Projection-débat: Battre la Campagne (A Campain of Their Own)

Battre la Campagne (A Campain of Their Own): retour sur le mouvement de Bernie Sanders

Projection-débat en présence du réalisateur, Lionel Rupp
Jeudi 13 décembre 2018 de 17:15 à 20:00
Géopolis 2129

Le Groupe Regards Critiques à le plaisir de vous inviter à la projection du film: Battre la campagne (A Campain of Their Own) en présence du réalisateur Lionel Rupp. À l’issue de celle-ci nous aurons l’occasion de débattre avec lui autour d’un apéritif.

Jonathan Katz est persuadé que Bernie Sanders, candidat aux présidentielles américaines, est le seul espoir de transformation du pays. Porté par cet enthousiasme, il milite avec des milliers d’autres activistes pour le sénateur, mais alors que les primaires touchent à leur fin et que Sanders lui-même s’avoue vaincu, il n’abdique pas et accuse le parti démocrate d’avoir fraudé à de multiple reprises et d’être responsable de la défaite de celui que tout le monde appelle Bernie.

Ce film a été sélectionné dans la catégorie « Compétition Internationale Longs Métrages » dans le cadre du festival Vision du Réel 2017

Au plaisir de vous y voir nombreux/euses!

Conférence: Grand Congo et Luttes Panafricaines

Samedi 12 mai, 18h-21h30, à l’espace Dickens (4 Avenue Charles Dickens, 1006 Lausanne)

 

Lien Youtube vers la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=CCjmF7BZf0g

Dans le cadre de son cycle de conférence portant sur l’actualité des mouvements panafricains, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence-discussion intitulée « Le Grand Congo et les Luttes Panafricaines », organisée en collaboration avec la section suisse de la Ligue Panafricaine UMOJA.

Les deux Congo, s’étendant de part et d’autre du fleuve Congo, sont hélas considérés comme deux pays fondamentalement différents et quelquefois même opposés. En réalité, l’imposition du fleuve Congo comme une frontière séparant le Grand Congo en deux entités politiques, l’un regardant la France et l’autre, la Belgique, est la conséquence des rivalités des puissances colonisatrices, notamment la France et la Belgique. Cette rivalité est née de la « course au clocher » symbolisée par deux d’explorateurs, De Brazza pour le côté français et, Stanley du côté belge. Pour comprendre la tragédie actuelle vécue dans les « deux pays », il convient de saisir la genèse de leur formation, les résistances contre la pénétration et l’occupation coloniales (Simon Kimbangu, André Matswa, etc), la « décolonisation » et les figures politiques qui y ont émergé (Lumumba, la révolution de 1963 au Congo-Brazza, etc), la géopolitique des ressources extractives qui est à l’origine de l’instabilité chronique et des longues dictatures dans le Grand Congo, etc.

Pour en discuter, nous aurons le plaisir d’écouter Henda Diogène Senny, président de la LP Umoja. Son intervention sera suivie d’une discussion, et d’un apéritif.

On se réjouit de vous y retrouver !

Conférence : « La Suisse et le Cameroun durant la décolonisation (1948- 1961) »

Jeudi 26 avril 2018, 17h15-19h, salle 2129 de géopolis

Voici le lien de la vidéo de la conférence : https://www.youtube.com/watch?v=gI3XnxoUMdc

Dans le cadre de son cycle de conférences portant sur l’actualité des mouvements panafricains et des mouvements sociaux des sociétés civiles africaines, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée « La Suisse et le Cameroun durant la décolonisation (1948- 1961) », avec Idrisse Désiré Machia A Rim (Doctorant en Histoire contemporaine).

