Discussion sur le salaire minimum

En raison d’une manifestation sur le droit au logement à Lausanne à 17:30 la séance discussion-débat sur le salaire minimum du jeudi 11 octobre a été reportée au jeudi 1 novembre.

Un salaire minimum en Suisse, une bonne idée?

Discussion-débat
Jeudi 11 octobre 2012, 17h15,
Salle 4088  , Anthropole (Unil)

Le saviez-vous ?
En Suisse, certaines personnes travaillent 45 heures par semaine et ne gagnent que 2700 francs. C’est le cas dans certains magasins de chaussures ou dans des petites boutiques. Dans l’horlogerie, on trouve encore des salaires de moins de 3000 francs. Dans ce contexte, le nombre de « working poors » ne fait qu’augmenter, ayant le triste seuil des 400’000 personnes l’année dernière (dont 80% de femmes, et 60% d’immigré.e.s). Ces personnes travaillent à temps plein et n’ont pourtant pas les moyens de vivre dignement. Cette situation est due à la loi fédérale suisse, l’une des rares d’Europe dans laquelle ne figure aucune norme pour un salaire minimum.

Dans ce contexte, les syndicats et les partis de la gauche suisse ont fait aboutir une initiative fédérale pour un salaire minimum légal de 4000CHF, pour tout.e.s les travailleurs-euses du pays. Les votations devraient avoir lieu en 2013.
Si, comme nous, vous ne voulez pas attendre le dernier moment pour y réfléchir et débattre de cette question, venez en discuter avec nous.

Pour plus d’infos: http://www.4000fr.ch/

Les objecteurs de croissance: quels chemins nous proposent-ils ?

Avec Yvan Luccarini 
Objecteur de croissance, père au foyer, ingénieur et épicier

Conférence-débat
Jeudi 10 mai 2012, 17h15,
Salle 2055 , Anthropole (Unil) 

Les objecteur-trice-s de croissance réfléchissent et s’engagent ensemble à l’élaboration d’alternatives anticapitalistes et antiproductivistes, pour une société respectueuse des équilibres sociaux et écologiques de la planète.

Ils défendent une position critique à l’égard du concept de développement durable et de son (més)usage : toute tentative d’adaptation aux limites de la planète d’un modèle fondé sur la croissance relève d’une illusion savamment entretenue, qui ne fait que perpétuer les inégalités et les problèmes sociaux existants. Les actions menées s’inscrivent dans trois dimensions complémentaires : au niveau individuel, à travers la promotion des principes de la simplicité volontaire ; au niveau collectif, par le soutien aux expériences associatives qui élaborent des alternatives au système socio-économique dominant; au niveau politique, par la participation au débat public et la diffusion des idées de la décroissance.

Les jeunes chiliens ont dit … Basta !!

L’éducation est un droit, pas une marchandise

Avec des représentantes du Mouvement
des étudiant-e-s chilien-ne-s
Sofia Ocampo Torrejon et Marina Popea

Discussion GRC
Jeudi 3 mai 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Chili: le mouvement étudiant défie l’ordre néo-libéral A trois reprises, les 4, 9 et 18 août derniers, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s ont manifesté contre la nouvelle loi d’éducation néo-libérale du gouvernement de Sebastián Piñera (droite post-pinochetiste)?: 100?000 personnes à Santiago, 50?000 dans les autres villes. Après plusieurs mois de marches, de grèves de la faim et de multiples manifestations (depuis avril 2011), le mouvement étudiant a conquis l’appui majoritaire de la population (80 % d’appui d’après de récents sondages). Il réclame un changement fondamental du système d’éducation mis en place sous la dictature du général Pinochet.

Nous accueillons deux étudiantes chiliennes qui viennent lancer le débat sur les luttes menées par le mouvement étudiant chilien contre la privatisation du système de l’éducation. Quel est l’ampleur du mouvement ? quelles sont les revendications politiques ? quelles sont ses formes d’organisations et de luttes ? quelle est la réaction du gouvernement ? dans quel cadre historique se situe-t-il ?

Texte

  • Entretien avec Sebastian Farfán Salinas, secrétaire général de la Fédération des étudiants de l’Université de Valparaiso (FEUV) Ici
  • Petit portrait d’une génération et Les jeunes chiliens ont dit…Basta! Ici

 

Séances du mois de mars 2012

MEGAUPLOAD: DEMAIN TOUS PIRATES ?

Discussion GRC
Jeudi 1er mars 2012, 17h15
,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

La séance sera introduite par une petite présentation des événements récents (Comment le patron de Megaupload a-t-il bâti sa fortune? Qu’est-ce qu’ACTA précisément?), et une grande place sera laissée à la discussion et… au partage d’idées! Continue reading ?

ECOFEMINISME: UNE ALTERNATIVE DE TRANSFORMATION DANS UN MONDE EN CRISE

Conférence-débat
Jeudi 8 mars à 17h15,
UNIL, salle Anthropole 2055

Avec  YAYO HERRERO (Professeure à l’Université Nationale d’Education à distance de Madrid et co-coordinatrice des Ecologistes en Action, Espagne) Continue reading ?

