Accaparement des terres et résistances paysannes au Brésil: la lutte du Mouvement des Sans Terre contre les transnationales de l’agro-business.

Jeudi 16 avril , 17h15
Géopolis, salle 2121

MST banderole

Avec Edi Carlos, membre de la direction du MST. Il a mené des luttes concrètes contre les transnationales de l’agrobusiness au Sud-Est de l’immense Etat de Bahia (Nord-Est du pays).

L’avancée des multinationales actives dans l’agronégoce et l’extraction minière cause un désastre écologique et social au Brésil. La concentration des terres aux mains d’une poignée de grands propriétaires, se renforce encore; les monocultures destinées à l’exportation (soja, eucalyptus, maïs transgénique, canne-à-sucre) remplacent les cultures vivrières, dégradent les sols et l’environnement. Ce mode de production hautement mécanisé emploie peu de main-d’œuvre et expulse les paysans de leurs terres.

Face à l’avancée des transnationales, les mouvements paysans et le Mouvement des Travailleurs ruraux Sans Terre, qui lutte depuis 30 ans pour la réforme agraire au Brésil, se retrouvent face à de nouveaux défis. Il ne s’agit plus de combattre seulement des latifundistes arriérés et violents, mais de modernes entreprises globalisées, dont certaines ont leur siège en Suisse. Pour leur résister, la lutte doit donc s’internationaliser.