lecture collective « Capitalisme, épanouissement des individus? »

Discussion sur un texte
Jeudi 18 octobre, 17h15
Salle 4088, Anthropole (Unil)

ce jeudi 18 octobre 2012, à 17h15, salle 4088, Anthropole, nous vous proposons de venir discuter sur le thème suivant:

Le capitalisme, épanouissement des individus?

Les néo-libéraux sont-ils les seuls défenseurs de l’individu? Ceux qui tiennent à la solidarité, à la justice sociale et la protection de l’environnement doivent-ils choisir le collectif contre l’individuel? Autour d’un livre qui répond « non » à cette question, réfléchissons ensemble à la manière d’associer ces exigences et les aspirations à l’autonomie, à la reconnaissance, à l’épanouissement et à la créativité personnelle.

Nous discuterons autour des premiers chapitres de l’ouvrage collectif, édité par l’association altermondialiste Attac, « Le capitalisme contre les individus », 2010.

Si vous souhaitez participer à cette séance et recevoir le texte vous pouvez écrire à l’association sur cette adresse: grc@unil.ch

Discussion sur le salaire minimum

En raison d’une manifestation sur le droit au logement à Lausanne à 17:30 la séance discussion-débat sur le salaire minimum du jeudi 11 octobre a été reportée au jeudi 1 novembre.

Un salaire minimum en Suisse, une bonne idée?

Discussion-débat
Jeudi 11 octobre 2012, 17h15,
Salle 4088  , Anthropole (Unil)

Le saviez-vous ?
En Suisse, certaines personnes travaillent 45 heures par semaine et ne gagnent que 2700 francs. C’est le cas dans certains magasins de chaussures ou dans des petites boutiques. Dans l’horlogerie, on trouve encore des salaires de moins de 3000 francs. Dans ce contexte, le nombre de « working poors » ne fait qu’augmenter, ayant le triste seuil des 400’000 personnes l’année dernière (dont 80% de femmes, et 60% d’immigré.e.s). Ces personnes travaillent à temps plein et n’ont pourtant pas les moyens de vivre dignement. Cette situation est due à la loi fédérale suisse, l’une des rares d’Europe dans laquelle ne figure aucune norme pour un salaire minimum.

Dans ce contexte, les syndicats et les partis de la gauche suisse ont fait aboutir une initiative fédérale pour un salaire minimum légal de 4000CHF, pour tout.e.s les travailleurs-euses du pays. Les votations devraient avoir lieu en 2013.
Si, comme nous, vous ne voulez pas attendre le dernier moment pour y réfléchir et débattre de cette question, venez en discuter avec nous.

Pour plus d’infos: http://www.4000fr.ch/

Des résistances sociales en Suisse? Mais pourquoi?

La Boillat vivra!

Projection d’un documentaire
Jeudi 4 octobre 2012, 17h15,
Salle 4088  , Anthropole (Unil)

C’est l’histoire d’une vallée verte de l’Helvétie. Ces habitants vivaient heureux, au moins, autant qu’on peut l’être en Suisse. Fondée en 1855, la fonderie Boillat deviendra le joyau industriel de cette vallée. Au pays de la paix du travail, patrons et travailleurs semblaient
embarqués dans une aventure commune. Oubliée l’exploitation, oubliées les revendications des ouvriers?
Au début de l’année 2006, soudainement ou presque, 350 employés de l’entreprise Boillat
se mettent en grève. Cadres et employés, appuyés par la population, s’opposent à leur
direction. Que s’est-il donc passé? Comment travailleurs et travailleuses en sont-ils venus à cette action? L’accord entre ouvriers et patrons n’était-il donc qu’illusoire?

Daniel Künzi a réalisé ce documentaire en 2006. Il est né en 1958 et s’intéresse aussi bien à la production radiophonique que filmographique.

Site web de Daniel Künzi ici

Site web sur le conflit de la Boyat ici

Syrie: révolution ou guerre civile?

Syrie: révolution ou guerre civile?

Conférence
Jeudi 27 septembre 2012, 17h15,
Salle 2055  , Anthropole (Unil)

Joseph Daher, le conférencier, est doctorant et assistant à l’Université de Lausanne. Il est aussi activiste et a publié de nombreux articles pour différents sites web et journaux. Il est le co-auteur du livre The People Demand : A short history of the Arab Revolutions, co-fondateur du blog Cafe Thawra et fondateur du blog Syria Freedom Forever.

Le 29 septembre à Berne: manifestation nationale de soutien au peuple syrien, en
lutte pour ses droits. Plus d’informations lors de la conférence.

Séances des mois d’avril-mai 2012

Nos prochaines séances sont consacrées à des conférences-débats portant sur la crise environnementale et les différents courants de pensée qui tentent d’y apporter des solutions. Quels sont ces différents courants ? Quels sont leurs différences et leurs points communs ? Quels sont leurs propositions phares et comment peuvent-elles être mises en oeuvre ? Pour en discuter et ouvrir le débat, nous invitons  des intellectuel-lle-s et/ou des militant-e-s qui sont au coeur des réflexions et actions actuelles.

