Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:

Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

Avec Tarik Safraoui, militant anticapitaliste, impliqué dans la mobilisation contre la loi travail, et dans nuit debout et réalisateur engagé.

Jeudi 3 novembre de 17h15 à 19h, UNIL-Mouline Géopolis salle 2121

Entre les jeunes qui se sont révoltés en Mai 1968 à Paris jusqu’au jeunes qu’on dit auto-entrepreneurs, voire micro-entrepreneurs, et les jeunes qui pédalent aujourd’hui dans les rues des capitales européennes pour livrer des pizzas et gagner de quoi s’en acheter, il y a bel et bien des points communs, de la dépendance forcée au cercle familial, de la précarité généralisée, du manque de considération sociale et politique en passant par le mépris paternaliste de la part du patron, du professeur, du flic.

Quand on se révolte, on nous dit bien gentiment : « Ca te passera avec l’âge », mais … et si ça ne passait pas ? Si le point commun de tous ces jeunes, de celles et ceux qui se battent dans le mouvement « Black Lives Matter », de celles et ceux qui se battent en Palestine contre l’Apartheid, des jeunes qui se sont battus dans les luttes sociales traditionnelles ou pour les conditions d’études dignes et de celles et ceux qui se battent aux cris de « ZAD partout », « NO TAV » ou encore « Qui va faire la vaisselle ? Nous on fait la révolution » n’était pas justement de se passer le flambeau d’un espoir de changement révolutionnaire de la société ?

Les mouvements de la jeunesse grecque des années passées, la révolte des jeunes de banlieues en 2005 en France, ou encore les mobilisation contre le Contrat Première Embauche (CPE) ou contre la Loi Travail l’année passée rendent incontestable que la jeunesse joue un rôle particulier dans la lutte des classes à l’échelle internationale. Alors même qu’elle ne possède pas vraiment les moyens de bloquer toute la machine économique, la jeunesse inquiète les classes dominantes, que cela soit en soirées ou en manifestations.

Mais, et si le problème de la jeunesse était que quand on l’invite… elle ne vient pas seule. Peut être a-t-elle moins à perdre dans les luttes, peut-être est-elle moins aliénée, moins « blasée ». Mais, une chose est sûre: la jeunesse, moins contrôlable et plus spontanée, a une capacité à entrainer les luttes.

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

LE REFUS DE PARVENIR

http://fixement.com/wp-content/uploads/2016/04/1.jpgLe Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:

REFUS DE PARVENIR
AVEC le Centre International de Recherche sur l’Anarachisme (CIRA)

JEUDI 27 OCTOBRE 2016, A 17H15
SALLE 2121, GEOPOLIS (UNIL-MOULINE)

Le processus de démocratisation des études secondaires et supérieures en France, et plus généralement dans l’ensemble des pays industrialisés, s’est accompagné d’une disparition progressive de l’éducation populaire (presse ouvrière, universités populaires, cours du soir organisés par et pour des ouvriers…) À la volonté d’élever, par l’étude et par la lutte, la condition de la classe ouvrière toute entière, s’est substituée la volonté de « faire parvenir » ses enfants au moyen d’une scolarisation de plus en plus poussée.
On est passé d’une vision émancipatrice de la culture à une vision utilitariste.

L’idéologie méritocratique, qui rend chacun individuellement responsable de son destin, s’est imposée massivement. Car la première phase de démocratisation des études longues dans les années 1960 et 1970 a correspondu à un formidable accroissement des demandes en personnel qualifié du fait de la modernisation de l’économie.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui où l’enseignement supérieur produit des diplômés en excès dans un contexte de concurrence mondialisée où la compétition scolaire commence de plus en plus tôt. N’est-ce pas le moment d’en finir pour de bon avec cette idéologie mortifère?

