« BORDURE PROTECTRICE » : QUELS SONT LES ENJEUX DES ATTAQUES D’ISRAEL SUR GAZA ?

Jeudi 2 octobre 2014, 17h15Palestine
Salle 2227, Géopolis

Avec JOSEPH DAHER, doctorant à la faculté des SSP et membre du courant de la gauche révolutionnaire en Syrie.Karim Hussain

et KARIM HUSSAIN, doctorant en Microbiologie environnementale. En tant que palestinien, il vient témoigner de la situation en territoires occupés.

Karim Hussain et Joseph Daher lors de la présentation du GRC
Karim Hussain et Joseph Daher lors de la présentation du GRC

Durant les mois de juillet et d’août 2014, l’opération « bordure protectrice » de l’Etat d’Israël sur Gaza a fait plus de 2’000 morts et 10’000 blessés palestinien.ne.s. La mobilisation de la communauté internationale a été très faible alors que, de toute part, les citoyen.ne.s se mobilisaient pour demander que le massacre cesse. Quelles sont les origines de cette intervention ? Que cherche Israël ? Que veut le Hamas ? Quels sont les enjeux plus larges de ce conflit pour la région du Proche et Moyen-Orient. Pour en discuter avec vous, le GRC invite Joseph Daher, dont la connaissance sur ces questions n’est plus à démontrer tout comme la pédagogie dont il fait preuve pour éveiller des discussions vivantes et stimulantes. Karim Hussain, viendra témoigner de la situation des palestiniens qui, au jour le jour, doivent faire face à l’occupation.

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VOIR: DEBAT SUR LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINEN SUR MEDIAPART

BRILLANT SKETCH PRO-PALESTINIEN EN RAP (d’Australie)

DAM, HIP HOP PALESTINIEN – QUELLE FORCE!!!

QUAND LES ARTISTES S’EN MÊLENT… UN SLAM TROP PUISSANT

CHRONIQUE DE MICHAEL WARSCHAWSKI, 20 JUILLET 2014 

Interview de Norman Finkelstein sur Democracy Now, 15 juillet 2014
Gaza : Israël veut annihiler « l’offensive de paix » palestinienne .

Projet unbreakable

tumblr_n4azj3ejJH1r65rllo1_1280Présentation avec Grace Brown et Kaelyn Siversky, les fondatrices du projet unbreakable.

Ce lundi 28 avril à 18:00,
Géopolis 1620

Nous organisons cette séance avec le collectif « Slutwalk » (Marche des salopes). Vous pouvez les contacter sur facebook et visiter leur site internet. La présentation aura lieu en anglais mais une traduction sera disponible. Un apéro suivra la présentation.

La mission du Projet Unbreakable est de sensibiliser aux problèmes des violences sexuelles et encourager les témoignages à travers
l’art. Depuis la naissance du projet en octobre 2011, plus de deux milles photos de surviviant-e-s de violences sexuelles tenant des pancartes avec une phrase de leur agresseur ont été publiées.

Vous pouvez visiter le site du projet ou suivre la page facebook.

La mécanique islamophobe

Conférence-débat avec https://www.asso-unil.ch/grc/files/2012/03/Islamophobie1.jpg
Pierre Tevanian
Professeur agrégé de philosophie en Seine-Saint-Denis (France), essayiste, militant antiraciste engagé pour une conception ouverte de la laïcitié et co-fondateur du collectif « Les mots sont importants »

Mardi 15 avril à 17h15,
Géopolis 2121

Les Musulmans et les Musulmanes sont actuellement la cible systématique de politiques discriminatoires et font l’objet de discours qui les désignent comme une menace pour les valeurs démocratiques et la culture nationale. Loin de n’être incarnée que par l’extrême droite, cette islamophobie grandissante revêt une forme respectable, car elle s’appuie sur la défense d’idées égalitaristes, comme la laïcité ou les droits des femmes – supposément mises en danger par l’Islam.

Face à l’augmentation du nombre de mesures politiques visant les Musulman·e·s et du nombre de discussions qui les concernent et dont ils/elles sont exclu·e·s, nous estimons urgent et nécessaire de mieux comprendre les formes que prend le racisme actuel, ainsi que les logiques de fond qui l’animent. En effet, si l’on veut lutter contre le racisme aujourd’hui, il est important de se distancier d’une définition individualiste, qui confine le racisme à une peur de l’autre, pour se rappeler qu’il est un produit historique et qu’il répond à des logiques économiques et sociales systémiques.

