Conférence « Pensée critique à l’université »

Jeudi 27 septembre 2018 de 17:15 à 19:00

Géopolis 2129

En cette rentrée universitaire, le Groupe Regards Critiques et COSPOL – Comité Science Politique Lausanne ont le plaisir de vous convier à une conférence sur « la pensée critique à l’université », le jeudi 27 septembre à 17h15 en salle 2129 de Géopolis.

Dans le monde universitaire actuel, il est de plus en plus difficile de produire et d’enseigner du contenu scientifique avec une portée critique. C’est le constat qu’ont fait le GRC et COSPOL et c’est de cela qu’ils vous invitent à discuter dans le cadre de cette conférence.

Pour en parler, nous recevrons 2 intervenant·e·s :
– Isis Giraldo, collaboratrice scientifique au département d’anglais de l’UniL
– Olivier Voirol, Maître d’enseignement à l’Institut SSP de l’UniL et membre du Laboratoire capitalisme, culture et sociétés

Nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux·euses pour cet événement!

Le GRC et COSPOL

Table Ronde sur les mobilisations étudiantes en France

Jeudi 24 mai 2018 de 17:15 à 20:00

Géopolis 1612

TABLE RONDE : MOBILISATIONS ÉTUDIANTES EN FRANCE, QUELS ENJEUX POUR QUELLES CONVERGENCES ?

Pour discuter des enjeux de ces luttes, des liens avec les problématiques actuelles en Suisse et protester contre la violence inacceptable visant les étudiant.e.s, le Groupe Regards Critiques et le groupe étudiant de solidaritéS Vaud organise une table ronde le 24 mai à 17h15, salle 1612 du Géopolis (conférence suivie d’un apéritif).

Nous aurons le plaisir de recevoir Aurélie-Anne Thos, militante de l’Union des EtudiantEs de Toulouse et membre du Nouveau Parti Anticapitaliste (officiel), Yannis, membre du Collectif Décolonial Lyonnais. La table ronde sera modérée par Kelly Harrison, doctorante à l’Université de Fribourg et membre de solidaritéS, qui présentera brièvement les luttes étudiantes dans le contexte suisse.

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En février dernier, le gouvernement Philippe-Macron présentait son plan de réforme de l’éducation, modifiant notamment les conditions d’obtention du Baccalauréat et d’accès aux études supérieures. Loin « d’accompagner chacun vers la réussite », cette réforme rendra au contraire l’accès aux études encore plus ardu pour une grande partie de la population. En effet, elle consiste en toute une série de mesures inégalitaires, comme la mise en compétition des différents baccalauréats, ou encore la sélection à l’entrée de l’Université, basée sur l’obtention de coûteux diplômes supplémentaires ou sur des activités extra-scolaires.

Face à cette refonte, des mouvements étudiants se sont mobilisés à travers toute la France dans une vague de protestations, entre manifestations et blocages dans de nombreuses universités, de Toulouse à Paris en passant par Lyon, Montpelier, Lille… Notamment en raison de leur effort de convergence des luttes (par exemple avec les cheminots de la SNCF), ces mobilisations se heurtent actuellement à une répression très violente. Plusieurs facs occupées ont été évacuées de force, parfois même avec la collaboration de milices fascistes, comme dans le cas de la faculté de droit de Montpellier.

Conférence & Table Ronde: Construire des Espaces de Fête « safe »

Samedi 19 mai 2018 de 20:30 à 23:00

Co-organisé par le Romandie et le Groupe Regards Critiques

SOLEN FERRANDON BESCOND / Université de Lausanne, Lyon 2 – Sociologie

LÉA GABENT / Le Zoo / Usine (Officiel)

Depuis quelques mois, la parole autour du harcèlement sexuel semble s’être quelque peu libérée, mais qu’en est-il du harcèlement dans les clubs et autres lieux de fête ? Ce milieu qui peut paraître, au premier abord, libéré, festif, ouvert et émancipateur peut pourtant, comme dans chaque structure de notre société, où la culture du viol occupe toujours une place prépondérante et où les notions de consentement et de respect sont loin d’être acquises par tous.tes, présenter son lot d’agressions, d’harcèlement et de non respect de l’intégrité de tous.tes.

Dès lors, comment construire des espaces de fête safe? Où chacun.une pourrait se sentir en sécurité et profiter d’instants hors du quotidien, de rencontres et de joie.

