Table Ronde sur les mobilisations étudiantes en France

Jeudi 24 mai 2018 de 17:15 à 20:00

Géopolis 1612

TABLE RONDE : MOBILISATIONS ÉTUDIANTES EN FRANCE, QUELS ENJEUX POUR QUELLES CONVERGENCES ?

Pour discuter des enjeux de ces luttes, des liens avec les problématiques actuelles en Suisse et protester contre la violence inacceptable visant les étudiant.e.s, le Groupe Regards Critiques et le groupe étudiant de solidaritéS Vaud organise une table ronde le 24 mai à 17h15, salle 1612 du Géopolis (conférence suivie d’un apéritif).

Nous aurons le plaisir de recevoir Aurélie-Anne Thos, militante de l’Union des EtudiantEs de Toulouse et membre du Nouveau Parti Anticapitaliste (officiel), Yannis, membre du Collectif Décolonial Lyonnais. La table ronde sera modérée par Kelly Harrison, doctorante à l’Université de Fribourg et membre de solidaritéS, qui présentera brièvement les luttes étudiantes dans le contexte suisse.

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En février dernier, le gouvernement Philippe-Macron présentait son plan de réforme de l’éducation, modifiant notamment les conditions d’obtention du Baccalauréat et d’accès aux études supérieures. Loin « d’accompagner chacun vers la réussite », cette réforme rendra au contraire l’accès aux études encore plus ardu pour une grande partie de la population. En effet, elle consiste en toute une série de mesures inégalitaires, comme la mise en compétition des différents baccalauréats, ou encore la sélection à l’entrée de l’Université, basée sur l’obtention de coûteux diplômes supplémentaires ou sur des activités extra-scolaires.

Face à cette refonte, des mouvements étudiants se sont mobilisés à travers toute la France dans une vague de protestations, entre manifestations et blocages dans de nombreuses universités, de Toulouse à Paris en passant par Lyon, Montpelier, Lille… Notamment en raison de leur effort de convergence des luttes (par exemple avec les cheminots de la SNCF), ces mobilisations se heurtent actuellement à une répression très violente. Plusieurs facs occupées ont été évacuées de force, parfois même avec la collaboration de milices fascistes, comme dans le cas de la faculté de droit de Montpellier.

Conférence & Table Ronde: Construire des Espaces de Fête « safe »

Samedi 19 mai 2018 de 20:30 à 23:00

Co-organisé par le Romandie et le Groupe Regards Critiques

SOLEN FERRANDON BESCOND / Université de Lausanne, Lyon 2 – Sociologie

LÉA GABENT / Le Zoo / Usine (Officiel)

Depuis quelques mois, la parole autour du harcèlement sexuel semble s’être quelque peu libérée, mais qu’en est-il du harcèlement dans les clubs et autres lieux de fête ? Ce milieu qui peut paraître, au premier abord, libéré, festif, ouvert et émancipateur peut pourtant, comme dans chaque structure de notre société, où la culture du viol occupe toujours une place prépondérante et où les notions de consentement et de respect sont loin d’être acquises par tous.tes, présenter son lot d’agressions, d’harcèlement et de non respect de l’intégrité de tous.tes.

Dès lors, comment construire des espaces de fête safe? Où chacun.une pourrait se sentir en sécurité et profiter d’instants hors du quotidien, de rencontres et de joie.

Pour en discuter, nous accueillerons:
– Solen Ferrandon Bescond, passée par le cursus études Genre de Lausanne en 2015, a réalisé un mémoire de sociologie, à Lyon dans le cadre d’un master en études Genre, sur la question des rapports de domination de genre dans les musiques électroniques de club. Elle travaille sur les stéréotypes entourant le rôle de DJ à l’occupation des espaces de danse, en passant par la répartition genrée et raciale des métiers des nuits de clubbing.
– Léa Gabent, active dans le milieu culturel genevois, notamment au Zoo

Un infokioske sera également disponible sur place avec différentes ressources traitant de la thématique de la conférence!

La soirée se poursuivra jusqu’au petit matin:
https://www.facebook.com/events/215074319258947/

PORTES 20h00 / CONFÉRENCE 20h30

ENTRÉE 5.- / PLASTINIUM 0.-

Dernières conférences du semestre

Petit point agenda pour vous annoncer nos dernières conférences du semestre qui se dérouleront les jeudis, à 17:15 en salle 2121 de Géopolis

Le jeudi 23 novembre, nous aurons le plaisir de recevoir deux membre du FUIQP 59/62 (Front uni des immigrations des quartiers populaires).

