Projection/ discussion

Jeudi 1er mars, salle 2129 (géopolis), 17h15-19h30

Le GRC a le plaisir de vous inviter à une projection et une discussion du film « Tierra Negra – Viaje en territorio afro-colombiano » (en español avec sous-titres en anglais), en présence du réalisateur Attilio Bernasconi.

« Tierra negra » : Terre noire. Parce que noir.e.s sont les habitant.e.s du nord du Cauca, région du sud-ouest colombien. Ici, depuis 400 ans, vivent les descendant.e.s d’africain.e.s volé.e.s de leurs pays et amené.e.s de l’autre côté de l’océan pour travailler dans des plantations et des mines. Après avoir combattu pour leur liberté, ces femmes et ces hommes luttent désormais pour pouvoir demeurer sur ces terres héritées de leurs ancêtres, aujourd’hui menacées par les grands intérêts capitalistes.

La projection sera suivie d’un apéro proposé par le GRC et d’une discussion avec le réalisateur, tant sur le film que sur l’actualité sociale et politique de la Colombie.

On vous attend nombreux.se.s !
Le GRC

Les luttes anti-extractives au Brésil

Jeudi 7 avril, 17h15
Géopolis, salle 2221

spéculation mat 1ère

Avec Léon Volet, militant au sein du Collectif Contre la Spéculation sur les Matières Premières.

Lorsque des barrages retenant les déchets d’une mine de fer se rompent dans le Minas Gerais, l’Articulation internationale des victimes de Vale est la première organisation à déclarer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais de la conséquence d’un modèle d’exploitation massive de la nature. Ainsi, revenir sur les causes de cette tragédie permet de s’intéresser aux luttes contre l’entreprise suisse Vale S.A. et de se plonger dans les mouvements de résistances contre l’extractivisme minier au Brésil.

Cette conférence est organisée à l’occasion du Forum et manifestation contre le sommet des PILLEURS et POLLUEURS à Lausanne qui aura lieu le samedi 9 avril 2016.

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX!! 

Accaparement des terres et résistances paysannes au Brésil: la lutte du Mouvement des Sans Terre contre les transnationales de l’agro-business.

Jeudi 16 avril , 17h15
Géopolis, salle 2121

MST banderole

Avec Edi Carlos, membre de la direction du MST. Il a mené des luttes concrètes contre les transnationales de l’agrobusiness au Sud-Est de l’immense Etat de Bahia (Nord-Est du pays).

L’avancée des multinationales actives dans l’agronégoce et l’extraction minière cause un désastre écologique et social au Brésil. La concentration des terres aux mains d’une poignée de grands propriétaires, se renforce encore; les monocultures destinées à l’exportation (soja, eucalyptus, maïs transgénique, canne-à-sucre) remplacent les cultures vivrières, dégradent les sols et l’environnement. Ce mode de production hautement mécanisé emploie peu de main-d’œuvre et expulse les paysans de leurs terres.

Face à l’avancée des transnationales, les mouvements paysans et le Mouvement des Travailleurs ruraux Sans Terre, qui lutte depuis 30 ans pour la réforme agraire au Brésil, se retrouvent face à de nouveaux défis. Il ne s’agit plus de combattre seulement des latifundistes arriérés et violents, mais de modernes entreprises globalisées, dont certaines ont leur siège en Suisse. Pour leur résister, la lutte doit donc s’internationaliser.

Nouvelles de la forêt de Sivens

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Présenté par Nicolas Eyguesier, chercheur à l’Institut d’études politiques et internationales de l’UNIL, le 11 novembre, Géopolis 2227 à 17h15

En France, dans la Tarn, la population s’oppose à un projet de barrage destiné à l’irrigation, porté par la CACG (compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne) et le conseil général du Tarn (dont le président est le sénateur socialiste Thierry Carcenac).

Cette construction est emblématique de ce qu’on appelle les « grands projets inutiles » : coût exorbitant, conflits d’intérêts, conséquences écologiques désastreuses. En septembre, avec le défrichement de la forêt, le conflit est entré dans une phase critique. Les autorités ont décidé de passer en force ; la répression ouverte a entraîné la mort d’un jeune opposant de 21 ans, Rémi Fraisse.

Aujourd’hui, où en est-on ? Quelle est la position du gouvernement, des associations de protection de l’environnement ? Des occupants de la zone à défendre, les zadistes ?

Un éclairage sur ces questions par un court exposé et la projection de deux vidéos de 15 min.

Pour plus d’informations:

http://www.tanquilyauradesbouilles.wordpress.com/

VOTATION : INITIATIVE D’ECOPOP «HALTE A LA SURPOPULATION » POUR DES RAISONS ECOLOGIQUE ? QU’EST CE QUE C’EST CETTE HISTOIRE ??!!