Depuis le 19e siècle, la ?Suisse? est présente au Cameroun à travers ses missionnaires, mercenaires et milieux d’affaires. Ils développent leurs activités avec la bénédiction de l’administration coloniale allemande (1884-1916). Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, la coalition franco-britannique mène une partie de son offensive au Cameroun et parvient à infliger une défaite aux troupes allemandes.
À l’issue de la conférence de Versailles, l’Allemagne perd définitivement ses colonies africaines. C’est ainsi que le Cameroun devient un territoire sous-mandat de la Société des Nations (SDN) dont l’administration est confiée à la France et à l’Angleterre, avec pour mandat principal d’assurer le développement politique, économique et social du territoire, jusqu’à la proclamation de l’indépendance. Sur le terrain, les alliés se livrent paradoxalement à la colonisation du territoire dans ses formes les plus odieuses.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le Cameroun est placé sous la tutelle de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et reste cependant sous l’administration des mêmes puissances. Ayant contribué à la libération de la France du joug allemand, le peuple camerounais attend de ses ?bourreaux? l’amélioration de ses conditions de vie. Il rêve surtout d’obtenir la liberté en signe de reconnaissance. Toutefois, Anglais et Français ruinés par la Guerre ne sont guère disposés à quitter d’aussitôt le Cameroun où ils y trouvent de bonnes opportunités d’affaires. Indignés par cette posture, les populations autochtones mettent sur pied des mouvements nationalistes. Au Cameroun oriental administré par la France, on assiste à des affrontements militaires qui aboutissent à de nombreuses pertes en vies humaines. Les spécialistes de l’histoire coloniale du Cameroun parlent d’une ?sale guerre?, comparable à celle que les troupes coloniales françaises menèrent en Algérie.
Dans cet environnement conflictogène où plane le spectre de la psychose, les ressortissants suisses présents sur le territoire camerounais se mobilisent en vue d’assurer leur sécurité. Ils bénéficient souvent de l’appui de l’administration coloniale. Mais, l’absence d’une représentation diplomatique suisse dans ce pré-carré français ne leur facilite pas toujours la tâche. Toutefois, la Confédération suisse procède rapidement à une offensive politico-diplomatique. Lorsque les indépendances sont proclamées, après l’élimination des principaux leaders nationalistes qui se poursuivra même à Genève, la Suisse a déjà assuré la sauvegarde de ses intérêts au Cameroun. Sur le plan commercial, elle a su tirer profit de la ?colonie? des voisins européens.
On se réjouit de vous y retrouver nombreux.se.s !

Le GRC

Conférence: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question »

Jeudi 19 avril 2018, 17h15-19h, géopolis 2129

Dans le cadre de son cycle de conférence sur l’actualité des mouvements féministes, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question ».

De la Pologne au Salvador en passant par les Etats-Unis, nous assistons à une remise en question des droits sexuels et reproductifs et du principe de liberté à disposer de son propre corps. Si l’autonomie corporelle et reproductive des femmes et des personnes ayant un utérus a toujours été un sujet de débat public, dépossédant le plus souvent les premières concernées de leur agentivité quant à leurs choix, l’on assiste depuis quelques années à une cristallisation et à un durcissement des positions conservatrices sur ces questions, durcissement porté par des mouvements politiques réactionnaires, soutenu par un contexte de précarisation économique et de racisme, transphobie et validisme structurels. Quelles conséquences ces menaces sur les droits sexuels et reproductifs ont-elles sur les personnes concernées, notamment sur celles structurellement déjà marginalisées et quelles stratégies de mobilisation en réponse à ces menaces constantes sont possibles?
Pour en discuter nous aurons le plaisir d’accueillir Paola Salwan Daher, représentante du plaidoyer auprès de l’ONU au centre pour les droits reproductifs et militante féministe.
On se réjouit de vous y voir nombreux.ses!

