Dernières conférences du semestre

Petit point agenda pour vous annoncer nos dernières conférences du semestre qui se dérouleront les jeudis, à 17:15 en salle 2121 de Géopolis

Le jeudi 23 novembre, nous aurons le plaisir de recevoir deux membre du FUIQP 59/62 (Front uni des immigrations des quartiers populaires).

Le jeudi 30 novembre, une conférence sur la Suisse coloniale avec le collectif Cooperaxion

Le jeudi 7 décembre, pour notre dernière session du semestre, nous parlerons des dynamiques d’engagements d’activistes en Egypte au début de la révolution et leur sort aujourd’hui, avec Youssef al-Chazli.

Sortez vos agendas, on vous y attend nombreux.ses!
Le GRC

Conférence: « L’évolution de la question kurde en Irak »

 

le jeudi 16 novembre, à 17:15 en salle 2121 de Géopolis,

Le Groupe Regards Critiques a le plaisir de vous invitez à sa prochaine conférence: intitulée  « L’évolution de la question kurde en Irak » :

Depuis leur annexion à l’Etat irakien, les Kurdes se sont mobilisés à de multiples reprises contre les gouvernements successifs de Bagdad pour la reconnaissance de leurs droits nationaux, politiques et culturels. Dès 1992, à la suite de la guerre du Golfe de 1991, les Kurdes ont créé, à travers la mise en place du Gouvernement régional kurde et ses différentes institutions, une autonomie régionale. L’invasion américaine et britannique de l’Irak en 2003 a permis de maintenir et renforcer cette autonomie, reconnue dans la constitution irakienne de 2005.
 
L’autonomie renforcée en 2003, la « mort de l’Etat irakien » annoncée depuis plus d’une décennie et le chaos régional créé par les conflits irakien et syrien semblaient mettre fin à la question kurde en Irak à travers une indépendance ou une relation confédérale avec l’Irak.
 
Les récents évènements en Irak ont mis fin à cet optimisme, renforcé par le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, et mis en évidence un fort consensus régional et global sur le maintien du statu quo.
Le recours à la force par le gouvernement central de Bagdad soutenu par l’Iran, la Turquie et la Syrie et les Etats-Unis pousse à ne pas exclure un nouveau cycle conflictuel et répressif dans toutes les parties du Kurdistan ni les risques de nouvelles guerres à cause des rivalités internes et régional
avec Ozcan Yilmaz, chargé de cours en histoire internationale à l’Université de Genève/GSI,
il a obtenu son doctorat en études internationales à l’IHEID de Genève avec sa thèse portant sur l’évolution du nationalisme kurde en Turquie.
Ses recherches portent sur l’histoire des relations internationales, du nationalisme kurde, du Moyen-Orient, de l’Empire ottoman et de la Turquie contemporaine.
Dans le cadre du Bachelor en Relations Internationales de l’Université de Genève, il enseigne l’histoire transnationale des XIXe et XXe siècles, l’histoire de la diplomatie multilatérale et des organisations internationales, l’histoire du Moyen-Orient contemporain et de la Turquie moderne. Il enseigne également au sein du Master Moyen-Orient du GSI.

On se réjouit de vous voir nombreux.ses!
Le Groupe Regards Critiques

Prochaines activités

Bonjour à toutes et tous!

Vous trouverez ci-dessous l’agenda des prochaines activités organisées par le Groupes Regards Critiques:

Jeudi 24 novembre: Vide Grenier de le revue Nouvelles Questions Féministes et apéritif: Vente d’anciens numéro de la revue NQF à prix sympa!

Mardi 6 décembre: Projection du documentaire A pesar de todo et discussion avec le réalisateur Juan Carlos Travieso (cinéaste cubain)

De plus amples informations suivront prochainement!

C’est bientôt l’été!

Bonjour à toutes et tous!

Le semestre de printemps 2017 touche à sa fin! Nous sommes en train de préparer une nouveau cycles de conférences pour le semestre d’automne!

Vous pouvez également suivre nos activité sur notre page facebook à l’adresse suivante: https://www.facebook.com/grouperegardscritiques/?fref=ts

Brocante Nouvelles Questions Féministes & apéritif

https://scontent.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/15107198_1815825231962531_6395700396678080006_n.jpg?oh=7c3a4a3848af7dd7820674c6ff5e46f5&oe=58BA817BEn collaboration avec la revue Nouvelles Questions Féministes, et à l’occasion de la parution de son dernier numéro « Féminismes dans les pays arabes », le Groupes Regards critique organise un apéro/brocante au cours de laquelle vous pourrez vous procurer des exemplaires de la revue. Ainsi, pour tout numéro récent acheté, vous pourrez choisir gratuitement trois numéros plus anciens. Un apéritif sera par ailleurs proposé par le Groupe Regards Critiques !