MICHAEL LÖWY
Un autre monde est possible: il est écologique et socialiste

Conférence-débat

Jeudi 26 avril 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil)

Michael Löwy est un sociologue et philosophe marxiste franco-brésilien. Il est directeur de recherche émérite au CNRS et enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l’un des co-fondateurs du réseau écosocialiste international. Continue reading ?

 

Les jeunes chiliens ont dit … Basta !!
L’éducation est un droit, pas une marchandise

Avec des représentantes du Mouvement des étudiant-e-s chilien-ne-s
Sofia Ocampo Torrejon et Marina Popea

Discussion GRC
Jeudi 3 mai 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Chili: le mouvement étudiant défie l’ordre néo-libéral A trois reprises, les 4, 9 et 18 août derniers, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s ont manifesté contre la nouvelle loi d’éducation néo-libérale du gouvernement de Sebastián Piñera (droite post-pinochetiste) Continue reading ? 

 

Les objecteurs de croissance: quels chemins nous proposent-ils ?

Avec Yvan Luccarini  (Objecteur de croissance, père au foyer, ingénieur et épicier)

Conférence-débat
Jeudi 10 mai 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil) 

Les objecteur-trice-s de croissance réfléchissent et s’engagent ensemble à l’élaboration d’alternatives anticapitalistes et antiproductivistes, pour une société respectueuse des équilibres sociaux et écologiques de la planète  Continue reading ? ?

Michaël Löwy et l’écosocialisme

Un autre monde est possible:
il est écologique et socialiste!

Conférence-débat
Jeudi 26 avril 2012, 17h15,
Salle 2055  , Anthropole (Unil)

Michael Löwy est un sociologue et philosophe marxiste franco-brésilien. Il est directeur de recherche émérite au CNRS et enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est l’un des co-fondateurs du réseau écosocialiste international. Nous discuterons avec lui de ce qu’est l’écosocialisme, quels sont ses propositions et qu’est ce qui le distingue des autres courants, tels que l’écologie politique ou celui de la décroissance.

L’écosocialisme vise à fournir une alternative de civilisation radicale au capitalisme. Ce courant de pensée considère en effet qu’il existe une contradiction intrinsèque entre la dynamique capitaliste (fondée sur l’expansion illimitée du capital et l’accumulation de profits) et la préservation de l’environnement. L’écosocialisme va donc bien au-delà d’une simple critique du productivisme et se distingue en celà des principaux courants de l’écologie politique (représentés par les partis verts).

Textes
Entretien avec Michael Löwy sur l’écosocialisme ici
Pour une société écosocialiste ici
Qu’est-ce que l’écosocialisme ? ici


Informations sur Michael Löwy et ses publications

http://www.preavis.org/breche-numerique/auteur21.html
http://blogs.mediapart.fr/blog/michael-lowy


 

Les objecteurs de croissance: quels chemins nous proposent-ils ?

Avec Yvan Luccarini 
Objecteur de croissance, père au foyer, ingénieur et épicier

Conférence-débat
Jeudi 10 mai 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil) 

Les objecteur-trice-s de croissance réfléchissent et s’engagent ensemble à l’élaboration d’alternatives anticapitalistes et antiproductivistes, pour une société respectueuse des équilibres sociaux et écologiques de la planète.

Ils défendent une position critique à l’égard du concept de développement durable et de son (més)usage : toute tentative d’adaptation aux limites de la planète d’un modèle fondé sur la croissance relève d’une illusion savamment entretenue, qui ne fait que perpétuer les inégalités et les problèmes sociaux existants. Les actions menées s’inscrivent dans trois dimensions complémentaires : au niveau individuel, à travers la promotion des principes de la simplicité volontaire ; au niveau collectif, par le soutien aux expériences associatives qui élaborent des alternatives au système socio-économique dominant; au niveau politique, par la participation au débat public et la diffusion des idées de la décroissance.

Les jeunes chiliens ont dit … Basta !!

L’éducation est un droit, pas une marchandise

Avec des représentantes du Mouvement
des étudiant-e-s chilien-ne-s
Sofia Ocampo Torrejon et Marina Popea

Discussion GRC
Jeudi 3 mai 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Chili: le mouvement étudiant défie l’ordre néo-libéral A trois reprises, les 4, 9 et 18 août derniers, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s ont manifesté contre la nouvelle loi d’éducation néo-libérale du gouvernement de Sebastián Piñera (droite post-pinochetiste)?: 100?000 personnes à Santiago, 50?000 dans les autres villes. Après plusieurs mois de marches, de grèves de la faim et de multiples manifestations (depuis avril 2011), le mouvement étudiant a conquis l’appui majoritaire de la population (80 % d’appui d’après de récents sondages). Il réclame un changement fondamental du système d’éducation mis en place sous la dictature du général Pinochet.