Pour en discuter, nous accueillerons:
– Solen Ferrandon Bescond, passée par le cursus études Genre de Lausanne en 2015, a réalisé un mémoire de sociologie, à Lyon dans le cadre d’un master en études Genre, sur la question des rapports de domination de genre dans les musiques électroniques de club. Elle travaille sur les stéréotypes entourant le rôle de DJ à l’occupation des espaces de danse, en passant par la répartition genrée et raciale des métiers des nuits de clubbing.
– Léa Gabent, active dans le milieu culturel genevois, notamment au Zoo

Un infokioske sera également disponible sur place avec différentes ressources traitant de la thématique de la conférence!

La soirée se poursuivra jusqu’au petit matin:
https://www.facebook.com/events/215074319258947/

PORTES 20h00 / CONFÉRENCE 20h30

ENTRÉE 5.- / PLASTINIUM 0.-

Discussion collective: racisme suisse et violences policières

Jeudi 17 mai, 17h15-19h, salle 2129 de géopolis

Le GRC vous invite à une séance de discussion collective intitulée : « Racisme suisse et violences policières », avec la collaboration du Collectif Jean Dutoit et sur la base de leur rapport (« Rapport pour les droits et la mobilité des personnes migrantes noires africaines en Suisse et en Europe »).

En effet, en Suisse romande, en l’espace d’un an, Hervé Mandundu, Lamine Fatty et Mike Ben Peter – trois hommes noirs – sont décédés suite à une interpellation des forces de l’ordre. Et en plus de ces meurtres, combien de contrôles au faciès ? Combien d’humiliations quotidiennes ? Combien de violences physiques et morales sont infligées aux hommes noirs et non-blancs de ce pays ?

Le Collectif Jean Dutoit, dont était membre Mike Ben Peter, s’est heurté de plein fouet aux politiques racistes de ce pays, qu’elles soient formalisées (application systématique et inhumaine des accords Dublin) ou non (harcèlement policier, contrôles aux faciès, etc.). Le collectif est revenu et a analysé ces expériences dans un rapport, que nous vous proposons de lire, et de discuter lors de cette séance. Quelques membres du collectif seront d’ailleurs présent.e.s pour en parler avec nous.

Vous trouverez le rapport à cette adresse. Quelques versions papier seront également disponibles lors de l’évènement.

Venez nombreux.se.s !
Le GRC

Conférence: Grand Congo et Luttes Panafricaines

Samedi 12 mai, 18h-21h30, à l’espace Dickens (4 Avenue Charles Dickens, 1006 Lausanne)

 

Lien Youtube vers la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=CCjmF7BZf0g

Dans le cadre de son cycle de conférence portant sur l’actualité des mouvements panafricains, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence-discussion intitulée « Le Grand Congo et les Luttes Panafricaines », organisée en collaboration avec la section suisse de la Ligue Panafricaine UMOJA.

Les deux Congo, s’étendant de part et d’autre du fleuve Congo, sont hélas considérés comme deux pays fondamentalement différents et quelquefois même opposés. En réalité, l’imposition du fleuve Congo comme une frontière séparant le Grand Congo en deux entités politiques, l’un regardant la France et l’autre, la Belgique, est la conséquence des rivalités des puissances colonisatrices, notamment la France et la Belgique. Cette rivalité est née de la « course au clocher » symbolisée par deux d’explorateurs, De Brazza pour le côté français et, Stanley du côté belge. Pour comprendre la tragédie actuelle vécue dans les « deux pays », il convient de saisir la genèse de leur formation, les résistances contre la pénétration et l’occupation coloniales (Simon Kimbangu, André Matswa, etc), la « décolonisation » et les figures politiques qui y ont émergé (Lumumba, la révolution de 1963 au Congo-Brazza, etc), la géopolitique des ressources extractives qui est à l’origine de l’instabilité chronique et des longues dictatures dans le Grand Congo, etc.

Pour en discuter, nous aurons le plaisir d’écouter Henda Diogène Senny, président de la LP Umoja. Son intervention sera suivie d’une discussion, et d’un apéritif.

On se réjouit de vous y retrouver !

Conférence : « Afroféminisme révolutionnaire et perspectives anticarcérales »

Jeudi 3 mai, 17h15-19h, géopolis 2129.

Le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée « afroféminisme révolutionnaire et perspectives anticarcérales », avec João Gabriell, cofondateur de Critique Panafricaine – revue politique, militant au MLA (Mouvement de Libération Afro), et blogueur (Le blog de João).

