Projection – Discussion en commémoration des 50 ans du coup d’État de Pinochet au Chili

Pour commémorer les 50 ans depuis le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, le Groupe Regards Critiques vous propose la projection de Me duele la memoria (2018) réalisé par Iara Heredia Lozar et Bastien Genoux. Le documentaire sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice !

En 1973, le coup d’État chilien orchestré par Augusto Pinochet, soutenu par les forces armées chiliennes et les États-Unis, a mis en place une dictature militaire violente qui a perduré jusqu’en 1990. Cette période a profondément marqué la population chilienne et laissé des séquelles. Me duele la memoria explore ce moment de l’histoire à travers les yeux de résistant∙e∙s et d’exilé∙e∙s chillien∙ne∙s en Suisse. Leurs témoignages et leurs vies nous rappellent l’importance de la mémoire collective pour bâtir un monde meilleur, porté par l’espoir du socialisme.

L’événement sera suivi d’un apéritif convivial !

Jeudi 5 octobre 2023, 18h00, salle 2144 – Géopolis, UNIL

Table ronde : Mobilisations féministes populaires et pluralités des modes d’actions en Amérique latine et en Suisse

Le prochain événement du GRC sera une table ronde !

Quels sont les modes d’action à disposition des mouvements féministes au Brésil, en Suisse et au Chili, pour la mobilisation et le plaidoyer ? La discussion passera en revue les outils utilisés, à partir des expériences concrètes des militantes, mais aussi des divers lieux et contextes de mobilisation – Nord / Sud global, lieux de travail ou de formation et contexte universitaire en particulier.

Avec les interventions d’Alessandra Ceregatti et de Clara Almeida Lozar, et la modération par Marianne Ebel.

Cette table ronde est co-organisée par le Groupe Regards Critiques de l’UNIL et E-CHANGER.

Avec le soutien de la Fédération Genevoise de Coopération et de la Ville de Genève.

Mercredi 3 mai 2023, à 18h15, salle 2055 Anthropole – UNIL.

Turquie : Autoritarisme, Néolibéralisme et Islamo-Nationalisme

Suite à un changement de dernière minute cette conférence initialement prévue pour le jeudi 25 mars sera repoussée au jeudi 1er avril

à 16h30, sur Zoom:  https://unil.zoom.us/j/92036504370

Intervenant :Uraz Aydin, journaliste et militant de la gauche radicale

La montée de l’autoritarisme en Turquie n’a cessé de s’accélérer depuis la tentative manquée de coup d’État d’une fraction de l’armée en juillet 2016. Les violences à la fois étatiques et extra-étatiques se sont multipliées ces dernières années contre toute forme d’opposition, en particulier les organisations kurdes, tandis que plus de 150,000 fonctionnaires ont été suspendus ou radiés de leurs fonctions. Le président Erdogan et son parti de l’AKP en coalition avec l’extrême-droite maintient sa volonté également d’étendre son pouvoir autoritaire à tous les institutions non étatiques du pays.

Cette croissance continuelle de l’autoritarisme sous un régime de plus en plus autocratique s’est également accompagnée d’un approfondissement des difficultés économiques, notamment la montée du chômage et des inégalités sociales dans le pays. En même temps, le gouvernement de l’AKP a multiplié les interventions étrangères, notamment en Syrie du nord contre les enclaves kurdes, en Lybie et dans la guerre Arménie-Azerbaïdjan aux côtés de ce dernier.

Dans cette perspective, comment analyser la montée de l’autoritarisme en Turquie? Quels sont les moyens employés par le régime d’Erdogan pour étendre son pouvoir ? Qui sont les acteurs et actrices qui s’y opposent et comment?

Pourquoi trente-deux pays signent une déclaration contre le droit à l’avortement ?

Jeudi 19 novembre à 16h30, sur Zoom:  https://unil.zoom.us/j/97031559897 

Conférence donnée par Paola Salwan Daher, Senior Global Advocacy Advisor au Centre pour les Droits Reproductifs, marxiste féministe et co-créatrice de Hammam Radio.

Des forces politiques réactionnaires tentent de résister au mouvement féministe international qui conserve, depuis trois ans, une ampleur exceptionnelle.

Le 22 octobre dernier, une initiative américaine a été lancée, visant une des principales demandes des mouvements féministes : le droit à l’avortement pour tout-x-es. Le document, nommé « Déclaration de consensus de Genève » est parti de la Maison Blanche et s’inscrit dans la politique rétrograde menée depuis son arrivée au pouvoir par le président Trump. La déclaration vise également les droits des LGBTIQ+. Elle prend la forme d’une déclaration commune paraphée par trente-deux pays. Parmi les signataires les plus en vue, on retrouve des présidents autoritaires comme Jair Bolsonaro (Brésil), Viktor Orban (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), des autocrates comme Alexandre Loukachenko (Belarus), mais aussi des dictateurs soutenus par les Etats-Unis avec par exemple le maréchal Al Sissi (Egypte) et Mohammed Ben Salmane (Arabie saoudite).

