatiques et extra-étatiques se sont multipliées ces dernières années contre toute forme d’opposition, en particulier les organisations kurdes, tandis que plus de 150,000 fonctionnaires ont été suspendus ou radiés de leurs fonctions. Le président Erdogan et son parti de l’AKP en coalition avec l’extrême-droite maintient sa volonté également d’étendre son pouvoir autoritaire à tous les institutions non étatiques du pays.

Cette croissance continuelle de l’autoritarisme sous un régime de plus en plus autocratique s’est également accompagnée d’un approfondissement des difficultés économiques, notamment la montée du chômage et des inégalités sociales dans le pays. En même temps, le gouvernement de l’AKP a multiplié les interventions étrangères, notamment en Syrie du nord contre les enclaves kurdes, en Lybie et dans la guerre Arménie-Azerbaïdjan aux côtés de ce dernier.

Dans cette perspective, comment analyser la montée de l’autoritarisme en Turquie? Quels sont les moyens employés par le régime d’Erdogan pour étendre son pouvoir ? Qui sont les acteurs et actrices qui s’y opposent et comment?

Pourquoi un référendum de gauche contre la loi CO2 ?


Conférence donnée par Joachim, militant de la Grève du climat.

En raison de la situation sanitaire, nous vous invitons vivement à participer à cette conférence par par Zoom(https://unil.zoom.us/j/95256366874c). Seules 16 places seront disponibles en salle pour le public.

Jeudi 22.10.2020 à 16h30 au Géopolis, salle 2230 et sur Zoom (https://unil.zoom.us/j/95256366874c)

Le 2 octobre, les sections romandes de la Grève du climat ont annoncé le lancement d’un référendum de gauche contre la loi CO2. Plusieurs composantes de la gauche radicale (notamment solidaritéS et le POP) ont également annoncé leur opposition à cette loi défendue par une large coalition, allant du Parti libéral-radical aux Vert-e-s.

Quelle est la genèse de la loi CO2? Quelles en sont les principales dis- positions? Quel rôle ont joué les principaux groupes patronaux durant l’élaboration de cette loi et comment se positionnent-ils à son égard? Quelles sont les raisons du lancement d’un référendum de droite par l’UDC? Pourquoi la coalition référendaire de gauche estime-t-elle aussi qu’il faut combattre cette loi? Quels pourraient-être les contours d’un programme de transition écosocialiste à la hauteur des enjeux de notre temps ?

Pour discuter des enjeux autour de la loi CO2, le Groupe regards cri- tiques (GRC) vous invite à venir assister et participer à cette confé- rence.