Palestine: apartheid, colonialisme, solidarité internationale

Jeudi 20 mai à 16h30 sur Zoom :  https://unil.zoom.us/j/6413848293 

La Nakba, l’expulsion de masse des Palestinien.ne.s, réalisée par l’armée des forces sionistes dans le cadre de la création de l’état d’Israël, a débuté en novembre 1947.  Aujourd’hui, 74 ans plus tard, la Nakba se poursuit avec l’occupation, le nettoyage ethnique,  la colonisation de peuplement et un régime d’apartheid .

La campagne suisse « Apartheid Free Zone » zone libre d’apartheid israélien, s’inspire de l’histoire du mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud mené par L’ANC. Cette lutte a généré un énorme élan de solidarité à travers le monde et la pression internationale a contribué à la chute du régime raciste de l’apartheid sud- africain. Si hier l’apartheid était inacceptable en Afrique du Sud, aujourd’hui l’apartheid est inacceptable en Israël/Palestine. Pour discuter de la situation en Palestine et de la campagne Apartheid free Zone, le Groupe Regards critiques vous invite à une conférence avec Mary Honderich et Mona Dennaoui, militantes du collectif AFZ Genève.

La possibilité du fascisme en France ?

Jeudi 27 mai à 16h30 sur Zoom : https://unil.zoom.us/j/6413848293

Discussion introduite par Ugo Palheta, sociologue à l’Université de Lille, auteur notamment de « Stratégie et Parti » avec Daniel Bensaïd et Julien Salingue (2016) et de « La possibilité du fascisme » (2018).

Comment la droite dure, voire fasciste, a-t-elle évolué en France après quatre années sous Macron ? Le Front national, parti d’extrême droite français, avait obtenu plus d’un cinquième des voix au deuxième tour des élections présidentielles de 2017. Comment caractériser son évolution depuis lors ? Le contexte politique peut-il toujours être caractérisé comme contenant la « possibilité du fascisme » ?

Plus largement, comment peut-on décrire le contexte politique français aujourd’hui et son évolution récente ? Peut-on encore percevoir des traces du « Mouvement des Gilets jaunes », apparu fin 2018 ? Comment la gauche radicale française se présente-t-elle de nos jours ?

Pour discuter des enjeux autour de la situation politique en France, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à participer à sa prochaine séance.

 

10 ans après les Révolutions « Arabes » : Quand l’Idée de Révolution est Redevenue une Réalité

Suite à un changement de dernière minute cette conférence prévue initalement pour le jeudi 1er avril aura lieu le jeudi 25 mars

à 16h30 sur  Zoom : https://unil.zoom.us/j/94627050388

Discussion introduite par: Joseph Daher,  universitaire et militant internationaliste, fondateur du blog Syria Freedom Forever, auteur des livres « Syria After the Uprisings »  et le « Hezbollah, un fondamentalisme religieux à l’éprevue du néolibéralisme »

L’éruption des soulèvements populaires dans la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MOAN) il y a maintenant 10 ans a lancé une décennie de résistances à travers le monde, défiant l’ordre capitaliste et autoritaire dans lequel nous vivons. Le déclenchement des processus révolutionnaires de la région du MOAN fait partie des événements majeurs et révolutionnaires de l’histoire humaine. La première vague de révoltes en 2011 a marqué l’ouverture d’une époque inachevée de révolutions et de contre-révolutions au MOAN qui nous concernent toutes et tous.

Les échecs d’un certain nombre de soulèvements à cause de la violence des contre-révolutions n’ont pas empêché, à la fin de 2018 et 2019, une « deuxième vague » des processus révolutionnaires au Soudan, en Algérie, au Liban et en Irak. Deux nouveaux dictateurs sont renversés après 30 ans de pouvoir, tandis que les classes dirigeantes néolibérales confessionnelles au Liban et en Irak ont été défiées.

Cependant dans de nombreux pays, l’autoritarisme n’a pas cessé, mais a augmenté dans bien des cas, accompagné d’une montée toujours plus importante des inégalités sociales,

Dans cette perspective, comment analyser ces soulèvements populaires? Quel « bilan » tiré après une décennie ? Quels rôles ont joué les puissances régionales et internationales dans l’écrasement de ces soulèvements ?

Autoritarisme numérique et espace public en Russie. Le « phénomène Navalny »

Jeudi 11 mars à 16h30 sur  Zoom https://unil.zoom.us/j/8466580482

Discussion introduite par: Olga Bronnikova, enseignante-chercheuse à l’Université Grenoble Alpes et spécialiste des frontières numériques et résistance en ligne.

Depuis janvier 2021 des milliers de personnes descendent dans les rues des villes russes. À l’origine de la mobilisation : le soutien à Alexeï Navalny, blogueur empoisonné par les services secrets russes, soigné en Europe et arrêté à son retour dans le pays.

Comment ce blogueur et militant anti-corruption a-t-il pu acquérir une telle stature pour que des centaines des milliers des Russes suivent son appel ? Un des facteurs qui rend une telle mobilisation possible – l’espace numérique extrêmement dynamique en Russie où le web constitue une plateforme d’expression privilégiée pour les journalistes indépendants et les militants politiques et civiques.