PLANETE A VENDRE: LA RUEE VERS L’OR VERT

Projection d’un documentaire
Jeudi 15 mars, 17H15
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Les crises alimentaire et financière de 2008 ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde. Plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Continue reading ?

 

PLANETE A VENDRE: LECTURE ET DISCUSSION

Discussion sur un texte
Jeudi 22 mars, 17h15
Salle 4068, Anthropole (Unil)

Cette séance est consacrée à une discussion sur le documentaire diffusé la semaine précédente: Planète à vendre, la ruée vers l’or vert. Deux textes pour approfondir la discussion sont à votre disposition: Continue reading ? 

 

QU’EST-CE QUE LE BUEN VIVIR ?

Discussion GRC
Jeudi 1er mars 2012, 17h15,
Salle 4068, Anthropole (Unil)

A la fois philosophie de vie et combat politique, le concept de Buen vivir résulte de convergences entre les luttes sociales latino-américaines de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, et des modes de vie traditionnels des peuples de la région des Andes – en particulier le peuple Aymara. Aujourd’hui inscrit dans les constitutions de la Bolivie et de l’Equateur, le Buen vivir est d’abord un horizon à atteindre vers l’émancipation des femmes et des hommes, ensuite un cri…  Continue reading ?

Qu’est-ce que le Buen Vivir ?

Discussion GRC
Jeudi 29 mars 2012, 17h15,
Salle 4068,Anthropole(Unil)

Les nouvelles technologies, l’industrialisation et la production se développent à un rythme soutenu en même temps que le confort progresse chaque jour, mais quel type de confort et pour qui ? Dans les pays occidentaux, la pauvreté, l’exploitation, les discriminations, la compétitivité et l’individualisme gagnent du terrain. La logique du système capitaliste dans lequel nous vivons pousse à produire encore et toujours plus de richesses mais pour qui, pourquoi et avec quelles conséquences environnementales ? Vraiment, nous ne sommes pas dans le « bien vivre »…

A la fois philosophie de vie et combat politique, le concept de Buen vivir résulte de convergences entre les luttes sociales latino-américaines de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, et des modes de vie traditionnels des peuples de la région des Andes – en particulier le peuple Aymara. Aujourd’hui inscrit dans les constitutions de la Bolivie et de l’Equateur, le Buen vivir est d’abord un horizon à atteindre vers l’émancipation des femmes et des hommes, ensuite un cri.

En effet, vie communautaire, collectiviste, en harmonie avec la nature, le Buen vivir implique une recherche d’égalité dans les rapports entre les hommes et les femmes mais également dans les rapports de ceux/celles-ci avec la Madre Tierra. Et par cette quête d’harmonie profonde, le Buen vivir devient une critique sévère de la société capitaliste occidentale, une réponse alternative possible au productivisme, à la surexploitation des ressources naturelles, à la répartition inégalitaire des richesses et à l’individualisme.

A la globalisation de la production et des échanges et à la centralisation des pouvoirs vient s’opposer l’idée d’une relocalisation de la production et des décisions politiques ainsi qu’un recentrage sur la vie elle-même, quelles leçons pouvons-nous tirer du Buen vivir, quels éléments de ce concepts pourraient servir, même ici en Occident, de base pour une alternative de société ?

Le Groupe regards critiques ouvre le débat ce jeudi 29 mars

La Boillat

Affiche_boillat.pdf

Infos et soutiens:
blog sur la Boillat: http://laboillat.blogspot.com
déclaration de soutien: http://www.boillat.org
revue de presse: http://www.gniark.ch/special/boillat/

Des grévistes de la Boillat à l’Université de Lausanne!
Des grévistes de la Boillat seront présent-e-s à l’université de Lausanne mardi 21 et mercredi 22 mars prochains. Conférence-discussion ouverte à toute personne intéressée!

Mardi 21 mars – De 17h à 19h
Conférence-discussion
Lieu: Internef 273

Mercredi 22 mars – De 13H15 à 15H – amphimax 413
Séminaire ouvert
Approches du militantisme politique (O. Fillieule et A. Lambelet)

Invitation des grévistes de Swissmetal et projection de « A bientôt j’espère » de Chris Marker et Mario Marret (1967-1968), sur la dure grève Rhodia à Besançon en 1967

 

Invité-e-s:
Nicolas & Maria Wuillemin
Président de la commission d’entreprise et licencié par la direction de Swissmetal dès le début du conflit, et sa femme, ouvrière a l’usine, membre de la commission d’entreprise

Patrice & Corinne Brischoux
Spécialiste informatique et seul cadre de Reconvillier à ne pas avoir ete licencié avec ses 21 collègues, gréviste, ainsi que sa femme, habitante de Reconvillier

Pierre-Yves Emery
Vice-président de la représentation des employés, membre de la délégation participant a la médiation et assistant chef de projet au departement développement

