Conflit russo-ukrainien: L’impérialisme résurgeant et l’oubli de l’internationalisme

UkraineJeudi 6 novembre 2014, 17h15
Salle 2227, Géopolis

Avec  Hanna Perekhoda, étudiante à la faculté des SSP, originaire de Donetsk (Ukraine)

Et Kirill Buketov, un des fondateur du KAS-KOR (Confédération anarco-syndicaliste) en Russie dans les années 1980, syndicaliste à l’UITA (Internationale des travailleurs de l’agroalimentaire) et collaborateur du Global Labour Institute.

Dès le début du mouvement de l’Euromaïdan et jusqu’aux derniers événements dans le Donbass, la crise en Ukraine reste un des sujets centraux des nombreux débats politiques. L’annexion scandaleuse et illégitime de la Crimée par la Russie ainsi que le son soutien constant fourni aux forces séparatistes de l’Est de l’Ukraine représentent le plus sérieux des défis pour le système international depuis la fin de la guerre froide.  C’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu’en Europe l’Etat emploie la force pour envahir une partie du territoire d’un autre Etat sous prétexte de la défense de sa minorité nationale. Quelles sont les raisons de cette crise politique et de la guerre non déclarée entre l’Ukraine et la Russie? La paix en Europe, est-elle acquise pour toujours? Quel est le rôle de la société civile européenne et de la gauche internationaliste dans la résolution de ce conflit et l’instauration d’une paix juste et durable sur le continent européen?

Documentation
Hanna Perekhoda, « La liberté et l’identité sociale dans le Donbass », Inprecor, N° 607-608 août-septembre 2014.

Kirill Buketov: The Gendarme’s Return

Interview de Kirill Buketov, « Dans la rue contre la guerre en Ukraine », 3 octobre 2014

Stephen F. Cohen, « Hérétiques contre faucons », Le Monde Diplomatique, octobre 2014

Catherine Samary, « Crise ukrainienne : sortir de la logique des camps, pour l’autodétermination des peuples », 12 septembre 2014

Actions-Critiques – Pétition: « Russie : Libérez Koltchenko ! militant antifasciste ukrainien de Crimée »

Chronique de Michael Warschawski, 20 juillet 2014

Chronique de Michael Warschawski, 20 juillet

L'Etat hebreu: Vers le fascisme

Au cours des 45 dernieres annees j'ai participe a de tres nombreuses manifestations, de petits rassemblements faits de quelques irreductibles a des manifestations de masses ou nous etions plus de 100,000; des manifestations calmes, voire festives et des manifestations ou nous avions ete attaques par des groupes de droite voire par des passants. J'ai pris des coups, j'en ai rendus, et il m'est arrive, surtout quand j'avais des responsabilites, d'etre nerveux. Mais je ne me souviens pas avoir eu peur.
Mobilise – en fait détenu en prison militaire pour avoir refuse de rejoindre mon unité qui devait aller au Liban – je n'ai pas participe, en 1983, a la manifestation ou a été assassine Emile Grunzweig, par contre j'ai été responsable du service d'ordre de la manifestation qui un mois plus tard, traverse Jerusalem pour commemorer cet assassinat. Nous y avons connu l'hostilite et la brutalite des passants, mais la non plus je n'ai pas eu peur, conscient que cette hostilite d'une partie des passants ne depasserait pas une certaine ligne rouge, qui pourtant avait ete transgressee un mois plus tot.
Cette fois j'ai eu peur.
Il y a quelques jours nous etions quelques centaines a manifester au centre ville de Jerusalem contre l'agression a Gaza, a l'appel des "Combattants pour la Paix", A une trentaine de metres de la, et separes par un impressionnant cordon de policiers, quelques dizaines de fascistes qui eructent leur haine ainsi que des slogans racistes. Nous sommes plusieurs centaines et eux que quelques dizaines et pourtant ils me font peur: lors de la dispersion, pourtant protégée par la police, je rentre chez moi en rasant les murs pour ne pas être identifie comme un de ces gauchistes qu'ils abhorrent.
De retour a la maison, j'essaie d'identifier cette peur qui nous travaille, car je suis loin d'etre seul a la ressentir. Je realise en fait qu'Israel 2014 n'est plus seulement un Etat colonial qui occupe et reprime les Palestiniens, mais aussi un Etat fasciste, avec un ennemi interieur contre lequel il y a de la haine.
La violence coloniale est passe a un degre superieur, comme l'a montre l'assassinat de Muhammad Abou Khdeir, brule vif (sic) par 3 colons; a cette barbarie s'ajoute la haine envers ces Israeliens qui precisement refusent la haine envers l'autre. Si pendant des generations, le sentiment d'un "nous" israeliens transcendait les debats politiques et – a part quelques rares exceptions, comme les assassinats d'Emile Grunzweig puis de Yitshak Rabin – empechaient que les divergences degenerent en violence meurtriere, nous sommes entres dans une periode nouvelle, un nouvel Israel.
Cela ne s'est pas fait en un jour, et de meme que l'assassinat du Premier Ministre en 1995 a été precede d'une campagne de haine et de deligitimation menee en particulier par Benjamin Netanyahou, la violence actuelle est le resultat d'une fascisation du discours politique et des actes qu'il engendre: on ne compte plus le nombre de rassemblements de pacifistes et anti-colonialistes israeliens attaques par des nervis de droite.
Les militants ont de plus en plus peur et hesitent a s'exprimer ou a manifester, et qu'est-ce que le fascisme si ce n'est semer la terreur pour desarmer ceux qu'il considere comme illegitimes?
Sur un arrière fond de racisme lâché et assumé, d'une nouvelle legislation discriminatoire envers la minorite palestinienne d'Israel , et d'un discours politique belliciste formate par l'ideologie du choc des civilisations, l'Etat hebreu est en train de sombrer dans le fascisme.