Venez nombreux et nombreuses,

LE GRC

Un impérialisme à la Suisse : état des lieux d’une question taboue

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« Un impérialisme à la Suisse : état des lieux d’une question taboue« 

Avec Isabelle LUCAS, doctorante en lettres et histoire, Univeristé de Lausanne

JEUDI 20 OCTOBRE A 17H15
UNIL – MOULINE
GEOPOLIS, SALLE 2121

L’impérialisme est l’un des phénomènes historiques majeurs des 19e et 20e siècle. Il façonne le monde fortement inégalitaire d’aujourd’hui. Il réfère, pour le dire simplement, à un rapport de domination – à la fois économique, politique, culturel et technologique – entre des pays fortement industrialisés situés au centre du capitalisme mondial et des pays dont l’économie repose sur l’exportation de matières premières. Les impérialismes des grandes puissances européennes et des Etats-Unis ont fait l’objet d’une vaste littérature. La suprématie maritime, la force militaire, le pouvoir politique et surtout le potentiel économique sont autant de facteurs mis en avant pour expliquer les moyens de la domination.

Qu’en est-il de l’impérialisme suisse ? Cette question est restée longtemps taboue. Pour de nombreux historiens elle ne valait pas le détour. Un pays sans colonie, sans déboucher sur la mer et sans force militaire ne pouvait tout simplement pas avoir les moyens de la domination impérialiste. Depuis quelques années, les choses commencent à changer. Plusieurs recherches permettent désormais de dresser les contours d’un impérialisme à la suisse.

Quelles sont ses principales caractéristiques ? Quel en est le moteur essentiel ? Qui en sont les principaux protagonistes ? Quel rôle y joue l’Etat ? Voilà autant de questions auxquels cette séance du GRC tentera de répondre.

Venez nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Résistances et luttes populaires au royaume du Bahreïn et dans les monarchies du Golfe

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Avec Maryam al-Khawaja, activiste et co-directrice du Centre du Golfe pour les droits de l’homme, Bahreïn

Jeudi 6 octobre 2016, 17h15
Géopolis, salle 2121

En 2011, des manifestations massives dans la foulée des soulèvements populaires en Egypte et Tunisie faisaient trembler la monarchie du Bahreïn. Les forces militaires du Conseil de Coopération du Golfe, composé en grande majorité de militaires saoudiens, suppléées par les forces de sécurité du Bahreïn, interviennent alors pour réprimer le mouvement populaire face à la menace d’une propagation de la révolution à la région du Golfe. Les masses populaires du Bahreïn ont poursuivi néanmoins leurs mobilisations et actions de résistance jusqu’à aujourd’hui.
Les états occidentaux ne restent pas seulement silencieux face à la répression du régime contre le mouvement populaire, mais elles y participentde manière directe ou indirecte par la livraison d’armes et/ou l’expertise militaire. La Suisse a également exporté du matériel de guerre au Bahreïn.

Maryam Al-Khawaja est l’une des principales militantes des droits de l’homme et de la démocratie au Bahreïn. Elle a été emprisonnée arbitrairement par les autorités du royaume en 2015 après une brève tentative de retour, alors qu’elle souhaitait aider à la libération de son père, l’activiste Abdulhadi Al-Khawaja.

Elle analysera les dynamiques du soulèvement populaire au Bahreïn depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, ainsi que le rôle des puissances régionales, notam- ment les monarchies du Golfe, et inter- nationales dans la répression contre les mouvements démocratiques et sociaux dans le royaume.

Turquie: d’un coup d’état militaire manqué à coup d’état institutionnel?