La criminalisation des violences sexistes, homophobes et transphobes semble être un horizon indépassable pour bon nombre de courants féministes et LGBT hégémoniques. En France comme aux États-Unis par exemple, ces mouvements se mobilisent pour exiger toujours plus de lois – « loi cadre » en France ; « hate crime law » aux États-Unis – et des peines toujours plus sévères pour condamner les violences de genre et sexualité. La sanction pénale est présentée à la fois comme l’ultime preuve de reconnaissance de la gravité des actes et l’unique moyen de s’y attaquer. Rien ne semble pourtant aller dans le sens de cette affirmation érigée en dogme. Plutôt qu’un recul, les sociétés euro-américaines font face à une explosion du carcéral et s’il faut bien sûr relativiser le poids des féministes et de l’activisme homosexuel et trans pro pénalisation, notamment parce que les Etats n’accèdent pas toujours favorablement à leurs demandes, il reste tout de même crucial de s’interroger sur la participation de mouvements voulus progressistes à l’extension du système carcéral, ou lorsque leurs efforts n’aboutissent pas, à la légitimation de son existence par le fait d’y faire appel au nom de l’égalité des genres et des sexualités.

On se réjouit de vous y retrouver !
Le GRC

Conférence : « La Suisse et le Cameroun durant la décolonisation (1948- 1961) »

Jeudi 26 avril 2018, 17h15-19h, salle 2129 de géopolis

Voici le lien de la vidéo de la conférence : https://www.youtube.com/watch?v=gI3XnxoUMdc

Dans le cadre de son cycle de conférences portant sur l’actualité des mouvements panafricains et des mouvements sociaux des sociétés civiles africaines, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée « La Suisse et le Cameroun durant la décolonisation (1948- 1961) », avec Idrisse Désiré Machia A Rim (Doctorant en Histoire contemporaine).

Depuis le 19e siècle, la ?Suisse? est présente au Cameroun à travers ses missionnaires, mercenaires et milieux d’affaires. Ils développent leurs activités avec la bénédiction de l’administration coloniale allemande (1884-1916). Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, la coalition franco-britannique mène une partie de son offensive au Cameroun et parvient à infliger une défaite aux troupes allemandes.
À l’issue de la conférence de Versailles, l’Allemagne perd définitivement ses colonies africaines. C’est ainsi que le Cameroun devient un territoire sous-mandat de la Société des Nations (SDN) dont l’administration est confiée à la France et à l’Angleterre, avec pour mandat principal d’assurer le développement politique, économique et social du territoire, jusqu’à la proclamation de l’indépendance. Sur le terrain, les alliés se livrent paradoxalement à la colonisation du territoire dans ses formes les plus odieuses.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le Cameroun est placé sous la tutelle de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et reste cependant sous l’administration des mêmes puissances. Ayant contribué à la libération de la France du joug allemand, le peuple camerounais attend de ses ?bourreaux? l’amélioration de ses conditions de vie. Il rêve surtout d’obtenir la liberté en signe de reconnaissance. Toutefois, Anglais et Français ruinés par la Guerre ne sont guère disposés à quitter d’aussitôt le Cameroun où ils y trouvent de bonnes opportunités d’affaires. Indignés par cette posture, les populations autochtones mettent sur pied des mouvements nationalistes. Au Cameroun oriental administré par la France, on assiste à des affrontements militaires qui aboutissent à de nombreuses pertes en vies humaines. Les spécialistes de l’histoire coloniale du Cameroun parlent d’une ?sale guerre?, comparable à celle que les troupes coloniales françaises menèrent en Algérie.
Dans cet environnement conflictogène où plane le spectre de la psychose, les ressortissants suisses présents sur le territoire camerounais se mobilisent en vue d’assurer leur sécurité. Ils bénéficient souvent de l’appui de l’administration coloniale. Mais, l’absence d’une représentation diplomatique suisse dans ce pré-carré français ne leur facilite pas toujours la tâche. Toutefois, la Confédération suisse procède rapidement à une offensive politico-diplomatique. Lorsque les indépendances sont proclamées, après l’élimination des principaux leaders nationalistes qui se poursuivra même à Genève, la Suisse a déjà assuré la sauvegarde de ses intérêts au Cameroun. Sur le plan commercial, elle a su tirer profit de la ?colonie? des voisins européens.
On se réjouit de vous y retrouver nombreux.se.s !

Le GRC

Conférence: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question »

Jeudi 19 avril 2018, 17h15-19h, géopolis 2129

Dans le cadre de son cycle de conférence sur l’actualité des mouvements féministes, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question ».

