Initiative pour un salaire minimum vaudois : enjeux sociaux et féministes avec les initiatives genevoises et neuchâteloises

Après Neuchâtel, Jura et Genève, Vaud pourrait devenir le quatrième canton romand à se doter d’un salaire minimum ! 

Élaboré par une large coalition de syndicats et de partis de gauche, l’initiative « pour le droit à vivre dignement de son travail » vise à instaurer un salaire minimum de 23.- de l’heure pour lutter contre la sous-enchère salariale, renforcer les conventions collectives de travail et lutter contre les discriminations salariales faites aux femmes.

Pour comprendre les enjeux sociaux et féministes et les possibles conséquences d’une telle initiative sur la vie des travailleurs et des travailleuses du canton de Vaud, le Groupe Regards Critiques et le Collectif féministe de la HETSL ont le plaisir d’accueillir Marianne Ebel, militante féministe à la Marche Mondiale des Femmes et membre de solidaritéS Neuchâtel, ainsi qu’Alessandro Pelizzari, directeur de la HETSL et ancien secrétaire régional d’Unia Genève !

Mercredi 17 mai à 18h15

Auditoire B040 à la Haute École de travail social et de la santé Lausanne (HETSL)

Table ronde : Mobilisations féministes populaires et pluralités des modes d’actions en Amérique latine et en Suisse

Le prochain événement du GRC sera une table ronde !

Quels sont les modes d’action à disposition des mouvements féministes au Brésil, en Suisse et au Chili, pour la mobilisation et le plaidoyer ? La discussion passera en revue les outils utilisés, à partir des expériences concrètes des militantes, mais aussi des divers lieux et contextes de mobilisation – Nord / Sud global, lieux de travail ou de formation et contexte universitaire en particulier.

Avec les interventions d’Alessandra Ceregatti et de Clara Almeida Lozar, et la modération par Marianne Ebel.

Cette table ronde est co-organisée par le Groupe Regards Critiques de l’UNIL et E-CHANGER.

Avec le soutien de la Fédération Genevoise de Coopération et de la Ville de Genève.

Mercredi 3 mai 2023, à 18h15, salle 2055 Anthropole – UNIL.

La place financière, le paradis fiscal suisse et la débâcle du Crédit Suisse

Discussion introduite par Sébastien Guex, Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lausanne, Spécialiste de la politique monétaire et financière de la Suisse et de la genèse du secret bancaire. Il travaille actuellement sur le processus qui mène à l’émergence de la Suisse comme paradis fiscal.

La crise actuelle de Crédit Suisse et, de ce fait, de la place financière suisse, n’est pas due à des errements de la direction ou le résultat d’une mauvaise gestion, mais le produit logique d’un choix fait par le petit cercle qui dirige les banques et ses représentants politiques. Ce choix est de faire de la Suisse un haut lieu (peut être le plus important au monde) de la fraude fiscale et du blanchiment d’argent. Pour essayer de comprendre la crise actuelle, il faut donc se pencher sur l’histoire de la place financière suisse et sur la genèse de la Suisse comme paradis fiscal.

Ainsi durant cette séance, nous nous demanderons comment et pourquoi la Suisse est devenue un paradis fiscal ? Quel rôle joue aujourd’hui la Suisse et sa place financière dans le capitalisme mondial et l’évasion fiscale ? Quelles sont les conséquences actuelles de cette politique ? Et quelles peuvent être les évolutions futures ?

Jeudi 06 avril 2023 dans la salle 2144 à Géopolis. Au plaisir de vous voir prochainement !

Assemblée Générale du GRC

Salle 2144, bâtiment Géopolis à l’Unil

Jeudi 16.03.2023 à 18h15

Venez à notre prochaine Assembée Générale le 16.03.2023 à 18h15 dans la salle 2144 de Géopolis à l’Université de Lausanne. Cette AG est ouverte à tout le monde. À l’ordre du jour : une présentation du GRC, de nos futurs projets et de nos prochaines actions critiques. La réunion sera suivie d’un apéritif convivial !

Venez nous rencontrer et discuter avec nous !

Conférence “Écosocialisme ou catastrophe!”

En NEF273, bâtiment Internef à l’Unil

Jeudi 12.05.2022 à 18h00

“ Le capitalisme ne peut exister sans croissance. Il a besoin d’une expansion permanente de la production et de la consommation, de l’accumulation du capital, de la maximisation du profit. Ce processus de croissance illimitée, basé sur l’exploitation des énergies fossiles depuis le 18ème siècle, conduit à la catastrophe écologique, au changement climatique, et menace l’extinction de la vie sur la planète. Les 26 conférences COP de l’ONU sur le changement climatique de ces 30 dernières années témoignent de l’absence totale de volonté des élites dirigeantes d’arrêter la course vers l’abîme.

Toute véritable alternative à cette dynamique perverse et destructrice doit être radicale, c’est-à-dire s’attaquer aux racines du problème : le système capitaliste, sa dynamique d’exploitation et d’extractivisme, son productivisme aveugle et obsessionnel. L’ecosocialisme est une alternative radicale, qui associe les idées fondamentales du socialisme et les impératifs écologiques. Il implique l’appropriation sociale des principaux moyens de production et une planification démocratique, participative et écologique. Les principales décisions sur les priorités de production et de consommation seront décidées par les gens eux-mêmes, afin de satisfaire les besoins sociaux réels tout en respectant les limites écologiques de la planète.”

Nous nous réjouissons de vous y voir nombreux, -euses!