Premier bilan des révolutions qui ébranlent la région arabe

Conférence-débat organisée par le  Groupe de recherche interfacultaire sur les mouvements d’émancipation (GRIME).Re?v-arabe
avec Gilbert ACHCAR
Professeur de sciences politiques, School of Oriental and African Studies (SOAS), Londres.

Jeudi 5 décembre, 17h15
Géopolis, salle n° 2227

Dans son dernier livre – Le Peuple veut. Une exploration radicale du soulèvement arabe, Arles, Actes Sud, 2013 – Gilbert Achcar se distancie des interprétations simplistes des soulèvements qui ont ébranlé le monde arabe depuis décembre 2010 (culturelles, générationnelles, confessionnelles ou vulgairement policières). Il analyse d’abord les modalités particulières du développement du capitalisme dans cette région du monde. Celles-ci ont produit un blocage de la croissance dont les conséquences sociales dramatiques (pauvreté, inégalité, précarité, chômage surtout) se sont aggravées durant les dernières décennies sous l’effet du despotisme politique ambiant et du népotisme qu’il entretient comme mode de gouvernement.
Caractérisant ces soulèvements comme point de départ d’un processus révolutionnaire au long cours, et non comme une éruption aboutie (un «printemps arabe», selon une appellation séduisante mais trompeuse), l’auteur livre une analyse concrète des forces sociales en présence et dresse un bilan d’étape, pays par pays, de la Tunisie à la Syrie en passant par l’Égypte, le Yémen, le Bahreïn et la Libye. Il éclaire ce faisant le rôle ambigu des mouvements se réclamant de l’islam, notamment les Frères musulmans, et de leurs soutiens anciens et actuels à l’échelle régionale (le Royaume saoudien et l’émirat du Qatar), fidèles alliés des États-Unis. L’attitude de Washington face à la crise régionale est décortiquée. Achcar montre également les limites du «tsunami islamique» que d’aucuns ont pris comme prétexte pour dénigrer les soulèvements dans leur ensemble.

Textes de Gilbert Achcar
Le « capitalisme extre?me » des Fre?res musulmans, par Gilbert Achcar (Le Monde diplomatique, février 2013)
Extrait: Le peuple Veut. Une exploration radicale du soulèvement arabe, Paris, Sindbad-Actes Sud, coll. « L’actuel », 2013, pp. 104-116.

La Suisse et son secret bancaire: quelles pressions ? quels changements ?

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avec Sébastien Guex
Professeur d’histoire à l’Université de Lausanne, spécialiste de l’histoire financière de la Suisse au XIXe et XXe siècle et plus particulièrement de l’histoire du secret bancaire.

Jeudi 28 novembre, 17h15
Geopolis, 2137

L’année 2009, plombée par la crise financière internationale, a marqué un tournant pour le secret bancaire helvétique soumis à la plus sérieuse remise en question depuis la Seconde Guerre mondiale. Les pressions sont d’abord venues du Trésor des Etats-Unis qui accusait UBS d’inciter les contribuables américains à frauder le fisc en cachant leurs avoirs en Suisse. Depuis lors, les offensives sont passées par l’Allemagne, la France et la Commission européenne. Quelle fut la nature de ces pressions ? Quels en sont les résultats pour le secret bancaire helvétique ? Est-il mort ou a-t-il survécu aux attaques en conservant son utilité première visant à protéger les fraudeurs ? L’enjeu est de taille. Une étude, réalisée en 2011 par le cabinet Booz & Company, évalue à 1 485 milliards d’euros les avoirs détenus par des étrangers en Suisse dont plus de 40 % proviendraient d’Europe de l’Ouest. Selon une estimation, seuls 16 % de ces avoirs sont taxés.

Afin de répondre à ces questions et de discuter du rôle de la place financière suisse et du secret bancaire dans la fraude et l’évasion fiscales internationales, le Groupe regards critiques invite Sébastien Guex, l’un des principaux spécialistes de la question.