Jeudi 30 octobre 2014, 17h15
Salle 2227, Géopolis

Avec DANIEL SÜRI, politologue et militant du mouvement Climat et Justice sociale

Ecopop

L’association Écologie et Population a déposé, le 2 novembre 2012 devant les autorités une initiative populaire fédérale nommée « Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles ». Le peuple suisse sera amené à se prononcer sur cette initiative le 30 novembre prochain. Pour voter, il est nécessaire de connaître les enjeux de cette initiative qui vise à limiter l’immigration à un taux de 0.2% par an en moyenne. En outre, l’initiative cherche à promouvoir le malthusianisme (une politique qui promeut la restriction démographique) dans le tiers-monde, plus précisément, dans les pays bénéficiant de l’aide au développement de la Suisse. Qui sont les acteurs qui portent cette initiative ? Quelles en sont les propositions ? En quoi sont-elles dangereuses ? Pour en discuter, le GRC invite Daniel Süri, un militant forgé aux questions d’écologie dans une perspective de la gauche critique.

Proposition de textes de Daniel Süri
pour alimenter la discussion lors de la séance

« 11 milliards d’habitants sur la Terre à la fin du siècle ? », article paru dans Le Matin, 18 novembre 2014.

Intervention des Verts (Ueli Leuenberger) sur l’initiative Ecopop, 6 juin 2014.

« Faut-il limiter la croissance démographique pour préserver l’environnement ? », Fiche argumentaire de la Fondation Éducation et Développement, décembre 2012.

Gérard-François Dumont, « Fausses évidences sur la population mondiale », article paru dans Le Monde Diplomatique, juin 2011.

« L’empreinte écologique: un indicateur de durabilité controversé ». Recommandation de la Fondation Nicolas Hulot à la Commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social, juillet 2009.

 

 

Permaculture

Mercredi, 20 Novembre à 18:00, Géopolis 1620

Affiche_Permacuture

Conférence-discussion de Gaëtan Morard, ethnobiologiste et permaculteur actif dans de nombreux projets en Suisse et surtout en Valais. Il viendra nous présenter, comme première partie de la conférence, la théorie de la permaculture avec notamment de nombreux exemples. Dans une seconde partie nous proposons une discussion ouverte sur le projet de permaculture en cours à l’Université de Lausanne. Cette conférence a aussi pour but de mettre en contact des personnes ayant une expérience théorique et pratique de la permaculture avec toutes celles et ceux qui sont motivés à (re)découvrir le travail de la terre dans une perspective de permaculture, donc faites passez l’information!
La discussion pourra se prolonger d’un bol de soupe préparé pour l’occasion!

 

Pour alimenter la discussion avec lui et entre nous, voilà plusieurs choses à lire et voir:
https://www.youtube.com/watch?v=reCemnJmkzI
http://www.permaculture.ch/
http://www.permaculturedesign.fr/

 

et le lien pour le livre de Bill Molisson:
http://www.permaculturedesign.fr/wp-content/uploads/2013/Permaculture1.pdf

 

En espérant vous voir nombreux, bonne semaine à tous!

Le GRC soutien cet événement organisé par l’association estudiantine LA PEL’.

Actions contre le pillage des matières premières

Cette semaine, le GRC co-organise plusieurs évènements en vu du « Global Commodities Summit 2013 », le sommet global des matières premières, qui aura lieu à Lausanne, au Beau-Rivage Palace, du 15 au 17 avril. Ce sommet va réunir les sociétés de négoce, les banques et les investisseurs les plus importants dans ce domaine.

Vu les nombreuses conséquences désastreuses sociales, économiques et ecologiques qui résultent de la gestion des matières premières à l’heure actuelle, nous vous invitons donc cordialement aux projections, conférences et débats suivants:

Projection du film: « Zambie : À qui profite le cuivre ? »

Film documentaire d’Alice Odiot et Audrey Gallet

Prix Albert Londres audiovisuel 2012 • 53 min

Mardi 9 avril, 17h15, Anthropole, salle 2013

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Conférence du Prof. Sébastien Guex (UNIL):

« La place et le rôle de la Suisse dans le commerce international des matières premières, 19-20e siècles »

Mercredi 10 avril, 17h15, Géopolis, salle 1620

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Débat contradictoire : Quelles limites à la spéculation sur les matières premières ?

avec Jean-Michel Dolivo, député au Grand Conseil vaudois (groupe La Gauche), et François Schaller, rédacteur en chef du quotidien l’AGEFI

Jeudi 11 avril, 12h15-13h, Anthropole, salle 2013

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Projection du film: « Main basse sur le riz: Spéculations, pénuries et corruption »

Film documentaire de Jean Crépue et Jean-Pierre Boris

Jeudi 11 avril, 17h15, Géopolis, salle 2121

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Nous vous indiquons également le projet du « anti-sommet », organisé par le collectif contre la spéculation sur les matières premières: (programme détaillé en annexe)

– Divers Témoignages et débats autour du sujet

– Grand débat le soir avec Jean Ziegler, Jo Lang et autres

Samedi 13 avril, de 13:30 à 22:00 à la Maison de quartier Sous-Gare, 50 avenue Édouard Dapples, 1006 Lausanne

– Grande manifestation

Lundi, 15 avril à 17:30 à la place Saint-François

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Pour plus d’informations, rendez-vous sur les sites suivants:

Site web du « Global Commodities Summit 2013 » (en anglais)

Site web de l’anti-sommet

Viande: en Suisse aussi, l’heure de passer à table

Débat avec Kate Amiguet, Samuel Debrot, Claude-André Fardel et Hugues Poltier
Mardi  26 mars 2013, 17h15,
Salle 2024  , Anthropole (Unil)

Bien avant le scandale des lasagnes au cheval, le journal des étudiants de l’Unil avait décidé de s’interroger sur la consommation de viande. Suite au dossier paru dans le dernier numéro, L’auditoire  prolonge la question et organise en partenariat avec le Groupe Regards Critiques un débat réunissant diverses personnalités suisses.