Nous accueillons deux étudiantes chiliennes qui viennent lancer le débat sur les luttes menées par le mouvement étudiant chilien contre la privatisation du système de l’éducation. Quel est l’ampleur du mouvement ? quelles sont les revendications politiques ? quelles sont ses formes d’organisations et de luttes ? quelle est la réaction du gouvernement ? dans quel cadre historique se situe-t-il ?

Texte

  • Entretien avec Sebastian Farfán Salinas, secrétaire général de la Fédération des étudiants de l’Université de Valparaiso (FEUV) Ici
  • Petit portrait d’une génération et Les jeunes chiliens ont dit…Basta! Ici

 

Séances du mois de mars 2012

MEGAUPLOAD: DEMAIN TOUS PIRATES ?

Discussion GRC
Jeudi 1er mars 2012, 17h15
,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

La séance sera introduite par une petite présentation des événements récents (Comment le patron de Megaupload a-t-il bâti sa fortune? Qu’est-ce qu’ACTA précisément?), et une grande place sera laissée à la discussion et… au partage d’idées! Continue reading ?

ECOFEMINISME: UNE ALTERNATIVE DE TRANSFORMATION DANS UN MONDE EN CRISE

Conférence-débat
Jeudi 8 mars à 17h15,
UNIL, salle Anthropole 2055

Avec  YAYO HERRERO (Professeure à l’Université Nationale d’Education à distance de Madrid et co-coordinatrice des Ecologistes en Action, Espagne) Continue reading ?

PLANETE A VENDRE: LA RUEE VERS L’OR VERT

Projection d’un documentaire
Jeudi 15 mars, 17H15
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Les crises alimentaire et financière de 2008 ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde. Plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Continue reading ?

 

PLANETE A VENDRE: LECTURE ET DISCUSSION

Discussion sur un texte
Jeudi 22 mars, 17h15
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Cette séance est consacrée à une discussion sur le documentaire diffusé la semaine précédente: Planète à vendre, la ruée vers l’or vert. Deux textes pour approfondir la discussion sont à votre disposition: Continue reading ? 

 

QU’EST-CE QUE LE BUEN VIVIR ?

Discussion GRC
Jeudi 1er mars 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

A la fois philosophie de vie et combat politique, le concept de Buen vivir résulte de convergences entre les luttes sociales latino-américaines de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, et des modes de vie traditionnels des peuples de la région des Andes – en particulier le peuple Aymara. Aujourd’hui inscrit dans les constitutions de la Bolivie et de l’Equateur, le Buen vivir est d’abord un horizon à atteindre vers l’émancipation des femmes et des hommes, ensuite un cri…  Continue reading ?

Qu’est-ce que le Buen Vivir ?

Discussion GRC
Jeudi 29 mars 2012, 17h15,
Salle 4068,Anthropole(Unil)

Les nouvelles technologies, l’industrialisation et la production se développent à un rythme soutenu en même temps que le confort progresse chaque jour, mais quel type de confort et pour qui ? Dans les pays occidentaux, la pauvreté, l’exploitation, les discriminations, la compétitivité et l’individualisme gagnent du terrain. La logique du système capitaliste dans lequel nous vivons pousse à produire encore et toujours plus de richesses mais pour qui, pourquoi et avec quelles conséquences environnementales ? Vraiment, nous ne sommes pas dans le « bien vivre »…

A la fois philosophie de vie et combat politique, le concept de Buen vivir résulte de convergences entre les luttes sociales latino-américaines de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, et des modes de vie traditionnels des peuples de la région des Andes – en particulier le peuple Aymara. Aujourd’hui inscrit dans les constitutions de la Bolivie et de l’Equateur, le Buen vivir est d’abord un horizon à atteindre vers l’émancipation des femmes et des hommes, ensuite un cri.

En effet, vie communautaire, collectiviste, en harmonie avec la nature, le Buen vivir implique une recherche d’égalité dans les rapports entre les hommes et les femmes mais également dans les rapports de ceux/celles-ci avec la Madre Tierra. Et par cette quête d’harmonie profonde, le Buen vivir devient une critique sévère de la société capitaliste occidentale, une réponse alternative possible au productivisme, à la surexploitation des ressources naturelles, à la répartition inégalitaire des richesses et à l’individualisme.

A la globalisation de la production et des échanges et à la centralisation des pouvoirs vient s’opposer l’idée d’une relocalisation de la production et des décisions politiques ainsi qu’un recentrage sur la vie elle-même, quelles leçons pouvons-nous tirer du Buen vivir, quels éléments de ce concepts pourraient servir, même ici en Occident, de base pour une alternative de société ?

Le Groupe regards critiques ouvre le débat ce jeudi 29 mars