Le GRC

Projection/débat : « Trading Paradise », en présence du réalisateur

MARDI 13 MARS 2018 17H15 SALLE GÉOPOLIS 1628

Le réalisateur Daniel Schweizer s’attaque à un dossier qui pourrait éclabousser la Suisse d’un nouveau scandale: les pratiques des négociants en matières premières. Une grande partie de ce commerce mondial est pilotée par des entreprises installées à Zoug ou Genève, 20 à 30% des matières premières échangées dans le monde le seraient par des sociétés suisses. Elles sont connues pour le peu d’impôts qu’elles y paient et pour leur mépris des politiques environnementales en vigueur dans les pays d’extraction.
Par une enquête de terrain menée aux quatre coins du monde, TRADING PARADISE révèle les dessous de ces activités, alerte le public et ouvre le débat nécessaire sur la responsabilité éthique de ces entreprises dans le contexte du néo-libéralisme globalisé.

La projection sera suivie d’une discussion avec le réalisateur.

Pour plus d’information sur le film:
https://cineworx.ch/movie/trading-paradise/

Nous vous attend nombreu·x·ses !
Le Groupe Regards Critiques

Événement organisé par le Groupe Regards Critiques (GRC) en collaboration avec NON au sommet des pilleurs et pollueurs à Lausanne en marge du Forum contre le sommet des pilleurs et des polleurs:
https://www.facebook.com/events/1820363211369191/
https://stop-speculation.ch/

Projection/ discussion

Jeudi 1er mars, salle 2129 (géopolis), 17h15-19h30

Le GRC a le plaisir de vous inviter à une projection et une discussion du film « Tierra Negra – Viaje en territorio afro-colombiano » (en español avec sous-titres en anglais), en présence du réalisateur Attilio Bernasconi.

« Tierra negra » : Terre noire. Parce que noir.e.s sont les habitant.e.s du nord du Cauca, région du sud-ouest colombien. Ici, depuis 400 ans, vivent les descendant.e.s d’africain.e.s volé.e.s de leurs pays et amené.e.s de l’autre côté de l’océan pour travailler dans des plantations et des mines. Après avoir combattu pour leur liberté, ces femmes et ces hommes luttent désormais pour pouvoir demeurer sur ces terres héritées de leurs ancêtres, aujourd’hui menacées par les grands intérêts capitalistes.

La projection sera suivie d’un apéro proposé par le GRC et d’une discussion avec le réalisateur, tant sur le film que sur l’actualité sociale et politique de la Colombie.

On vous attend nombreux.se.s !
Le GRC

Cycle de conférences : actualité des mouvements panafricains

Ce semestre, le Groupe Regards Critiques a décidé de modifier un peu sa formule et d’organiser deux cycles de conférences, l’un sur les mouvements féministes, et l’autre sur l’actualité des résistances panafricaines. Face au constat selon lequel les sociétés, institutions et luttes africaines ne sont pas considérées au sein de l’université (ou lorsqu’elles le sont, on les réduit au statut d’objet de politiques de développement), le GRC a souhaité ouvrir une discussion et une réflexion collectives sur l’actualité des mouvements sociaux des sociétés civiles africaines.
Comment parler de l’Afrique depuis l’Occident, et ce, sans aboutir à une vision essentialisée, réductrice et anhistorique des enjeux sociaux, politiques, et économiques qui traversent le continent ? Comment rendre compte de cette diversité tout en considérant les trajectoires et problématiques communes auxquelles ces pays ont été confrontés ?
Plus qu’une réponse à ces questions, les quelques conférences que nous allons vous proposer au cours du semestre espèrent ouvrir un dialogue, et encourager les membres du corps universitaire, les militant.e.s et sympathisant.e.s à réfléchir à ces enjeux, et à davantage considérer les luttes des sociétés civiles africaines comme étant des processus politiques à part entière, dignes d’être discutés au sein de nos espaces, tant universitaires que militants.

En image : action au Burkina Faso au cours de laquelle des militant.e.s ont renommé la plus grande avenue de Ouagadougou. De boulevard Charles de Gaulle, elle a été rebaptisée boulevard Thomas Sankara à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron.