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Le Groupe Regards Critiques a le plaisir de recommencer une nouvelle année académique et vous invite donc à sa première conférence intitulée:

Le jeudi 29 Septembre, à 17h15
UNIL – Mouline
Géopolis, salle 2121

Avec Ahmet NESIN, journaliste et auteur turc, et membre du Parti Démocratique des Peuples (HDP) en Turquie,
&
Cagla AYKA, universitaire et activiste turc, Université de Genève

Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet, une fraction de l’armée turque a tenté un coup d’Etat militaire contre le gouvernement de l’AKP, qui s’est soldé par un échec complet. Les raisons de cet échec sont multiples: l’absence du haut commandement et de la plus grande partie de l’armée dans la participation ou le soutien au coup d’Etat; la mobilisation massive de la police fortement contrôlée par l’AKP et des partisans les plus radicaux de l’AKP à Istanbul et à Ankara; l’opposition de tous les partis politiques non gouvernementaux, notamment du Parti Démocratique des Peuples (HDP) pro-kurde, malgré la répression terrible dont il fait l’objet de la part du gouvernement autoritaire de l’AKP.

La réponse du président Recep Tayyip Erdogan et de l’AKP ne s’est pas fait attendre et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Depuis le 16 juillet, les autorités ont limogé ou arrêté près de 81 000 personnes (soldats, policiers, juges, fonctionnaires), tandis qu’on assiste à un renforcement des politiques liberticides et autoritaires dans le pays. Les populations kurdes ont à nouveau été la cible du gouvernement de l’AKP en Turquie, mais également en Syrie.

Dans cette conférence, nos deux intervenants aborderons donc les conséquences du coup d’état militaire manqué sur la situation politique actuelle en Turquie et sur les résistances populaires, notamment sur les questions des libertés démocratiques et la question kurde.

Venez nombreuses et nombreux!

Identités nationales et nationalisme: retour sur les questions nationales dans les Balkans

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Le Groupe Regards Critique co-organise une conférence avec l’Association des Etudiant.E.s albanais de l’UNIL (AEAUL) qui sera présentée par Bashkim Iseni, docteur ès Sciences politiques (UNIL) et directeur de la plateforme albinfo.ch.

Mercredi 11 mai à 17:15 Géopolis salle 2129

Dans le cadre des conflits dans les Balkans ayant débutés dès 1988 dus aux convictions mutuelles de chaque « peuple » d’être les seuls occupants légitimes de telle ou telle région (Kosovo), ou plus généralement dus aux questions territoriales et nationales, cette conférence proposera dans un premier temps de brièvement tracer les moments clés de ces divers conflits, ses raisons et ses conséquences et dans une deuxième partie, revenir sur les identités et questions nationales de la région d’aujourd’hui.

Sachant qu’après le démantèlement de la Yougoslavie titiste, la fièvre nationaliste a été une des principales causes des guerres et conflits, il serait donc nécessaire de revenir sur le cas du « peuple albanais » en particulier, entre nationalisme et patriotisme, du cas de la Macédoine, ainsi que de la composition ethnique du Kosovo actuel ainsi que du cas serbe, sachant que chaque partie interprète en sa faveur les documents de l’époque. Ainsi cette conférence discutera de différentes tendances et propose un regard critique sur une question bouleversante.

Cette conférence sera suivie d’un APERO!

Venez nombreuses et nombreux!

Le GRC et l’AEAUL

Les défis d’une citoyenneté kurde en Turquie

Mardi 10 mai, 17h15
Géopolis, salle 2121

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Avec Engin SUSTAM, chercheur associé IFEA Istanbul, post-doctorant EHESS-Paris. 

Et Cagla AYKA, docteure et hôte académique, InCite, Université de Genève.

Dans le cadre de conflit civil entre les résistants et les citoyens Kurdes face à la politique d’Erdogan en Turquie, et dans cette situation d’alerte face au danger du terrorisme, cette conférence proposera dans un premier temps de brièvement tracer les moments de rupture et les continuités dans la façon dont la citoyenneté à été conçue en Turquie dès la création de la République en 1923 afin de donner une densité historique à la conjoncture politique et sociale actuelle. 