De la Pologne au Salvador en passant par les Etats-Unis, nous assistons à une remise en question des droits sexuels et reproductifs et du principe de liberté à disposer de son propre corps. Si l’autonomie corporelle et reproductive des femmes et des personnes ayant un utérus a toujours été un sujet de débat public, dépossédant le plus souvent les premières concernées de leur agentivité quant à leurs choix, l’on assiste depuis quelques années à une cristallisation et à un durcissement des positions conservatrices sur ces questions, durcissement porté par des mouvements politiques réactionnaires, soutenu par un contexte de précarisation économique et de racisme, transphobie et validisme structurels. Quelles conséquences ces menaces sur les droits sexuels et reproductifs ont-elles sur les personnes concernées, notamment sur celles structurellement déjà marginalisées et quelles stratégies de mobilisation en réponse à ces menaces constantes sont possibles?
Pour en discuter nous aurons le plaisir d’accueillir Paola Salwan Daher, représentante du plaidoyer auprès de l’ONU au centre pour les droits reproductifs et militante féministe.
On se réjouit de vous y voir nombreux.ses!

Le GRC

Conférence/débat : les violences domestiques en Suisse romande

Jeudi 12 avril 2018, 17h15-19h, salle 2129 de géopolis.

Dans le cadre de son cycle de conférence sur l’actualité des mouvements féministes, le Groupe Regards Critiques a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence/discussion intitulée  » Violences domestiques en Suisse romande : évolution, prise en charge et prévention ».

Longtemps cachées, déniées et considérées comme honteuses par ses victimes, les violences domestiques n’en sont pas moins une réalité concrètes qui tue, en Suisse, une femme toute les deux semaines. En plus du meurtre, les femmes subissent également toute une série de violences : chantages, viols conjugaux, pressions psychologiques, violence physique et verbale.
Quelles est la situation en Suisse et plus particulièrement en Suisse romande ? Quelles évolutions observe-t-on depuis une quinzaine d’années dans la prise en charges des violences domestiques ? Quelles ont été les effets des différents programmes mis en place ?

Ces différents questionnements ont fait l’objet d’un récent ouvrage rédigé par Nataly Viens Python, directrice de la Haute école de santé Fribourg et Marie-Claude Hofner, ancien médecin associée à l’Unité de Médecine des Violences du CHUV que nous aurons le plaisir d’accueillir pour animer cette table-ronde.

En espérant vous voir nombreuses et nombreux,

Le GRC

Table-ronde : « L’université, une entreprise comme les autres ? Le néolibéralisme à l’assaut des hautes études »

Hier soir a eu lieu la table-ronde portant sur la libéralisation de l’université, où nous avons eu le plaisir d’écouter Antoine Chollet (enseignant – chercheur en pensée politique à l’UNIL et membre du Syndicat SSP Vaud) et Raphaël Ramuz (secrétaire syndical en charge de l’enseignement et des hautes écoles au Syndicat SSP Vaud).

« On parle toujours du choix à faire entre le travail en entreprise et le monde académique. Mais à l’Uni aussi, il y a la possibilité de créer sa propre entreprise. L’EPFL a déjà cette culture que j’aimerais développer à l’UNIL ».
Il faut promouvoir l’esprit entrepreneurial à l’université, voici un des chevaux de bataille de Nouria Hernandez. La rectrice de l’Unil est bien loin de faire cavalière seule : en effet, l’idéologie néolibérale se diffuse dans l’ensemble du champ académique et se déploie en un éventail de mesures, signaux et autre discours. L’âpre bataille qui a été menée par nos camarades de l’Université de Fribourg et que poursuivent les étudiant-es de l’EPFL contre la hausse des taxes d’études n’en est qu’un exemple.
On peut lui ajouter, entre autres, l’augmentation continue de la part de financements privés dans les fonds de recherche, la précarisation des contrats de travail, en passant par la promotion de stages « professionnalisants » sous-payés. Une telle politique entrave non seulement l’accès aux études supérieures, mais s’en prend également à la production de savoirs.

Nous refusons la marchandisation toujours croissante des hautes études, qui se traduit dans les actions et propos des directions universitaires, mais aussi dans ceux de la Confédération, qui voit les lieux d’études supérieures comme des « employeurs très attrayants » en concurrence et qui se félicite de la haute « productivité » de ses scientifiques.
Quelle place pour l’émancipation, si l’université est pensée comme un espace de formation professionnel rentable, réservée à une élite économique, où les recherches sont dictées par les besoins du marché ?  »

Les interventions et discussions ont été filmées. Vous pouvez les visionner ici: https://www.youtube.com/watch?v=-RVQN7gl2EI&list=UU1IwdaIsoeyFfzA5kNW7HLQ&index=0

Bon visionnage !