Au-delà de ce que relaie la presse aujourd’hui (étiquetage, traçabilité, etc.), élargissons le questionnement: Comment en est-on arrivé là? Comment l’industrialisation de la production de viande a vu le jour, et pourquoi ce système a-t-il dégénéré de manière plus flagrante ces dernières années?

Avons-nous conscience de ce qu’il y a derrière la barquette achetée au supermarché – même estampillée de labels suisses rassurants? Pouvons-nous feindre de l’ignorer? Si les problèmes sanitaires monopolisent le débat, la souffrance animale est un élément qu’on ne peut rejeter au second plan: malgré ses législations strictes, la Suisse aussi élève souvent ses animaux de rente dans des conditions plus que révoltantes.

AVEC

Kate Amiguet
(réalisatrice du documentaire suisse « Derrière les portes »)
Samuel Debrot
(ancien vétérinaire municipal, ancien directeur des abattoirs de Malley, président à vie de la SVPA)
Claude-André Fardel
(membre du comité de la Fédération vaudoise des syndicats d’élevage)
Hugues Poltier
(MER en philosophie pratique)

Attention, la séance a exceptionnellement lieu un mardi!

Séances des mois d’avril-mai 2012

Nos prochaines séances sont consacrées à des conférences-débats portant sur la crise environnementale et les différents courants de pensée qui tentent d’y apporter des solutions. Quels sont ces différents courants ? Quels sont leurs différences et leurs points communs ? Quels sont leurs propositions phares et comment peuvent-elles être mises en oeuvre ? Pour en discuter et ouvrir le débat, nous invitons  des intellectuel-lle-s et/ou des militant-e-s qui sont au coeur des réflexions et actions actuelles.

MICHAEL LÖWY
Un autre monde est possible: il est écologique et socialiste

Conférence-débat

Jeudi 26 avril 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil)

Michael Löwy est un sociologue et philosophe marxiste franco-brésilien. Il est directeur de recherche émérite au CNRS et enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l’un des co-fondateurs du réseau écosocialiste international. Continue reading ?

 

Les jeunes chiliens ont dit … Basta !!
L’éducation est un droit, pas une marchandise

Avec des représentantes du Mouvement des étudiant-e-s chilien-ne-s
Sofia Ocampo Torrejon et Marina Popea

Discussion GRC
Jeudi 3 mai 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Chili: le mouvement étudiant défie l’ordre néo-libéral A trois reprises, les 4, 9 et 18 août derniers, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s ont manifesté contre la nouvelle loi d’éducation néo-libérale du gouvernement de Sebastián Piñera (droite post-pinochetiste) Continue reading ? 

 

Les objecteurs de croissance: quels chemins nous proposent-ils ?

Avec Yvan Luccarini  (Objecteur de croissance, père au foyer, ingénieur et épicier)

Conférence-débat
Jeudi 10 mai 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil) 

Les objecteur-trice-s de croissance réfléchissent et s’engagent ensemble à l’élaboration d’alternatives anticapitalistes et antiproductivistes, pour une société respectueuse des équilibres sociaux et écologiques de la planète  Continue reading ? ?

Michaël Löwy et l’écosocialisme

Un autre monde est possible:
il est écologique et socialiste!

Conférence-débat
Jeudi 26 avril 2012, 17h15,
Salle 2055  , Anthropole (Unil)

Michael Löwy est un sociologue et philosophe marxiste franco-brésilien. Il est directeur de recherche émérite au CNRS et enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l’un des co-fondateurs du réseau écosocialiste international. Nous discuterons avec lui de ce qu’est l’écosocialisme, quels sont ses propositions et qu’est ce qui le distingue des autres courants, tels que l’écologie politique ou celui de la décroissance.

L’écosocialisme vise à fournir une alternative de civilisation radicale au capitalisme. Ce courant de pensée considère en effet qu’il existe une contradiction intrinsèque entre la dynamique capitaliste (fondée sur l’expansion illimitée du capital et l’accumulation de profits) et la préservation de l’environnement. L’écosocialisme va donc bien au-delà d’une simple critique du productivisme et se distingue en celà des principaux courants de l’écologie politique (représentés par les partis verts).

Textes
Entretien avec Michael Löwy sur l’écosocialisme ici
Pour une société écosocialiste ici
Qu’est-ce que l’écosocialisme ? ici


Informations sur Michael Löwy et ses publications

http://www.preavis.org/breche-numerique/auteur21.html
http://blogs.mediapart.fr/blog/michael-lowy