Article de fond de Sébastien Guex sur le secret bancaire
Les origines du secret bancaire suisse et son rôle dans la politique de la Confédération au sortir de la Seconde Guerre mondiale In: Genèses, 34, 1999. pp. 4-27
De?veloppement de la place financie?re helve?tique et secret bancaire au 20e?me siècle (part. 1), 2001
De?veloppement de la place financie?re helve?tique et secret bancaire au 20e?me siècle (part. 2), 2001.

Entretien avec Sébastien Guex sur l’actualité du secret bancaire
Mentalite? digne d’une re?publique bananie?re (Juin-2013)
Malgre? les promesses de re?gulation, l’ampleur de la fraude fiscale reste gigantesque (Avril 2013)
La Suisse reste-t-elle un havre de paix pour les fraudeurs? (Dec 2012)

 

Permaculture

Mercredi, 20 Novembre à 18:00, Géopolis 1620

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Conférence-discussion de Gaëtan Morard, ethnobiologiste et permaculteur actif dans de nombreux projets en Suisse et surtout en Valais. Il viendra nous présenter, comme première partie de la conférence, la théorie de la permaculture avec notamment de nombreux exemples. Dans une seconde partie nous proposons une discussion ouverte sur le projet de permaculture en cours à l’Université de Lausanne. Cette conférence a aussi pour but de mettre en contact des personnes ayant une expérience théorique et pratique de la permaculture avec toutes celles et ceux qui sont motivés à (re)découvrir le travail de la terre dans une perspective de permaculture, donc faites passez l’information!
La discussion pourra se prolonger d’un bol de soupe préparé pour l’occasion!

 

Pour alimenter la discussion avec lui et entre nous, voilà plusieurs choses à lire et voir:
https://www.youtube.com/watch?v=reCemnJmkzI
http://www.permaculture.ch/
http://www.permaculturedesign.fr/

 

et le lien pour le livre de Bill Molisson:
http://www.permaculturedesign.fr/wp-content/uploads/2013/Permaculture1.pdf

 

En espérant vous voir nombreux, bonne semaine à tous!

Le GRC soutien cet événement organisé par l’association estudiantine LA PEL’.

Vie, capitalisme contemporain et aliénation

Nous soutenons la conférence organisée parPenser-Neocapitalisme
le Groupe de recherche interfacultaire sur les mouvements d’émancipation (GRIME).

avec  Stéphane Haber
Professeur de philosophie à l’université Paris-X Nanterre, spécialiste des théories de l’aliénation en référence à Marx et à Freud.

Mardi 19 novembre, 17h15
Geopolis, salle n° 2227

Dans son dernier livre – Penser le néocapitalisme, Paris, Les Prairies ordinaires, 2013 – l’auteur montre que l’univers économique du capitalisme s’organise autour d’une tendance au toujours plus qui débouche sur un mouvement d’expansion global (toujours plus de capitalisme) ; il s’organise aussi autour d’habitudes et d’institutions qui, tout à la fois, expriment et stimulent un tel impératif d’accroissement illimité.
Pourquoi ces deux caractéristiques ? Parce que la société capitaliste abrite des «puissances autonomes» (des mondes propres, tels que l’univers de la finance, des entreprises, des dispositifs techniques, etc.) qui, sur la base de la logique du profit, visent inexorablement leur reproduction élargie. Elles trouvent les moyens de poursuivre cette fin en entrant en synergie les unes avec les autres.
Ces puissances, devenues trop autonomes, trop remuantes, trop imbues d’elles-mêmes par rapport aux intérêts humains les plus généraux et les plus importants nous dépossèdent de notre capacité de vivre et d’agir. Une telle approche permet de comprendre la nature du «néocapitalisme» : l’âge où ces puissances autonomes se présentant sous une forme décomplexée, exigent de toute la vie sociale et psychique qu’elle se cale sur leurs exigences propulsives d’accélération et de performance.

Entretiens avec/ et textes de Stéphane Haber
L’aliénation comme dépossession des besoins vitaux
Une crise globale qui attend encore sa résolution
Du néolibéralisme au néocapitalisme ? Quelques réflexions à partir de Foucault

Le genre est-il (in)traduisible ?