La Suisse coloniale et esclavagiste : rencontre avec le collectif Cooperaxion

Jeudi 30 novembre 2017, 17h15, salle 2121 de géopolis.

Le GRC a le plaisir de vous convier à une conférence intitulée « La Suisse coloniale et esclavagiste : rencontre avec le collectif Cooperaxion« .

L’arrivée des européens aux Amériques et en Afrique, la soumission des populations locales et le système colonial qui s’est instauré dans ces espaces a façonné notre société. Malgré sa disparition (au moins nominale) ses conséquences, son idéologie et sa mission civilisatrice persistent jusqu’à nos jours. Même si elle n’a pas été une puissance coloniale ou maritime, la Suisse a été profondément impliquée dans le vaste réseau Européen de commerce colonial, a contribué à sa manutention et a ainsi été marquée par son discours. 

A travers de son projet en Suisse, le collectif Cooperaxion s’interroge sur les vestiges du colonialisme en Suisse et cherche à sensibiliser l’opinion publique sur l’implication de la Suisse et des personnalités suisses dans le système colonial et sur ses conséquences.

Cooperaxion est une fondation active au Brésil, au Libéria et en Suisse depuis plus d’une décennie. Elle promeut à travers des projets concrets la responsabilité sociale sous les anciennes routes du commerce transatlantique d’êtres humains et de marchandises.

Ces trois pays sont différemment marqués par les conséquences du système colonial. Au Brésil, Cooperaxion est alliée à neuf communautés quilombolas dans leur lutte pour la reconnaissance de leur territoire et pour des nouvelles perspectives sociales et économiques locales. Au Libéria, en partenariat avec les organisations locales YOCADS et Green Cities, Cooperaxion s’engage dans la promotion sociale et économique de la jeunesse des communautés urbaines à Monrovia. En Suisse, à travers des visites guidées, des événements et des cartes interactives, Cooperaxion développe un projet d’éducation et procure sensibiliser l’opinion publique sur l’implication de la Suisse et des personnalités suisses dans le système colonial et ses conséquences.

Venez nombreux.se.s !

Le GRC

Conférence/discussion : « les luttes de l’immigration, une force politique autonome ? »

Le jeudi 23 novembre 2017, 17h15, géopolis 2121.

Le Groupe Regards Critiques a le plaisir d’inviter deux militant.e.s du Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, et vous convie donc à une séance qui portera sur les luttes de l »immigration en France.

Plus précisemment, ces deux militant.e.s viendront présenter le FUIQP, puis il s’agira de discuter de l’articulation de l’oppression de classe, de race, et de sexe, et de la possibilité de construction d’une force politique autonome des immigrations et des quartiers populaires.

On se réjouit de vous y retrouver !

Le GRC

Hezbollah: l’économie politique du parti de Dieu

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée :

Hezbollah: l’économie politique du parti de Dieu

Avec Joseph Daher, docteur en développement à l’université de la «School of Oriental and African Studies», Londres, assistant doctorant à l’Université de Lausanne, et fondateur du blog Syria Freedom Forever

Peu de partis politiques ont été aussi mal compris, ou aussi fermement condamné, comme le Hezbollah libanais. Joseph Daher présentera son livre « Hezbollah : the political economy of the party of God » qui met en avant une nouvelle façon de voir le Hezbollah: à travers le prisme de l’économie politique.

En dépassant les approches les plus courantes sur le parti libanais qui se concentrent sur le discours religieux ou des questions militaires, Joseph Daher tente d’analyser le parti dans sa globalité dans un contexte politique et socio-économique spécifique.

Le livre observe également les liens historiques du parti avec son sponsor principal, l’Iran, ses médias et sa diffusion culturelle, et son rapport avec les politiques économiques occidentales, et le système politique confessionnel libanais. L’auteur porte une attention particulière sur les positions du parti concernant les droits des travailleurs-euses et les questions relatives aux femmes

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)