L’Etat hebreu: Vers le fascisme

Au cours des 45 dernieres annees j’ai participe a de tres nombreuses manifestations, de petits rassemblements faits de quelques irreductibles a des manifestations de masses ou nous etions plus de 100,000; des manifestations calmes, voire festives et des manifestations ou nous avions ete attaques par des groupes de droite voire par des passants. J’ai pris des coups, j’en ai rendus, et il m’est arrive, surtout quand j’avais des responsabilites, d’etre nerveux. Mais je ne me souviens pas avoir eu peur.
Mobilise – en fait détenu en prison militaire pour avoir refuse de rejoindre mon unité qui devait aller au Liban – je n’ai pas participe, en 1983, a la manifestation ou a été assassine Emile Grunzweig, par contre j’ai été responsable du service d’ordre de la manifestation qui un mois plus tard, traverse Jerusalem pour commemorer cet assassinat. Nous y avons connu l’hostilite et la brutalite des passants, mais la non plus je n’ai pas eu peur, conscient que cette hostilite d’une partie des passants ne depasserait pas une certaine ligne rouge, qui pourtant avait ete transgressee un mois plus tot.
Cette fois j’ai eu peur.
Il y a quelques jours nous etions quelques centaines a manifester au centre ville de Jerusalem contre l’agression a Gaza, a l’appel des « Combattants pour la Paix », A une trentaine de metres de la, et separes par un impressionnant cordon de policiers, quelques dizaines de fascistes qui eructent leur haine ainsi que des slogans racistes. Nous sommes plusieurs centaines et eux que quelques dizaines et pourtant ils me font peur: lors de la dispersion, pourtant protégée par la police, je rentre chez moi en rasant les murs pour ne pas être identifie comme un de ces gauchistes qu’ils abhorrent.
De retour a la maison, j’essaie d’identifier cette peur qui nous travaille, car je suis loin d’etre seul a la ressentir. Je realise en fait qu’Israel 2014 n’est plus seulement un Etat colonial qui occupe et reprime les Palestiniens, mais aussi un Etat fasciste, avec un ennemi interieur contre lequel il y a de la haine.
La violence coloniale est passe a un degre superieur, comme l’a montre l’assassinat de Muhammad Abou Khdeir, brule vif (sic) par 3 colons; a cette barbarie s’ajoute la haine envers ces Israeliens qui precisement refusent la haine envers l’autre. Si pendant des generations, le sentiment d’un « nous » israeliens transcendait les debats politiques et – a part quelques rares exceptions, comme les assassinats d’Emile Grunzweig puis de Yitshak Rabin – empechaient que les divergences degenerent en violence meurtriere, nous sommes entres dans une periode nouvelle, un nouvel Israel.
Cela ne s’est pas fait en un jour, et de meme que l’assassinat du Premier Ministre en 1995 a été precede d’une campagne de haine et de deligitimation menee en particulier par Benjamin Netanyahou, la violence actuelle est le resultat d’une fascisation du discours politique et des actes qu’il engendre: on ne compte plus le nombre de rassemblements de pacifistes et anti-colonialistes israeliens attaques par des nervis de droite.
Les militants ont de plus en plus peur et hesitent a s’exprimer ou a manifester, et qu’est-ce que le fascisme si ce n’est semer la terreur pour desarmer ceux qu’il considere comme illegitimes?
Sur un arrière fond de racisme lâché et assumé, d’une nouvelle legislation discriminatoire envers la minorite palestinienne d’Israel , et d’un discours politique belliciste formate par l’ideologie du choc des civilisations, l’Etat hebreu est en train de sombrer dans le fascisme.

