Racisme et islamophobie d’Etat : de la justification du système colonial à celle de l’Europe forteresse

Jeudi 22 octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224europe forteresse

Conférence présentée par David PIJOAN, militant anti-raciste et membre du NPA en France.

Les militant-e-s engagé-e-s dans les luttes de solidarité avec les migrant-e-s dénoncent souvent des “lois racistes” sur l’immigration ou même un “Etat raciste”.

Mais comment entendre ces formules ? Le racisme n’est-il pas une réaction individuelle, un délit sanctionné , justement, par la loi ? Pourquoi le racisme fait-il bien système dans nos sociétés ? ll faut se pencher sur notre histoire : sans lui comment justifier l’esclavage et la colonisation ou l’expansion impérialiste du capitalisme européen ?

Enfin, l’islamophobie n’est elle pas un des nouveaux visages de ce racisme, point commun de toutes les droites extrêmes ou populistes en ascension actuellement en Europe ?

Des soulèvements populaires au Moyen Orient et Afrique du Nord à la crise des réfugiés

Jeudi 15crise des réfugiés octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224

Conférence présentée par JOSEPH DAHER, docteur en développement de l’université School of Oriental African Studies (SOAS), Londres, et assistant à l’université de Lausanne, et membre de solidaritéS et du Courant de la Gauche Révolutionnaire en Syrie.

L’enthousiasme du début des soulèvements populaires en 2011 après la chute des dictateurs Ben Ali et Mubarak, respectivement en Tunisie et en Egypte, a progressivement laissé la place aujourd’hui à des frustrations et certains mêmes du désespoir. Retour des anciens régimes, répressions, montée du fondamentalisme religieux et des tensions confessionnelles, guerres, etc… dominent les scènes politiques de la région.

La crise des millions de réfugiés, qui a été couvert massivement cet été dans l’espace médiatique européen, est présentée le plus souvent comme une conséquence de l’anarchie provoquée par les soulèvements populaires de 2011 et qui pour certains se sont transformés dans des guerres civiles comme en Lybie et en Syrie. Un certain nombre d’analystes et de représentants de différents gouvernements occidentaux parlent désormais d’ailleurs de la nécessité de coordonner et de négocier avec le régime Assad et ses alliés de la Russie et de la République Islamique d’Iran pour régler le problème de l’afflux de réfugiés en provenance de Syrie en mettant un terme au problème de l’Etat Islamique, considéré le responsable principal du départ de millions de personnes de leurs foyers.

Quel lien entre les processus révolutionnaires au Moyen Orient et en Afrique du Nord et la crise des réfugiés? Qui sont les principaux responsables du départ de millions de personnes de leurs maisons ? Quelles solutions pour sortir de cette crise?

Le collectif R à Saint-Laurent: défense des réfugié.e.s sur fond de crise migratoire

Jeudi 1er octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224

les bateaux coulent

Conférence présentée par Pierre Conscience, militant du Collectif R, membre du Groupe Regards Critiques et de solidaritéS Vaud.

Le 8 mars dernier, lorsque le Collectif R ouvrait un refuge dans l’église de St-Laurent pour y protéger des personnes menacées de renvoi, il sortait dans la foulée un manifeste condamnant l’application des accords de Dublin, dans le canton de Vaud. Ces accords permettent aux autorités suisses de renvoyer sans entrée en matière des migrant.e.s vers des pays de transit comme L’Italie ou la Hongrie, dans lesquels ‘ils/elles n’ont parfois jamais mis les pieds, et où les conditions de vie pour les réfugié.e.s prennent de plus en plus les contours d’une grave crise humanitaire.

Aujourd’hui, après six mois d’existence, le Collectif R a obtenu une première victoire: plusieurs migrant.e.s en lutte ont, grâce au refuge, échappé à un renvoi forcé, et entrent en procédure d’asile ordinaire. Cependant, la machine inhumaine des renvois-Dublin menacent encore des dizaines de personnes. Dans un contexte de crise migratoire profonde dans toute l’Europe, la Confédération perdure une politique d’asile mortifère à l’égard de centaines de personnes fuyant la guerre, les persécution ou la misère. Face à cet immobilisme, et dans un contexte où les accords de Dublin sont en train de sauter dans toute L’Europe, la lutte du refuge de St-Laurent semble plus que jamais ancrée dans l’actualité.

Comment est né le projet d’un refuge pour protéger des migrant.e.s? Quelles formes revêt la lutte du Collectif au quotidien? Quelles perspectives pour ses militant.e.s et les réfugié.e.s dans les mois venir?

Racisme d’Etat: La Suisse et sa politique migratoire sur fond de crises

Jeudi 24 septembre, 17h15
Géopolis, salle 2207

affiche du 24 septembre

Avec Jean-Michel Dolivo, député, avocat et membre de solidaritéS Vaud.