Puis, dans un deuxième temps, nous discuterons des demandes politiques de certains mouvements sociaux contemporains pour la paix et pour les droits en Turquie. Ainsi, au travers des luttes contemporaines, principalement la lutte kurde, cette conférence discutera de différentes tendances pour redéfinir la citoyenneté dans une période de transition clé dans l’histoire de la Turquie contemporaine.   

Les luttes anti-extractives au Brésil

Jeudi 7 avril, 17h15
Géopolis, salle 2221

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Avec Léon Volet, militant au sein du Collectif Contre la Spéculation sur les Matières Premières.

Lorsque des barrages retenant les déchets d’une mine de fer se rompent dans le Minas Gerais, l’Articulation internationale des victimes de Vale est la première organisation à déclarer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais de la conséquence d’un modèle d’exploitation massive de la nature. Ainsi, revenir sur les causes de cette tragédie permet de s’intéresser aux luttes contre l’entreprise suisse Vale S.A. et de se plonger dans les mouvements de résistances contre l’extractivisme minier au Brésil.

Cette conférence est organisée à l’occasion du Forum et manifestation contre le sommet des PILLEURS et POLLUEURS à Lausanne qui aura lieu le samedi 9 avril 2016.

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX!! 

Racisme et islamophobie d’Etat : de la justification du système colonial à celle de l’Europe forteresse

Jeudi 22 octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224europe forteresse

Conférence présentée par David PIJOAN, militant anti-raciste et membre du NPA en France.

Les militant-e-s engagé-e-s dans les luttes de solidarité avec les migrant-e-s dénoncent souvent des “lois racistes” sur l’immigration ou même un “Etat raciste”.

Mais comment entendre ces formules ? Le racisme n’est-il pas une réaction individuelle, un délit sanctionné , justement, par la loi ? Pourquoi le racisme fait-il bien système dans nos sociétés ? ll faut se pencher sur notre histoire : sans lui comment justifier l’esclavage et la colonisation ou l’expansion impérialiste du capitalisme européen ?

Enfin, l’islamophobie n’est elle pas un des nouveaux visages de ce racisme, point commun de toutes les droites extrêmes ou populistes en ascension actuellement en Europe ?

Le collectif R à Saint-Laurent: défense des réfugié.e.s sur fond de crise migratoire

Jeudi 1er octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224

les bateaux coulent

Conférence présentée par Pierre Conscience, militant du Collectif R, membre du Groupe Regards Critiques et de solidaritéS Vaud.

Le 8 mars dernier, lorsque le Collectif R ouvrait un refuge dans l’église de St-Laurent pour y protéger des personnes menacées de renvoi, il sortait dans la foulée un manifeste condamnant l’application des accords de Dublin, dans le canton de Vaud. Ces accords permettent aux autorités suisses de renvoyer sans entrée en matière des migrant.e.s vers des pays de transit comme L’Italie ou la Hongrie, dans lesquels ‘ils/elles n’ont parfois jamais mis les pieds, et où les conditions de vie pour les réfugié.e.s prennent de plus en plus les contours d’une grave crise humanitaire.

Aujourd’hui, après six mois d’existence, le Collectif R a obtenu une première victoire: plusieurs migrant.e.s en lutte ont, grâce au refuge, échappé à un renvoi forcé, et entrent en procédure d’asile ordinaire. Cependant, la machine inhumaine des renvois-Dublin menacent encore des dizaines de personnes. Dans un contexte de crise migratoire profonde dans toute l’Europe, la Confédération perdure une politique d’asile mortifère à l’égard de centaines de personnes fuyant la guerre, les persécution ou la misère. Face à cet immobilisme, et dans un contexte où les accords de Dublin sont en train de sauter dans toute L’Europe, la lutte du refuge de St-Laurent semble plus que jamais ancrée dans l’actualité.

Comment est né le projet d’un refuge pour protéger des migrant.e.s? Quelles formes revêt la lutte du Collectif au quotidien? Quelles perspectives pour ses militant.e.s et les réfugié.e.s dans les mois venir?