La mise à mort du travail

Projection d’extraits de « La mise à mort du travail » de Jean-Robert Viallet

Jeudi 15 mai à 17:15,
Géopolis 2137

Cette série de trois opus – aliénation, destruction et dépossession – explore les méthodes de gestion dans l’entreprise en alliant rigueur sociologique et enquête journalistique. Le réalisateur dépasse l’habituelle accumulation de témoignages pour mener une enquête d’investigation d’une réelle force documentaire.

 

Quelle prison pour quelle société?

thor_pdProjection du documentaire « Thorberg » Jeudi 20 mars, 17:15, Géopolis 2137

Le réalisateur Dieter Fahrer s’est immergé durant trois ans dans le pénitencier bernois de Thorberg. Il tire le portrait de sept personnes qui y sont détenues. En nous faisant entrer dans leur histoire personnelle, il nous permet, non seulement de prendre conscience de ce qu’est le quotidien de l’emprisonnement dans un établissement de haute sécurité, mais également de nous interroger sur les conséquences de cette manière qu’a la société de seprotéger.
Prix du meilleur film documentaire en langue allemande à la 36e semaine du film de Duisburg, 2012. Nominé meilleur documentaire” au Prix du cinéma suisse 2013. 

Plus d’infos sur le film:

Le site du film en français
une interview du réalisateur sur la RTS
la bande-annonce sur youtube

Plus d’infos sur Foucault, la prison d’aujourd’hui:

Programme avec toutes les évènements

 

Crise du logement: pas une fatalité!

Jeudi 13 mars 2014, 17h15, Géopolis 2137

Discussion autour de l’ouvrage « Crise du logement.
Locataires et habitants prenez votre sort en main! » (Éditions d’en bas, 2013), avec les auteur-e-s Jean-Michel Dolivo, avocat, Catherine Mathez, libraire et membre de collectif Druey 22-30, et Urs Zuppinger, architecte et urbaniste.

Pour une large majorité de la population, la crise est bien réelle: la recherche d’un logement à loyer abordable tient du parcours du combattant. Il est temps, pour les auteur-e-s de ce livre récent, que les locataires et les habitants entrent en résistance!

Les luttes collectives se multiplient depuis peu et montrent qu’il vaut la peine de se défendre solidairement. En contestant la place accordée dans ce domaine aux lois du marché et à la propriété privée du sol, on peut faire bouger les politiques publiques du logement et d’aménagement du territoire, dans un sens favorable à nos intérêts de locataires et d’habitants.

Un Oui à l’UDC le 9 février contre l’ « immigration demasse » MAIS pour quelles conséquences ?!

9-fevrier-votation-immigration-jeunes-erasmus-horizon-et_007Conférence-débat
Avec Claude Calame, directeur d’études émérite, Écoles des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris et anciennement professeur de langue et littérature grecques à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne.

Mardi 11 mars, 17h15
Géopolis, 2227 (et non pas 2137 comme mentionné sur les affiches)

L’acceptation de l’initiative «?Contre l’immigration de masse?» par 50,3?% du corps électoral représente un succès important pour l’UDC et la politique migratoire qu’elle préconise, fondée sur la préférence patronale, la limitation des droits des mi­grant·e·s, le racisme d’Etat, entendu comme «?défense de l’identité nationale contre une altération excessive?», ainsi que l’autonomie de décision des autorités suisses et la renégociation des traités internationaux.

Quelles vont être les conséquences du vote du 9 février, notamment pour le programme Erasmus et pour la recherche à l’Université ? Alors que SUD étudiants, précaires s’apprête à lancer une mobilisation sur la question, le GRC invite Claude Calame afin de discuter des enjeux de ce vote, de la politique migratoire helvétique et du rôle qu’y joue l’UDC.

Article de Claude Calame paru sur le blog de Mediapart:
La Suisse, l’Europe et l’«immigration de masse»

 

La coupe est pleine ! Les désastres économiques et sociaux des grands événements sportifs

JO2Conférence-débat

Avec Julie Duchatel, représentante du CETIM et Alexandre Mariéthoz, porte-parole romand de Solidar Suisse.

Jeudi 27 février, 17h15
Géopolis, 2137

Les jeux olympiques de Sotchi et le Mundial, qui se tiendra au Brésil en juin-juillet prochain, sont l’occasion de nous pencher sur les conséquences économiques et sociales de ces gigantesques évènements sportifs. Le GRC fait donc appel au Centre Europe-Tiers Monde qui vient de publier un ouvrage collectif sur le sujet, La coupe est pleine ! Les désastres économiques et sociaux des grands événements sportifs, ainsi  qu’à l’ Oeuvre suisse d’entraide ouvrière qui lutte contre les inégalités Nord/Sud pour discuter des désastres engendrés par ces évènements.