Pourquoi parler de racisme d’état, d’islamophobie et de discriminations dans la patrie dépositaire des Conventions de Genève et qui a la responsabilité de faire respecter le droit international humanitaire dans des situations concrètes de conflit??

Car dans la réalité, la Suisse est très loin de cette image de garante du droit international et du respect des Droits humains pour tous et toutes…

En Suisse, le racisme d’Etat est inscrit dans la loi: jusqu’en 2008, la loi fixait, noir sur blanc, que les autorités devaient tenir compte du «?degré de surpopulation étrangère?» lorsqu’elles délivraient une autorisation de séjour. Aujourd’hui, la loi utilise pudiquement (!) l’expression «?d’évolution socio-démographique?»…

La conseillère fédérale en charge des questions de migration et d’asile, la socialiste Simonetta Sommaruga, a mis en place des centres fédéraux de procédure pour accélérer les renvois et veut augmenter massivement le nombre de centres de détention administrative pour enfermer les migrant·e·s en situation irrégulière.

La Méditerranée est devenue le plus grand cimetière marin du monde, La Suisse, comme l’Europe forteresse, porte une lourde responsabilité dans ce drame. Ces migrant-e-s sont les premières victimes des désordres du monde, avec leurs cohortes de misère, leurs guerres fabriquées pour asseoir la domination des puissants et leurs gouvernements totalement corrompus, à la solde des intérêts des Etats occidentaux.

Quelles sont les logiques des politiques migratoires mises en œuvre en Suisse ou en Europe?? Quels sont les rapports de ces politiques avec la crise économique et sociale qui se développe aujourd’hui?? Pourquoi le racisme se développe aujourd’hui avec une telle force??

La situation et les droits des réfugié-e-s en Suisse

Mercredi 15 avril, 17h15
Anthropole, salle 2055

Banderole Renvoi DublinDiscussion avec Dario Lopreno, membre du SSP, militant en défense des droits des immigré·e·s de longue date et témoignages de membres du collectif R.

Quelle est la situation des requérant·e·s d’asile en Suisse? Que contiennent les accords de Dublin? Pourquoi et qui migre? Quelles sont les pratiques de la Suisse en matière d’asile? Quels droits et quelle solidarité défendre?

Depuis le 8 mars, un collectif de migrant·e·s menacé·e·s de renvoi et de personnes solidaires occupent l’Eglise de Saint-Laurent à Lausanne. Ils appellent les autorités à ne pas appliquer les renvois tels que prévus par les accords de Dublin.

Un groupe d’étudiant·e·s organise à l’Université des activités en solidarité, dont cette discussion.

 En 2014, plus de 3500 migrant·e·s sont morts en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. Depuis le début de l’année, il n’y a guère de semaine sans que ne s’ajoute de nouvelles victimes. La demande d’asile de ceux et celles qui parviennent en Europe doit, en vertu des accords dits de Dublin, être traitée par le premier Etat traversé, dit «Etat responsable». En réalité, il s’agit d’une véritable «loterie» en raison des disparités de traitement et de respects des droits. Pire, les interdictions de travailler, la marginalisation voire la «rétention» font partie du quotidien de milliers de migrant·e·s.

La Suisse est signataire des accords de Dublin. Comme elle est rarement, en raison de sa position géographique, «Etat responsable du traitement des demandes», elle procède à de nombreux renvois. Ainsi, en 2014, «sur les 8590 personnes [renvoyé·e·s], quelque 6000 demandeurs d’asile ont été déboutés de force, escortés par la police jusqu’à l’avion, et 252 requérants ont dû prendre un vol spécial» (Le Temps, 9.02.2015).

Collectif Unil de soutien au refuge de St-Laurent

Contact: refugeunil@sud-ep.ch

Soutenu par le Groupe Regards Critiques (GRC), le Cercle la brèche.

L’islam et les musulmans dans les initiatives de l’UDC: la perpétuation du mythe du « choc des civilisations »

Jeudi 12 mars, 17h15AfficheIslam
Géopolis, salle 2121

Avec Barbara Dellwo
Doctorante à l’Institut de sciences sociales des religions contemporaines

Depuis plusieurs années, l’islam et les musulmans sont au cœur de l’agenda politique imposé par différents partis de la droite populiste identitaire en Europe, et l’UDC ne fait pas exception. Or leur manière de présenter « l’islam » comme étant incompatible avec « nos valeurs » (sous-entendu la démocratie, l’égalité des sexes, etc.) et de systématiquement remettre en question la loyauté des minorités musulmanes à l’égard de l’Etat de droit est délétère, non seulement parce qu’elle orchestre l’exclusion de ces personnes à travers un déni de démocratie, mais aussi parce qu’elle participe de la rhétorique du « choc des civilisations » entre un Occident et un Orient fantasmés, rhétorique qui est paradoxalement aussi le ferment de l’idéologie jihadiste.