L’Internet et surtout les réseaux sociaux sont perçus par le pouvoir russe comme une de ses menaces principales tandis que les citoyens y voient leur dernier bastion de liberté. Quel est l’arsenal des mesures répressives que le pouvoir autoritaire met en place afin d’étouffer les voix dissidentes sur Internet? Comment les internautes russes résistent-ils aux régulations du web et comment se mobilisent-ils politiquement via les réseaux sociaux? Quelles sont leurs techniques de contournement des contraintes en ligne?

Pour en discuter, nous invitons Olga Bronnikova, enseignante-chercheuse à l’Université Grenoble Alpes et spécialiste des frontières numériques et résistance en ligne.

 

Quelles perspectives pour la gauche américaine ces prochaines années ?

                                                        

Jeudi 11 mars à 16h30 sur  Zoom : https://unil.zoom.us/j/6413848293

Discussion introduite par Dan La Botz, académicien, journaliste, auteur américain et membre de l’organisation politique Democratic Socialists of America et de Solidarity.

Le 20 janvier dernier, le 46 président des Etats-Unis, Joseph Biden, est entré en fonctions. De nombreuses et nombreux commentateurs et commentatrices voient son élection, suite au vote favorable de 51,3% des votant.e.s, comme la promesse de jours meilleurs pour la population des Etats-Unis et, plus largement, à l’échelle internationale.

Il est vrai que le président démocrate réduit la caisse de résonnance qu’offrait Trump aux groupuscules d’extrême-droite, avec sa politique et ses déclarations ouvertement racistes et misogynes. Au niveau du marché du travail, le plan d’investissements publics massifs de 19 mille milliards de dollars qu’il annonce laisse augurer un renforcement de la fiscalité américaine et la réduction du taux de chômage (de plus de 10% en janvier 2020). Sur le plan de la politique extérieure, le multimillionnaire Biden annonce un retour des Etats-Unis au sein des organisations et traités internationaux avec lesquels son prédécesseur avait rompu (Organisation mondiale de la santé, Accords climatiques de Paris, Iran).

Au-delà de ces mesures, le nouveau président annonce-t-il un réel changement de cap de la politique américaine ? Qu’est-ce que le Parti démocrate et les intérêts de quels groupes sociaux défend-il ? Quelle politique Biden a-t-il mené lorsqu’il était vice-président sous Obama ? Quel rôle le Congrès américain joue-t-il et par qui est-il dominé ? Quels sont les déterminants de la politique internationale américaine ? Dans quelle mesure les forces progressistes sont-elles en mesure d’infléchir la politique états-uniennes ces prochaines années ? Qu’est-ce que la class ouvrière et les syndicat peuvent faire ? Quel est le poids des Democratic Socialists of America, force de gauche au sein du Parti démocrate ? Le mouvement Black Lives Matter est-il organisé durablement ?

Pour discuter des enjeux autour de la situation aux Etats-Unis, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à participer à sa prochaine séance.

Quelques lectures conseillées par notre intervenant, Dan La Botz, pour vous préparer à la conférence:
1) While this article is now 8 months old, still it lays out a useful overview of the state of the American working class.
2) Book review of biography of Joseph Biden:
3) This is an analysis of the recent election by Kim Moody:
4) I write short, newsy article every week for L’Anticapitaliste, the newspaper of the French Nouveau Parti Anticapitaliste which can be found here in French:
And here in English (together with a variety of other articles of mine):

Pourquoi trente-deux pays signent une déclaration contre le droit à l’avortement ?

Jeudi 19 novembre à 16h30, sur Zoom:  https://unil.zoom.us/j/97031559897 

Conférence donnée par Paola Salwan Daher, Senior Global Advocacy Advisor au Centre pour les Droits Reproductifs, marxiste féministe et co-créatrice de Hammam Radio.

Des forces politiques réactionnaires tentent de résister au mouvement féministe international qui conserve, depuis trois ans, une ampleur exceptionnelle.

Le 22 octobre dernier, une initiative américaine a été lancée, visant une des principales demandes des mouvements féministes : le droit à l’avortement pour tout-x-es. Le document, nommé « Déclaration de consensus de Genève » est parti de la Maison Blanche et s’inscrit dans la politique rétrograde menée depuis son arrivée au pouvoir par le président Trump. La déclaration vise également les droits des LGBTIQ+. Elle prend la forme d’une déclaration commune paraphée par trente-deux pays. Parmi les signataires les plus en vue, on retrouve des présidents autoritaires comme Jair Bolsonaro (Brésil), Viktor Orban (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), des autocrates comme Alexandre Loukachenko (Belarus), mais aussi des dictateurs soutenus par les Etats-Unis avec par exemple le maréchal Al Sissi (Egypte) et Mohammed Ben Salmane (Arabie saoudite).