Le jeudi 30 novembre, une conférence sur la Suisse coloniale avec le collectif Cooperaxion

Le jeudi 7 décembre, pour notre dernière session du semestre, nous parlerons des dynamiques d’engagements d’activistes en Egypte au début de la révolution et leur sort aujourd’hui, avec Youssef al-Chazli.

Sortez vos agendas, on vous y attend nombreux.ses!
Le GRC

Prochaines activités

Bonjour à toutes et tous!

Vous trouverez ci-dessous l’agenda des prochaines activités organisées par le Groupes Regards Critiques:

Jeudi 24 novembre: Vide Grenier de le revue Nouvelles Questions Féministes et apéritif: Vente d’anciens numéro de la revue NQF à prix sympa!

Mardi 6 décembre: Projection du documentaire A pesar de todo et discussion avec le réalisateur Juan Carlos Travieso (cinéaste cubain)

De plus amples informations suivront prochainement!

C’est bientôt l’été!

Bonjour à toutes et tous!

Le semestre de printemps 2017 touche à sa fin! Nous sommes en train de préparer une nouveau cycles de conférences pour le semestre d’automne!

Vous pouvez également suivre nos activité sur notre page facebook à l’adresse suivante: https://www.facebook.com/grouperegardscritiques/?fref=ts

Des soulèvements populaires au Moyen Orient et Afrique du Nord à la crise des réfugiés

Jeudi 15crise des réfugiés octobre, 17h15
Géopolis, salle 2224

Conférence présentée par JOSEPH DAHER, docteur en développement de l’université School of Oriental African Studies (SOAS), Londres, et assistant à l’université de Lausanne, et membre de solidaritéS et du Courant de la Gauche Révolutionnaire en Syrie.

L’enthousiasme du début des soulèvements populaires en 2011 après la chute des dictateurs Ben Ali et Mubarak, respectivement en Tunisie et en Egypte, a progressivement laissé la place aujourd’hui à des frustrations et certains mêmes du désespoir. Retour des anciens régimes, répressions, montée du fondamentalisme religieux et des tensions confessionnelles, guerres, etc… dominent les scènes politiques de la région.

La crise des millions de réfugiés, qui a été couvert massivement cet été dans l’espace médiatique européen, est présentée le plus souvent comme une conséquence de l’anarchie provoquée par les soulèvements populaires de 2011 et qui pour certains se sont transformés dans des guerres civiles comme en Lybie et en Syrie. Un certain nombre d’analystes et de représentants de différents gouvernements occidentaux parlent désormais d’ailleurs de la nécessité de coordonner et de négocier avec le régime Assad et ses alliés de la Russie et de la République Islamique d’Iran pour régler le problème de l’afflux de réfugiés en provenance de Syrie en mettant un terme au problème de l’Etat Islamique, considéré le responsable principal du départ de millions de personnes de leurs foyers.

Quel lien entre les processus révolutionnaires au Moyen Orient et en Afrique du Nord et la crise des réfugiés? Qui sont les principaux responsables du départ de millions de personnes de leurs maisons ? Quelles solutions pour sortir de cette crise?

L’antiracisme dans la communication d’Egalité et Réconciliation

Jeudi 07 mai, 17h15
Géopolis, salle 2121

Avec Elsa Gimenez, assistante en sociologie à l’université de Lausanne.

Depuis plusieurs années le collectif Egalité et Réconciliation dirigé par Alain Soral se développe et gagne du terrain. Ce collectif français longtemps proche du front national et qui nourrit des relations avec des mouvements d’extrême droite s’empare pourtant d’espaces thématiques historiquement réservés à la gauche. C’est le cas de l’antiracisme. Afin de comprendre la position de ce collectif dans ces luttes il est possible d’identifier au sein de la communication d’E&R différentes déclinaisons : du non-racisme à l’anti-antiracisme.

 

Secularism and Sexuality: A Genealogy through Family Law

Le Groupe Regards Critiques soutient la conférence publique co-organisée par l’Institut des Etudes genre et le Programme doctoral en Etudes genre CUSO dans le cadre du module doctoral «Le genre tout terrain. Des sexualités au religieux: quelles approches anthropologiques du genre?» (UNIGE, 5-6 mai 2015).

Mardi 5 mais 30, 18h15
Uni Mail, salle MS 150

Adresse: 40 bd du Pont-d’Arve, Genève.

Avec Prof. Saba Mahmood, Département d’anthropologie, Université de Californie – Berkeley.