Documentation

Discours Total! Le débat sur l’islam en Suisse et le positionnement de l’islam comme religion publique, Samuel Martin Behloul.

Chapitre du livre « islamophobie » de Abdellahi Hajjat et Marwan Mohammed

Sur le dernier essai de Pierre Tevanian, La Haine de la religion, La Découverte, 2013.

Interview Pierre Tevanian : Comment Marx est revu pour fonder l’islamophobie

L’islamophobie et les théories critiques du racisme

L’impasse essentialiste

Islamophobie et orientalisme inversé

Débat autour de la burqa

Allemagne: qu’est-ce que PEGIDA? Un mouvement contre les musulmans et l’islam au nom de « l’Europe chrétienne »

Le GRC soutien la Conférence organisée par le
Mouvement pour le socialisme (MPS):

Allemagne: qu’est-ce que PEGIDA?
Un mouvement contre les musulmans
et l’islam au nom de « l’Europe chrétienne »

Mardi 3 mars, 17h15
Géopolis, salle 2235

Avec Manuel Kellner
Activiste antifasciste de Francfort et rédacteur du journal SOZ

En octobre 2014 un mouvement portant le nom de Pegida a pris de l’ampleur en Allemagne. Les Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes (c’est-à-dire les Européens patriotiques contre l’islamisation de l’Occident») défilaient de plus en plus nombreux dans les rues de Dresde, avant d’être imités, avec moins de succès, dans d’autres villes allemandes. Ses revendications? L’obligation des étrangers à «l’assimilation», des attaques frontales contre le droit d’asile, la «protection» de ladite culture «judéo-chrétienne» ainsi que la «libération» du langage par rapport aux questions de genre et sur l’islam.

Au sein de Pegida, différentes mouvances de l’extrême droite allemande sont présentes. S’il s’est passablement délégitimé ces dernières semaines et que des contre-manifestations massives se sont succédé en Allemagne, la cristallisation d’un racisme latent contre les «musulmans» se fait sentir. Il cible les Allemands d’origine turque ainsi que les réfugié·e·s, entre autres de Syrie.

Que signifie l’existence de ce mouvement dans un pays présenté comme le gagnant de la crise? Quelles sont les réalités sociales et les malaises cachés d’un pays dont les élites mènent une guerre sociale en Europe, en particulier contre le nouveau gouvernement grec? Un pays dont 8 millions d’habitant·e·s (soit 10% de la population) vivent avec 700 euros par mois et qui connaît une précarisation du droit du travail.

Les tueries des 7 et 9 janvier à Paris ou les assassinats du 14 février à Copenhague encouragent l’expression ouverte de mouvements qui affirment que le «problème» actuel en Europe est la présence de musulmans. Une réalité qui se traduit en Suisse par le lancement d’une initiative contre le port de la burqa (soit la volonté d’inscrire dans la constitution une interdiction vestimentaire contre au maximum quelques dizaines de femmes) ou encore les menaces contre la mise en place d’un centre «islam et société» à l’Université de Fribourg (voir ci-bas).

Le débat avec Manuel Kellner, militant antiraciste, nous permettra, en partant de la situation en Allemagne, d’aborder ces questions.

 

On n’est pas en guerre, pas de bunker Un logement décent, ici et maintenant!

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Manifestation
Mardi 28 octobre 2014

17 h 30
Place Chauderon – Lausanne

Téléchargez le tract d’appel à la manif’

Depuis le mois d’août 2014, un collectif de demandeurs d’asile est entré en lutte pour exiger de bonnes conditions d’hébergement dans le canton de Vaud.

Epuisés par des conditions de vie profondément dégradées dans les abris PC de l’EVAM, ils ont entrepris plusieurs actions et ont exigé du Président du Conseil d’Etat et de la direction l’EVAM une négociation. Ces
demandes, malgré l’urgence, sont encore aujourd’hui restées sans réponse.

Plus de 400 requérants d’asile sont logés dans les abris de la Protection Civile gérés par l’EVAM. Ils sont contraints de vivre dans des locaux sous terre, sans fenêtre, dans des dortoirs collectifs parfois insalubres, sans intimité. L’accès à une cuisine leur est interdit.

Ces personnes sont obligées de partir chaque jour à 10h de l’abri sans possibilité d’y retourner avant le soir. Dans ces conditions, la santé mentale et physique des personnes est dégradée, le sommeil difficile.

Le droit de vivre décemment et dignement leur est refusé.