Jeudi 24 novembre 2016 UNIL-Mouline Géopolis salle 2121 dès 17h15

Fondée en 1981 par Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Claude Hennequin et Emmanuèle de Lesseps, NQF fait suite à la revue Questions féministes créée en 1977. Depuis 2001, NQF s’est dotée d’un comité de rédaction franco-suisse, sous la responsabilité de Christine Delphy (CNRS, Paris) et Patricia Roux (ancienne professeure de l’Université de Lausanne). Incluant plus de 40 femmes, ce comité se veut le carrefour d’expériences multiples : par les ancrages disciplinaires de ses membres (anthropologie, droit, géographie, histoire, linguistique, littérature, philosophie, science politique, sociologie), par sa composante intergénérationnelle, par la diversité des formes d’engagement de ses membres.

Cette revue francophone internationale diffuse des articles scientifiques dans les disciplines des sciences humaines et sociales, qui examinent les processus sociaux à l’origine des inégalités et des discriminations de genre. Elle vise à améliorer et à diffuser les connaissances dans le domaine des études sur le genre ou études féministes par l’animation du débat scientifique et la circulation des savoirs dans ce champ de recherche, notamment en traduisant des articles de langue étrangère et en accueillant des textes concernant toutes les aires géographiques. Ainsi, elle publie des recherches empiriques comme des réflexions théoriques, en privilégiant les travaux qui analysent les effets structurels des rapports sociaux de sexe. Tous les sujets sont abordés : travail, éducation, justice, famille, sexualité, santé, mouvements sociaux, médias… Par ailleurs, en accordant une large place aux recherches qui étudient comment divers systèmes de hiérarchisation sociale contribuent à produire des configurations particulières du système de genre, elle s’inscrit en cela dans le sillage des études sur l’imbrication des rapports sociaux. Finalement, elle s’adresse à celles et à ceux (pouvoirs publics, associations, étudiant·e·s…) qui souhaitent transformer ces rapports sociaux et trouver les moyens intellectuels de construire l’égalité.

On espère vous y voir nombreux et nombreuses !

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Hezbollah: l’économie politique du parti de Dieu

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée :

Hezbollah: l’économie politique du parti de Dieu

Avec Joseph Daher, docteur en développement à l’université de la «School of Oriental and African Studies», Londres, assistant doctorant à l’Université de Lausanne, et fondateur du blog Syria Freedom Forever

Peu de partis politiques ont été aussi mal compris, ou aussi fermement condamné, comme le Hezbollah libanais. Joseph Daher présentera son livre « Hezbollah : the political economy of the party of God » qui met en avant une nouvelle façon de voir le Hezbollah: à travers le prisme de l’économie politique.

En dépassant les approches les plus courantes sur le parti libanais qui se concentrent sur le discours religieux ou des questions militaires, Joseph Daher tente d’analyser le parti dans sa globalité dans un contexte politique et socio-économique spécifique.

Le livre observe également les liens historiques du parti avec son sponsor principal, l’Iran, ses médias et sa diffusion culturelle, et son rapport avec les politiques économiques occidentales, et le système politique confessionnel libanais. L’auteur porte une attention particulière sur les positions du parti concernant les droits des travailleurs-euses et les questions relatives aux femmes

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Interdire la mendicité: est-ce un crime d’être pauvre?

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée :

Interdire la mendicité: Est-ce un crime d’être pauvre?

Lundi 14 novembre 17h15 à 19h, UNIL-Mouline, Géopolis salle 2227

La majorité du Grand Conseil vaudois a décidé d’approuver l’initiative de l’UDC visant à interdire la mendicité dans le canton. Un comité citoyen porté par différentes associations et organisations politiques a décidé de lancer un référendum pour combattre cette interdiction. Le texte porte atteinte à l’un des droits les plus fondamentaux de la personne humaine : demander de l’aide quand on n’a plus rien. Cette loi aboutira au résultat de s’attaquer aux plus pauvres, et non à la pauvreté.

Qu’est-ce qu’une société qui criminalise le geste de l’aumône ?
Quelles seront les conséquences pour les personnes précaires dans le canton?
Que nous révèle l’exemple genevois, qui a interdit la mendicité en 2012?

Venez en discuter avec deux membres du comité référendaire:
Yan Desarzens, Directeur général de la Fondation Mère Sofia (soupe populaire à Lausanne)
Vincent Wenger, Auteur d’un mémoire à l’Unil sur la migration Rom à Lausanne

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

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Le Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:

Les jeunesses forment la révolte: mobilisations des jeunes en France

Avec Tarik Safraoui, militant anticapitaliste, impliqué dans la mobilisation contre la loi travail, et dans nuit debout et réalisateur engagé.

Jeudi 3 novembre de 17h15 à 19h, UNIL-Mouline Géopolis salle 2121

Entre les jeunes qui se sont révoltés en Mai 1968 à Paris jusqu’au jeunes qu’on dit auto-entrepreneurs, voire micro-entrepreneurs, et les jeunes qui pédalent aujourd’hui dans les rues des capitales européennes pour livrer des pizzas et gagner de quoi s’en acheter, il y a bel et bien des points communs, de la dépendance forcée au cercle familial, de la précarité généralisée, du manque de considération sociale et politique en passant par le mépris paternaliste de la part du patron, du professeur, du flic.