Destructions de quartiers, expulsions, expropriations, opérations foncières, rythme et cadences infernales imposées aux travailleurs du bâtiment, juridiction d’exception, délimitation de zones d’exclusion commerciales, explosion des dépenses et des dettes, corruption… tout cela au nom du sport et de la compétition ? Cela suffit !

Pourquoi si peu de leçons sont tirées de l’organisation de ces grands événements sportifs ? Qui en sont les véritables profiteurs ? Pourquoi est-ce nécessaire de les analyser à travers une grille de lecture critique de la mondialisation néolibérale ?

A lire:
Introduction et Table de matières de La Coupe est pleine !

Les droits des personnes « rom » en situation précaire

Présentation, puis discussion avec
Djemila Carrontsiganes6
Cofondatrice de la Law Clinic à l’université de Genève, doctorante et assistante en droit international public.

Jeudi 12 décembre, 17h15
Geopolis, 2137

Les conditions d’existence de la population « rom » en Suisse restent largement méconnues, malgré le fait qu’elles soient au centre de nombreux débats et interventions politiques. La Law Clinic de la faculté de droit de l’université de Genève publie cette année une brochure d’information destinées aux personnes « rom » en situation de précarité, afin de les informer directement et concrètement sur leurs droits et la meilleure façon d’en faire usage. En nous basant sur cette brochure, produit de la collaboration d’une classe de master avec les différents acteurs institutionnels et associatifs, il s’agira pour nous de nous informer sur la situation complexe de ces personnes, à la lumière du droit, et de s’en inspirer pour comprendre le cas vaudois.

Informations sur la Law Clinic
Page Facebook: Law Clinic sur le droit des personnes vulnérablesInformation sur le cour donné à Genève et brochure « Les droits des personnes « rom » en situation précaire à Genève.

Site d’information sur les personnes roms
La voix des rroms
Assoc’ genevoise Mesemrom
Assoc’ lausannoise Oprerrom

Commission fédérale contre le racisme
Rapport sur la mendicité « rrom » avec ou sans enfant(s), Tangram 30, décembre 2012

Ecole d’études sociales et pédagogiques
Rapport sur la mendicité « rrom » avec ou sans enfant(s), Rapport final, mai 2012

 

 

Permaculture

Mercredi, 20 Novembre à 18:00, Géopolis 1620

Affiche_Permacuture

Conférence-discussion de Gaëtan Morard, ethnobiologiste et permaculteur actif dans de nombreux projets en Suisse et surtout en Valais. Il viendra nous présenter, comme première partie de la conférence, la théorie de la permaculture avec notamment de nombreux exemples. Dans une seconde partie nous proposons une discussion ouverte sur le projet de permaculture en cours à l’Université de Lausanne. Cette conférence a aussi pour but de mettre en contact des personnes ayant une expérience théorique et pratique de la permaculture avec toutes celles et ceux qui sont motivés à (re)découvrir le travail de la terre dans une perspective de permaculture, donc faites passez l’information!
La discussion pourra se prolonger d’un bol de soupe préparé pour l’occasion!

 

Pour alimenter la discussion avec lui et entre nous, voilà plusieurs choses à lire et voir:
https://www.youtube.com/watch?v=reCemnJmkzI
http://www.permaculture.ch/
http://www.permaculturedesign.fr/

 

et le lien pour le livre de Bill Molisson:
http://www.permaculturedesign.fr/wp-content/uploads/2013/Permaculture1.pdf

 

En espérant vous voir nombreux, bonne semaine à tous!

Le GRC soutien cet événement organisé par l’association estudiantine LA PEL’.

Du théâtre pour changer la société!

Discussion avec Boal
Valentine Lasserre
Animatrice socioculturelle et praticienne de Théâtre de l’Opprimé, a animé des ateliers dans divers contextes sociaux d’Amérique latine et d’Europe. Collabore actuellement en Suisse avec Arc-en-scène, dont Jean-Michel Brandt.

Jeudi 21 novembre, 17h15
Geopolis, salle n° 2137

Le Théâtre de l’Opprimé, systématisé par Augusto Boal, naît du courant de contestation sociale des années 1970 en Amérique latine. Cette méthode regroupe un ensemble de techniques théâtrales visant le changement social. A travers l’élaboration collective d’alternatives à des situations d’inégalité et d’oppression, le Théâtre de l’Opprimé fait de  chaque participant un acteur du processus de changement social.

Référence sur le théâtre de l’opprimé
BOAL, A. (1996) Théâtre de l’Opprimé. Ed. La Découverte & Syros, Paris
BOAL, A. (2002). Jeux pour acteurs et non acteurs. Pratiques du théâtre de l’opprimé. Ed. La Découverte, Paris.

Site de Arc-en-scène
http://www.arc-en-scene.ch/Accueil.html