Nous soutenons la conférence organisée parJudith-Butler
la section d’anglais et le centre en Etudes Genre (Liege)

avec  Judith Butler
Professeure dans les départements de rhétorique
et de littérature comparée de l’Université de Berkeley

Mercredi 13 novembre, 17h15
Anthropole, 2024

Judith Butler est née le 24 février 1956 dans une famille juive pratiquante. Elle est professeure dans les départements de rhétorique et de littérature comparée de l’Université de Berkeley à San Francisco. Sa thèse en philosophie portait sur les réflexions hégéliennes au vingtième siècle en France. Elle a contribué à mettre en question le féminisme occidental pour l’ouvrir aux théories queer et aux études de genre. Elle est politiquement engagée et membre aujourd’hui du comité de parrainage du Tribunal Russel sur la Palestine, dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Il est notoirement difficile de traduire le concept de gender (genre) dans plusieurs langues. Cette difficulté soulève la question de ce que recouvre précisément ce terme, et d’une difficulté ou énigme inhérente à celui-ci. Si l’on conçoit le genre non pas simplement comme une catégorie culturelle, mais plutôt comme une assignation à être (assignment), il s’ensuit/en résulte que le genre s’inscrit (takes place) dans le cadre d’une scène d’adresse/d’interpellation (a scene of address) : quelqu’un ou une institution donne un nom/nomme (delivers a name), et celui-ci doit être investi, approprié, résisté ou retravaillé par celui, celle-s ou ceux auxquels il s’adresse. Cette scène de traduction, comme l’a proposé Jean Laplanche, est l’une des manières de penser l’« interpellation » de ce type. Dès lors, en quoi cela permet-il de penser autrement l’ ‘intraduisibilité’ du genre, si celui-ci est envisagé comme une fonction de la traduction et de l’interpellation ? Peut-on refuser le genre ? Si oui, à quel prix et avec quelles conséquences ?

Affiche de la Conférence
Le genre est-il (in)traduisible ?

Dossier sur Judith Butler
Judith Butler pour débutant et entretien

 

Jeux vidéos: une culture sexiste ?

Conférence-débatGeeks
avec  Mar_Lard
Gameuse féministe et auteure de nombreux articles web sur le sexisme dans la culture geek

Exceptionnellement
LUNDI 11 novembre, 17h1
5
Géopolis, 2129

Les jeux vidéo constituent un média de plus en plus connu et pratiqué, dont beaucoup d’adeptes forment des communautés de jeux. On pointe souvent du doigt la violence dans les jeux vidéos, mais l’on parle plus rarement de la représentation des femmes qu’ils véhiculent. Tantôt victimes et trophées, tantôt objets de fantasme masculin hétérosexuel, les personnages féminins véhiculent de nombreux stéréotypes sur les femmes. Une grande partie de la communauté des joueurs semble aveugle au problème, même lorsque ce sexisme se retrouve dans les interactions avec les joueuses. Plutôt que de tenter de l’analyser ou d’y remédier c’est un déferlement de déni qui s’abat sur toute personne qui ose pointer du doigt ce problème. Comment identifier et venir à bout de ce phénomène ?Pour y répondre, le Groupe Regards Critiques a décidé d’inviter Mar_Lard. Cette dernière a écrit un dossier complet sur le sexisme dans ce média. Cette conférence-débat permettra d’entendre les arguments de Mar_Lard et de discuter des moyens de supprimer ce sexisme dans un média largement présent dans la société.

Texte de Mar_Lard
Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier

Video Feminist Frequency
The Tropes vs Women in Video Games project aims to examine the plot devices and patterns most often associated with female characters in gaming from a systemic, big picture perspective.

 

 

L’évolution des grands groupes de presse en Suisse: Qui forme l’opinion ?

Discussion avecTamedia
Yves Sancey
Syndicaliste dans le secteur des médias
et docteur en science politique

Jeudi 31 octobre, à 17:15h
Géopolis, salle 2137

Pour faire suite à la diffusion du documentaire « Les nouveaux chiens de garde » qui traite des collusions entre les médias français et le pouvoir politique, cette séance vise à comprendre quelle est la situation en Suisse. Par l’analyse de l’évolution des grands groupes de presse en Suisse de ces dernières années, nous discuterons avec Yves Sancey de comment et qui forme l’opinion en Suisse.

Documentation et articles d’Yves Sancey
Carte de l’empire Tamedia
Dossier sur l’empire Tamedia

Faiseurs d’opinion
Licenciements à Edipresse
Presse et Publicité
Profits et licenciements
Rachat d’Edipresse par Tamedia et rentabilité