Où en est le mouvement féministe aujourd’hui à l’échelle internationale et plus particulièrement dans les principaux pays signataires ? Qu’en est-il des mobilisations féministes massives en Pologne pour le droit à l’avortement ? Pourquoi une telle déclaration a-t-elle été lancée ? La crise économique joue-t-elle un rôle ? Comment expliquer que Loukachenko a signé la déclaration ? Que rôle la dimension religieuse joue-t-elle ?

Nous vous invitons participer à notre prochaine séance pour mieux comprendre et discuter de ces enjeux. Elle sera animée par Paola Salwan Daher qui travaille au Centre pour les Droits Reproductifs.

Enjeux autour des élections présidentielles aux Etats-Unis

 

Discussion introduite par Janick Marina Schaufelbuehl, Professeure associée en histoire internationale, UNIL.

Sur Zoom à 16h30

En raison de la situation sanitaire, la séance de ce jeudi 29 octobre aura lieu uniquement sur Zoom. Le lien sera disponible ici 15 minutes avant le début de la séance.

Lien Zoom: https://unil.zoom.us/j/97166174019

Quatre ans après l’élection de Donald Trump, le corps électoral améri- cain est à nouveau appelé à voter le 3 novembre prochain, tandis que le pays traverse une grave crise économique et sanitaire. L’actuel locataire de la Maison Blanche, le milliardaire Donald Trump, y affrontera l’ancien vice-président et multimillionnaire Joe Biden.

Peut-on s’attendre à un deuxième mandat pour le candidat républicain ? Quel bilan tirer de la politique menée ces quatre dernières années ? Sur le plan intérieur, quelles sont les principales réformes qu’il a fait pas- ser et à qui profitent-elles ? Sur le plan extérieur, comment la politique menée se combine-t-elle avec la montée en puissance de l’impérialisme chinois ? Qui est Joe Biden et qu’a-t-il fait lorsqu’il était vice-président sous Obama ? En quoi son programme politique se différencie-t-il de celui de Trump ? Quel rôle le mouvement Black Lives Matter joue-t-il dans la campagne ?

Pour mieux comprendre les enjeux autour des élections présidentielles aux Etats-Unis, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à partici- per à cette discussion.

Soulèvement au Belarus : pourquoi et dans quel contexte international ?

Conférence donnée par Hanna Perekhoda, doctorante à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne.

Jeudi 8 octobre à 16h30, au Géopolis, salle 2230 et en même temps sur Zoom https://unil.zoom.us/j/94989101716.

 

La population du Belarus se soulève contre l’autocrate Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Depuis les élections frauduleuses du 9 août dernier, elles et ils manifestent et font la grève par centaine de milliers pour obtenir une transition démocratique, malgré la violente répression du régime.

Comment expliquer ce soulèvement inédit de la population du Belarus ? Quels sont les revendications, les symboles et les leaders de ce mouvement ? Comment se positionnent les grandes puissances par rapport à cette situation ? Quelles issues peut-on envisager ?

Pour mieux saisir la situation actuelle au Belarus et son imbrication internationale, le Groupe regards critiques (GRC) vous invite à venir assister et participer à cette conférence

 

 

 

En espérant vous y retrouver,

Le Groupe regards critiques

asso-unil.ch/grc

Projection du documentaire « Capitaine Thomas Sankara »

Nous vous invitons à participer à notre prochaine séance le jeudi 27 février 2020 à 16h30 Geopolis 2235: 
 
Diffusion du documentaire «Capitaine Thomas Sankara» de Christophe Cupelin (2012), sur le révolutionnaire anti-impérialiste devenu président du Burkina Faso en 1983, jusqu’à son assassinat en 1987.

Nous vous souhaitons une bonne rentrée et nous nous réjouissons de vous retrouver aux différents événements qui auront lieu ce semestre!

Pour le premier thème de ce semestre nous vous proposons:

Impérialisme: théories classiques, résistances et impérialisme suisse

27.02.2020 16h30 à Géopolis 2235

Nous vous proposons tout d’abord de visionner «Capitaine Thomas Sankara», documentaire de Christophe Cupelin (2012), sur le révolutionnaire anti-impérialiste devenu président du Burkina Faso en 1983, jusqu’à son assassinat en 1987.

-> Film diffusé lors de la séance! <-

05.03.2020 16h30 à Géopolis 2235

Pour cette seconde séance, nous vous proposons de discuter des théories marxistes classiques de l’impérialisme à partir d’extraits de «Sous l’empire du capital», livre de Claudio Katz (2011).

La théorie classique de l’impérialisme

 

12.03.2020 16h30 à Géopolis 2235

Cette dernière séance est consacrée à l’impérialisme suisse aujourd’hui. Nous vous proposons d’en discuter à partir du texte de Sébastien Guex, «L’impéria- lisme suisse ou les secrets d’une puissance invisible» (2008).

https://www.cadtm.org/L-imperialisme-suisse-ou-les#nb2-2

Qu’est-ce que l’impérialisme? Quels en sont les principaux mécanismes? Quels sont ses liens avec le capitalisme? Quelles résistances a-t-il engendré? Peut-on parler aujourd’hui d’un impérialisme suisse?

Pour discuter de cette thématique le Groupe regards critiques vous invite à trois séances ouvertes à toutes et à tous!