Lucien Fragnoli
Ouvrier de la Boillat

Anne Ruinelli
Ouvrière de la Boillat

Lilianne Rota
Ouvrière de la Boillat

Organisé par un groupe d’étudiants et d’étudiantes en Science Politique en collaboration avec le Centre de Recherche sur l’Action Politique de l’Uni de Lausanne (CRAPUL) et le Groupe Regards Critiques (GRC)

Blog sur la Boillat: http://laboillat.blogspot.com
déclaration de soutien: http://www.boillat.org
revue de presse: http://www.gniark.ch/special/boillat/

 

Racisme et xénophobie

Actes du colloque 1988

Racisme et xénophobie

Colloque à l’UNIL organisé par le Groupe Regards Critiques 24-25 nov. 1988, Lausanne: Histoire et Société contemporaine, sous la dir. du prof. H.U. JOST, 10/90, 1991.

(épuisé)

P. TORT: Misère de la sociobiologie – pp.7-29

M. VUILLEUMIER: La politique de la Suisse à l’égard des étrangers et des réfugiés à la fin du XIXème siècle et durant les années `20 – pp.31-35

Angela GARRIDO-DELLI PRISCOLI: Les années vingt et la première initiative xénophobe en Suisse – pp.37-45

H.U. JOST: Xénophobie, racisme et antisocialisme en Suisse vers 1900 – pp.47-65

M. RAJSFUS: Histoire officielle et occultation de l’antisémitisme en France – pp.65-79

 

 

Femmes, le mauvais genre?

Actes du colloque 1990

Femmes, le mauvais genre? Les Enjeux du féminsime aujourd’hui. Egalité. Discrimination. Différence.

Colloque à l’UNIL organisé par le Groupe Regards Critiques décembre 1990, Lausanne: Histoire et Société contemporaine, sous la dir. du prof. H.U. JOST, 16/94, 1994.

Texte d’appel au colloque dans L’Auditoire – pp. 9-11

Nicole-Claude MATTHIEU: Les origines de l’oppression des femmes – pp. 13-29

Margaret MARUANI: Le marché du travail ne mélange pas les genres … – pp.31-43

Marie-Thérèse SAUTEBIN: « Au labeur des dames »: le travail au féminin en féminin – pp. 45-57

Stéphanie COONTZ: Les femmes et la famille depuis la seconde guerre mondiale: la crise de la famille américaine analyée d’un point de vue historique – pp. 59-77

Chafia DJEMAME: Intégrisme religieux et condition féminine en Algérie – pp. 79-103

Lydia CIRILLO: Pour une autre « différence » – pp. 105-113

Un dossier de presse – pp. 115-119

 

Bienvenue en Euroland! De l’Europe de Maastricht à l’Euro

Actes du colloque 1997

Actes du colloque organisé par GRC à l’Université de Lausanne les 22 et 23 avril 1997, Les Annuelles 9/1998, Lausanne: Editions Antipodes (Histoire et Société contemporaine), 1998.

F. LOUCA: L’intégration européenne dans le contexte des ondes longues du développement capitaliste – pp.11-26

P. GOWAN: Vers une nouvelle division de l’Europe? – pp.27-54

M. FARRELL: Les privatisations au Royaume-Uni: la consolidation du modèle capitaliste anglo-saxon – pp.55-80

Alisa DEL RE: Citoyenneté politique et représentation féminine en Italie – pp.81-96

Une contribution de membres du groupe:

D. DIRLEWANGER, M. LEIMGRUBER & G.-F. PORDENONE: L’Allemagne a-t-elle encore besoin de la Suisse? Le capitalisme helvétique en Europe (1890-1970) – pp.97-136

Les femmes à l’heure de la mondialisation

Actes du colloque:
« Les femmes à l’heure de la mondialisation ou l’actualité des luttes féministes », 2000

Histoire et mémoire collective des luttes féministes

– Pour une histoire des femmes. Table-ronde, Jacqueline Heinen, Tatau Godinho, Danièle Kergoat

– Mouvement ouvrier et mouvement des femmes. Le tournant du XXe siècle, Jacqueline Heinen

– Naissance d’un mouvement féministe. Le cas du Brésil, Tatau Godinho

– La coordination infirmière, Danièle Kergoat

Sphère privée et sphère publique

– Système capitaliste et structure familiale, Annie Dussuet

– La division sexuelle du travail, Danièle Kergoat

– Femmes et formation, Marcelle Stroobants

– Mondialisation et stratégies de résistance

– Europe de l’Est. Les femmes confrontées aux changements, Jacqueline Heinen

– Luttes féministes au Brésil, Tatau Godinho

– Genre et syndicats, Annick Coupé

– Quels engagements féministes? Tatau Godinho

Prix: 12.- (normal) /10.- (étudiant-e-s, apprenti-e-s, chômeurs-euses, AVS,…)

Commande par e-mail: grc@unil.ch