Saba Mahmood est une spécialiste de l’islam, du genre et de la société égyptienne. Ses recherches se concentrent plus largement sur les liens entre politique religieuse et laïcité dans les sociétés postcoloniales en Europe et au Moyen-Orient avec une attention particulière à la construction du droit, de l’égalité, de l’éthique, de la laïcité et des sexualités. Son travail est surtout connu pour ses analyses sur la construction des frontières entre éthique et politique, libertés et oppressions, religieux et profane, ou encore assujettissement et capacité d’agir (agency). Dans des enquêtes anthropologiques minutieuses, elle rend compte de pratiques rituelles des femmes et propose à partir de ce matériau une critique théorique de la laïcité libérale (Politique de la piété, Le féminisme à l’épreuve du renouveau islamique, Paris, La Découverte, 2009). Depuis quelques années, elle travaille sur les droits des « minorités » non musulmanes au Moyen-Orient et sur la façon dont les conceptualisations normatives de la liberté, de la religion, de la communauté et de la citoyenneté sont dé!nies dans le droit récent en Europe et au Moyen-Orient. Lors de sa conférence, Saba Mahmood reviendra sur ces thèmes a!n d’interroger les notions de « laïcité » et de « sexualité » à travers une généalogie du droit de la famille.

Un courant critique: le marxisme wébérien

Le Groupe Regards Critiques soutient l’événement du GRIME (Groupe de recherche interfacultaire sur les mouvements d’émancipation – histoire, théorie, pratique) .

Jeudi 30 avril, 17h15
Géopolis, salle 2207

Avec Michael Löwy, sociologue, Directeur de recherche émérite au CNRS. Il est l’auteur de dix-sept volumes publiés en vingt-neuf langues, dont Max Weber et les paradoxes de la modernité, Paris, PUF, 2012; Juifs hétérodoxes. Messianisme, romantisme, utopie, Paris, l’Eclat, 2010 ; Esprit de feu. Figures du romantisme anticapitaliste (avec Robert Sayre), Paris, éd. Du Sandre, 2010 ; Sociologie et religion, tome III, Approches insolites (avec Erwan Dianteill), Paris, PUF, 2009 ; Franz Kafka rêveur insoumis, Paris, Stock, 2004, etc.

On oppose volontiers Max Weber et Karl Marx. Certes, le grand sociologue allemand était un libéral, hostile au socialisme. Mais c’était aussi un analyste très critique du capitalisme et de sa course effrénée au profit qui enferme l’humanité moderne dans un système implacable.

En partant de son récent livre, La cage d’acier. Max Weber et le marxisme wébérien, Michael Löwy présentera les différentes filiations de ce qu’il appelle le « marxisme wébérien», de György Lukács à Maurice Merleau-Ponty, en passant par les premier théoriciens de l’Ecole de Francfort. Il montrera aussi que le courant « socialiste romantique » incarné par des auteurs comme Walter Benjamin ou Ernst Bloch n’est pas sans relation avec l’héritage de Weber.

Travailler moins! 150 ans de luttes syndicales… Et aujourd’hui ?

Vendredi 23 janvier 2015Unis2
salle Jean-Villard Gilles
Maison du peuple (place Chauderon 5)

A l’occasion des 10 ans d’existence du syndicat Unia et en marge de l’exposition « Sous le drapeau syndical » qui a lieu à l’espace Arlaud à Lausanne jusqu’au 25 janvier, le syndicat Unia vous invite à une soirée de discussion qui sera consacrée à la fois à un retour sur les luttes passées pour la baisse du temps de travail et à une réflexion concernant les enjeux et perspectives actuels de la lutte syndical. 

Pour plus d’information, voir: http://www.unia.ch/fr/

Cette soirée sera rythmée par les intervenants suivants :

– Alexandre Elsig, historien à l’Université de Fribourg et auteur d’un ouvrage à paraître consacré à la « Ligue d’Action du Bâtiment » de Lucien Tronchet, nous présentera les formes de lutte déployées par la « Bande à Tronchet » dans le bâtiment de la Genève des années 20-30.

– Vasco Pedrina, premier co-président d’Unia et ancien président du syndicat SIB, fera un retour sur la lutte victorieuse des travailleurs du gros œuvre du bâtiment pour l’obtention de la préretraite à 60 ans en 2002.

– Vania Alleva, co-présidente d’Unia, effectuera un premier bilan du syndicat Unia à l’occasion de ses 10 ans d’existence et exposera les défis futurs qui attendent le mouvement syndical et Unia en particulier.

 

Unia