Ce collectif exige d’être logé décemment, c’est-à-dire dans un lieu de vie non souterrain. Dans l’attente de la réalisation de cette revendication légitime, ils exigent la mise en œuvre immédiate de mesures concrètes visant l’amélioration de leurs conditions de vie : l’ouverture 24h sur 24 des abris, l’accès à une cuisine qui leur assure l’autonomie et un hébergement non surpeuplé.

Nous appelons toutes et tous à soutenir la lutte exemplaire de ce collectif et à être solidaires de leurs revendications, en participant la manifestation du 28 octobre 2014.

La politique menée ici est un laboratoire de réduction des droits fondamentaux qui frappe toujours les plus faibles d’abord et qui est amenée à se généraliser.

Nous refusons que des personnes soient contraintes de vivre dans un abri PC. Un logement décent, ici et maintenant!

Soutien (23.10.14): Droit de rester, Collectif vaudois de soutien aux sans-papiers et de la côte, Solidarité sans frontières, Fédération syndicale SUD, Association de défense des chômeurs/euses, L’autre syndicat, SSP Vaud, Parti Ouvrier Populaire, Jeunes POP NE, SolidaritéS Vaud, Gauche Anticapitaliste, Organisation Socialiste Libertaire.

VENEZ et FAITES VENIR!

 

VOTATION : INITIATIVE D’ECOPOP «HALTE A LA SURPOPULATION » POUR DES RAISONS ECOLOGIQUE ? QU’EST CE QUE C’EST CETTE HISTOIRE ??!!

Jeudi 30 octobre 2014, 17h15
Salle 2227, Géopolis

Avec DANIEL SÜRI, politologue et militant du mouvement Climat et Justice sociale

Ecopop

L’association Écologie et Population a déposé, le 2 novembre 2012 devant les autorités une initiative populaire fédérale nommée « Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles ». Le peuple suisse sera amené à se prononcer sur cette initiative le 30 novembre prochain. Pour voter, il est nécessaire de connaître les enjeux de cette initiative qui vise à limiter l’immigration à un taux de 0.2% par an en moyenne. En outre, l’initiative cherche à promouvoir le malthusianisme (une politique qui promeut la restriction démographique) dans le tiers-monde, plus précisément, dans les pays bénéficiant de l’aide au développement de la Suisse. Qui sont les acteurs qui portent cette initiative ? Quelles en sont les propositions ? En quoi sont-elles dangereuses ? Pour en discuter, le GRC invite Daniel Süri, un militant forgé aux questions d’écologie dans une perspective de la gauche critique.

Proposition de textes de Daniel Süri
pour alimenter la discussion lors de la séance

« 11 milliards d’habitants sur la Terre à la fin du siècle ? », article paru dans Le Matin, 18 novembre 2014.

Intervention des Verts (Ueli Leuenberger) sur l’initiative Ecopop, 6 juin 2014.

« Faut-il limiter la croissance démographique pour préserver l’environnement ? », Fiche argumentaire de la Fondation Éducation et Développement, décembre 2012.

Gérard-François Dumont, « Fausses évidences sur la population mondiale », article paru dans Le Monde Diplomatique, juin 2011.

« L’empreinte écologique: un indicateur de durabilité controversé ». Recommandation de la Fondation Nicolas Hulot à la Commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social, juillet 2009.

 

 

NEO-EVANGELISME ET POLITIQUE: DISCUSSION AUTOUR DU DOCUMENTAIRE GOD LOVES UGANDA

Jeudi 16 octobre 2014, 17h15Christ-gauche-droite
Salle 2227, Géopolis

Avec SILVIA MANCINI, prof à l’UNIL et directrice de l’Institut Religions, Cultures, Modernité

Une semaine après la diffusion du documentaire God Loves Uganda, le GRC invite la professeure Silvia Mancini afin d’en discuter sur une base théorique plus approfondie. Les participant.e.s pourront s’exprimer ouvertement et participer à un échange riche, critique et dynamique.

Bibliographie sur le sujet proposée par Silvia Mancini

BLOCH Ernst,  Le principe d’espérance, Paris, Gallimard, 1976. et Thomas Munzer, théologien de la révolution, Paris, Les prairies ordinaires, 2012

COHN Norman,       Les Fanatiques de l’Apocalypse : millénaristes révolutionnaires et anarchistes mystiques au Moyen Âge, Paris, Payot, « Bibliothèque historique », 1983

GARCIA-RUIZ Jesus-MICHEL Patrick, Et dieu sous-traita le salut au marché. De l’action des mouvements évangéliques en Amérique latine, Paris, Armand Colin 2012.

LANTERNARI Vittorio, Mouvements religieux de liberté de salut des peoples opprimés, Maspero Paris

LÖWY Michaël, La guerre des dieux. Religion et politique en Amérique latine, éd. Du Félin, Paris, 1998

WORSLEY Peter Elle sonnera la trompette. Le culte du cargo en Mélanésie, Paris, Payot, 1977.