Où en est le mouvement féministe aujourd’hui à l’échelle internationale et plus particulièrement dans les principaux pays signataires ? Qu’en est-il des mobilisations féministes massives en Pologne pour le droit à l’avortement ? Pourquoi une telle déclaration a-t-elle été lancée ? La crise économique joue-t-elle un rôle ? Comment expliquer que Loukachenko a signé la déclaration ? Que rôle la dimension religieuse joue-t-elle ?

Nous vous invitons participer à notre prochaine séance pour mieux comprendre et discuter de ces enjeux. Elle sera animée par Paola Salwan Daher qui travaille au Centre pour les Droits Reproductifs.

Soulèvement au Belarus : pourquoi et dans quel contexte international ?

Conférence donnée par Hanna Perekhoda, doctorante à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne.

Jeudi 8 octobre à 16h30, au Géopolis, salle 2230 et en même temps sur Zoom https://unil.zoom.us/j/94989101716.

 

La population du Belarus se soulève contre l’autocrate Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Depuis les élections frauduleuses du 9 août dernier, elles et ils manifestent et font la grève par centaine de milliers pour obtenir une transition démocratique, malgré la violente répression du régime.

Comment expliquer ce soulèvement inédit de la population du Belarus ? Quels sont les revendications, les symboles et les leaders de ce mouvement ? Comment se positionnent les grandes puissances par rapport à cette situation ? Quelles issues peut-on envisager ?

Pour mieux saisir la situation actuelle au Belarus et son imbrication internationale, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à venir assister et participer à cette conférence

 

 

 

En espérant vous y retrouver,

Le Groupe regards critiques

asso-unil.ch/grc

«Sous l’empire du capital»-Claudio Katz- Discussion de Texte

05.03.2020 16h30

à Géopolis 2235

Pour cette seconde séance, nous vous proposons de discuter des théories marxistes classiques de l’impérialisme à partir d’extraits de «Sous l’empire du capital», livre de Claudio Katz (2011).

La théorie classique de l’impérialisme

Nous vous souhaitons une bonne rentrée et nous nous réjouissons de vous retrouver aux différents événements qui auront lieu ce semestre!

Pour le premier thème de ce semestre nous vous proposons:

Impérialisme: théories classiques, résistances et impérialisme suisse

27.02.2020 16h30 à Géopolis 2235

Nous vous proposons tout d’abord de visionner «Capitaine Thomas Sankara», documentaire de Christophe Cupelin (2012), sur le révolutionnaire anti-impérialiste devenu président du Burkina Faso en 1983, jusqu’à son assassinat en 1987.

-> Film diffusé lors de la séance! <-

05.03.2020 16h30 à Géopolis 2235

Pour cette seconde séance, nous vous proposons de discuter des théories marxistes classiques de l’impérialisme à partir d’extraits de «Sous l’empire du capital», livre de Claudio Katz (2011).

La théorie classique de l’impérialisme

 

12.03.2020 16h30 à Géopolis 2235

Cette dernière séance est consacrée à l’impérialisme suisse aujourd’hui. Nous vous proposons d’en discuter à partir du texte de Sébastien Guex, «L’impéria- lisme suisse ou les secrets d’une puissance invisible» (2008).

https://www.cadtm.org/L-imperialisme-suisse-ou-les#nb2-2

Qu’est-ce que l’impérialisme? Quels en sont les principaux mécanismes? Quels sont ses liens avec le capitalisme? Quelles résistances a-t-il engendré? Peut-on parler aujourd’hui d’un impérialisme suisse?

Pour discuter de cette thématique le Groupe regards critiques vous invite à trois séances ouvertes à toutes et à tous!

Quels moyens contre la catastrophe climatique ?- conférence de Daniel Tanuro

JEUDI 5 DECEMBRE 2019
UNIL GEOPOLIS, SALLE 2137, 16h30

Daniel Tanuro-Spécialiste des questions écologiques, auteur de l’Impossible capitalisme vert (2010), agronome de formation.
Alors que des centaines de milliers de militant.e.s et les jeunesses du monde entier se mobilisent pour que des mesures soient prises mondialement et collectivement pour stopper le dérèglement climatique, nous avons besoin de formuler des revendications immédiates et un projet d’une nouvelle société débarrassée du fossile et de l’accaparement des richesses par une poignée de possédants. Le livre de Daniel Tanuro à paraître prochainement propose des réponses stratégiques et pratiques aux questionnement qui se posent avec la grève du climat. Comment construire un mouvement radical et inclusif pour la justice climatique ?

Cycle de débats: Quelles droites dures en Europe ?