Quand on se révolte, on nous dit bien gentiment : « Ca te passera avec l’âge », mais … et si ça ne passait pas ? Si le point commun de tous ces jeunes, de celles et ceux qui se battent dans le mouvement « Black Lives Matter », de celles et ceux qui se battent en Palestine contre l’Apartheid, des jeunes qui se sont battus dans les luttes sociales traditionnelles ou pour les conditions d’études dignes et de celles et ceux qui se battent aux cris de « ZAD partout », « NO TAV » ou encore « Qui va faire la vaisselle ? Nous on fait la révolution » n’était pas justement de se passer le flambeau d’un espoir de changement révolutionnaire de la société ?

Les mouvements de la jeunesse grecque des années passées, la révolte des jeunes de banlieues en 2005 en France, ou encore les mobilisation contre le Contrat Première Embauche (CPE) ou contre la Loi Travail l’année passée rendent incontestable que la jeunesse joue un rôle particulier dans la lutte des classes à l’échelle internationale. Alors même qu’elle ne possède pas vraiment les moyens de bloquer toute la machine économique, la jeunesse inquiète les classes dominantes, que cela soit en soirées ou en manifestations.

Mais, et si le problème de la jeunesse était que quand on l’invite… elle ne vient pas seule. Peut être a-t-elle moins à perdre dans les luttes, peut-être est-elle moins aliénée, moins « blasée ». Mais, une chose est sûre: la jeunesse, moins contrôlable et plus spontanée, a une capacité à entrainer les luttes.

On vous attend nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)

LE REFUS DE PARVENIR

http://fixement.com/wp-content/uploads/2016/04/1.jpgLe Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:

REFUS DE PARVENIR
AVEC le Centre International de Recherche sur l’Anarachisme (CIRA)

JEUDI 27 OCTOBRE 2016, A 17H15
SALLE 2121, GEOPOLIS (UNIL-MOULINE)

Le processus de démocratisation des études secondaires et supérieures en France, et plus généralement dans l’ensemble des pays industrialisés, s’est accompagné d’une disparition progressive de l’éducation populaire (presse ouvrière, universités populaires, cours du soir organisés par et pour des ouvriers…) À la volonté d’élever, par l’étude et par la lutte, la condition de la classe ouvrière toute entière, s’est substituée la volonté de « faire parvenir » ses enfants au moyen d’une scolarisation de plus en plus poussée.
On est passé d’une vision émancipatrice de la culture à une vision utilitariste.

L’idéologie méritocratique, qui rend chacun individuellement responsable de son destin, s’est imposée massivement. Car la première phase de démocratisation des études longues dans les années 1960 et 1970 a correspondu à un formidable accroissement des demandes en personnel qualifié du fait de la modernisation de l’économie.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui où l’enseignement supérieur produit des diplômés en excès dans un contexte de concurrence mondialisée où la compétition scolaire commence de plus en plus tôt. N’est-ce pas le moment d’en finir pour de bon avec cette idéologie mortifère?

Venez nombreux et nombreuses,

LE GRC

Un impérialisme à la Suisse : état des lieux d’une question taboue

https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14650254_1793946254150429_4940289770542084351_n.jpg?oh=75af2b5032607864d20d24b2a3ff0578&oe=58CB250ELe Groupe Regards Critiques organise une conférence intitulée:
« Un impérialisme à la Suisse : état des lieux d’une question taboue« 

Avec Isabelle LUCAS, doctorante en lettres et histoire, Univeristé de Lausanne

JEUDI 20 OCTOBRE A 17H15
UNIL – MOULINE
GEOPOLIS, SALLE 2121

L’impérialisme est l’un des phénomènes historiques majeurs des 19e et 20e siècle. Il façonne le monde fortement inégalitaire d’aujourd’hui. Il réfère, pour le dire simplement, à un rapport de domination – à la fois économique, politique, culturel et technologique – entre des pays fortement industrialisés situés au centre du capitalisme mondial et des pays dont l’économie repose sur l’exportation de matières premières. Les impérialismes des grandes puissances européennes et des Etats-Unis ont fait l’objet d’une vaste littérature. La suprématie maritime, la force militaire, le pouvoir politique et surtout le potentiel économique sont autant de facteurs mis en avant pour expliquer les moyens de la domination.

Qu’en est-il de l’impérialisme suisse ? Cette question est restée longtemps taboue. Pour de nombreux historiens elle ne valait pas le détour. Un pays sans colonie, sans déboucher sur la mer et sans force militaire ne pouvait tout simplement pas avoir les moyens de la domination impérialiste. Depuis quelques années, les choses commencent à changer. Plusieurs recherches permettent désormais de dresser les contours d’un impérialisme à la suisse.

Quelles sont ses principales caractéristiques ? Quel en est le moteur essentiel ? Qui en sont les principaux protagonistes ? Quel rôle y joue l’Etat ? Voilà autant de questions auxquels cette séance du GRC tentera de répondre.

Venez nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)