Un courant critique: le marxisme wébérien

Le Groupe Regards Critiques soutient l’événement du GRIME (Groupe de recherche interfacultaire sur les mouvements d’émancipation – histoire, théorie, pratique) .

Jeudi 30 avril, 17h15
Géopolis, salle 2207

Avec Michael Löwy, sociologue, Directeur de recherche émérite au CNRS. Il est l’auteur de dix-sept volumes publiés en vingt-neuf langues, dont Max Weber et les paradoxes de la modernité, Paris, PUF, 2012; Juifs hétérodoxes. Messianisme, romantisme, utopie, Paris, l’Eclat, 2010 ; Esprit de feu. Figures du romantisme anticapitaliste (avec Robert Sayre), Paris, éd. Du Sandre, 2010 ; Sociologie et religion, tome III, Approches insolites (avec Erwan Dianteill), Paris, PUF, 2009 ; Franz Kafka rêveur insoumis, Paris, Stock, 2004, etc.

On oppose volontiers Max Weber et Karl Marx. Certes, le grand sociologue allemand était un libéral, hostile au socialisme. Mais c’était aussi un analyste très critique du capitalisme et de sa course effrénée au profit qui enferme l’humanité moderne dans un système implacable.

En partant de son récent livre, La cage d’acier. Max Weber et le marxisme wébérien, Michael Löwy présentera les différentes filiations de ce qu’il appelle le « marxisme wébérien», de György Lukács à Maurice Merleau-Ponty, en passant par les premier théoriciens de l’Ecole de Francfort. Il montrera aussi que le courant « socialiste romantique » incarné par des auteurs comme Walter Benjamin ou Ernst Bloch n’est pas sans relation avec l’héritage de Weber.