De plus en plus, les droites qu’on appelle dures, autoritaires ou extrêmes prospèrent dans toute l’Europe. On peut le voir avec les récentes élections du 27 octobre 2019 en Thuringe (Land allemand) où l’Alternative für Deutschland,formation d’extrême droite, a doublé son score électoral en récoltant plus de 23% des voix. Selon le chercheur néerlandais Cas Mudde, professeur associé à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), « l’extrême droite en Europe aujourd’hui est plus populaire que jamais depuis 1945 ». Cette tendance est largement reflétée dans l’actualité européenne de ces dernières années, que ce soit dans les résultats électoraux, dans les politiques appliquées par les gouvernements ou encore avec l’action de groupuscules fascistes.

Comment expliquer la montée de la droite dure en Europe et dans le monde ? Quelle est son histoire récente? Comment la caractériser? Est-elle fasciste? Quels sont ses liens avec la nationalisme et le racisme?  Quelles similitudes et quelles différences y a-t-il avec l’extrême droite des années 1930? Le Groupe Regards Critiques vous propose d’en discuter dans le cadre de son troisième cycle de débats de ce semestre.

14.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Nous vous proposons pour cette première séance ouverte à toutes et tous de discuter des extraits de l’analyse que Trotsky fait de la montée de l’extrême droite au début des années 1930. Il réinscrit cette évolution politique inquiétante dans les politiques intérieures et extérieures des puissances européennes.

Trotsky_fascisme_compilation

 21.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Pour la deuxième séance de ce cycle outerte à toutes et tous, nous vous proposons de discuter à partir d’extraits du livre de Ugo Pahleta : La possibilité du fascisme, sorti en 2018. L’auteur propose une définition rigoureuse du fascisme et discute du danger récurrent de l’émergence de ce dernier dans les démocraties bourgeoises contemporaines.

Palheta fascisme 2018

 28.11.2019 16h30 à Géopolis 2137

Pour clore le cycle nous aurons la chance d’accueillir Stéfanie Prezioso, professeure-associée à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne, spécialiste des mouvements d’extrême droite et fascistes des années 1930 en Europe et récemment élue au Conseil national.  Ce sera l’occasion de mettre en perspective les déplacements politiques de ces dernières décennies que connaissent les démocraties bourgeoises occidentales.

Cycle de discussions : vers un féminisme marxiste

Le 14 juin dernier, la Suisse a été marquée par un mouvement social d’une ampleur extraordinaire et historique : la grève féministe. Des centaines de milliers de femmes se sont inscrites dans la vague de mobilisations ayant eu lieu en Pologne, en Argentine, dans l’Etat espagnol ou encore en Italie, et se sont mises en grève, au travail, au bureau, dans les commerces, à la maison. Cette pluralité d’expériences de la grève est une caractéristique fondamentale des grèves féministes : en la « sortant » des usines et la revendiquant pour le travail non salarié de reproduction sociale (ménage, soin des enfants, etc.), les féministes ont questionné une catégorie centrale du mouvement ouvrier : le travail. 

Cet élargissement est salutaire et permet de perspectives de luttes et d’organisations, et ouvre plusieurs axes de questionnements : De quelles oppressions et exploitations les femmes sont-elles victimes ? Quelle est la nature du travail reproductif ? Sur quelles bases construire un mouvement féministe large ? Comment définir « l’ennemi principal » ? S’agit-il des hommes en tant que « classe », ou le système économique et politique en lui-même? Et donc, quels liens y a-t-il avec les organisations politiques de gauche et les syndicats?

 

Le Groupe Regards Critiques propose de discuter de ces enjeux dans son premier module thématique. Nos séances auront lieu les jeudis, de 16h30 à 18h30, en salle 2137 du bâtiment Géopolis à l’Unil (arrêt Mouline).

Le 26 septembre 2019, nous lirons des extraits du Manifeste d’un Féminisme pour les 99%, rédigé par Cinzia Arruzza, Tithi Bhattacharya et Nancy Fraser. Ce texte, qui s’inscrit dans la tradition politique développée par Marx et Engels, plaide pour une émancipation totale et globale, à partir d’une position résolument féministe.

Pour la deuxième séance qui aura lieu le 3 octobre 2019, nous proposons de lire des extraits d’une grande figure du féminisme marxiste avec Silvia Federici, qui, dans Caliban et la Sorcière notamment, a revisité certaines questions centrales du marxisme selon un point de vue féministe. Elle y montre notamment la manière dont le processus de formation du capitalisme – ce que les marxistes appellent l’accumulation primitive du capital – s’est accompagné, voire a nécessité, une très vaste entreprise de disciplinarisation et d’asservissement des femmes. Nous lirons des extraits de certains de ses articles, republiés récemment dans Le Capitalisme patriarcal.

Enfin, pour discuter de la situation suisse et internationale, nous aurons le plaisir de clôturer ce cycle le 10 octobre 2019, avec une table-ronde animée par Maria Pedrosa, et Tamara Knez?evic?, militantes féministes et syndicales ayant organisé la grève du 14 juin dernier.