Pourquoi un référendum de gauche contre la loi CO2 ?


Conférence donnée par Joachim, militant de la Grève du climat.

En raison de la situation sanitaire, nous vous invitons vivement à participer à cette conférence par par Zoom(https://unil.zoom.us/j/95256366874c). Seules 16 places seront disponibles en salle pour le public.

Jeudi 22.10.2020 à 16h30 au Géopolis, salle 2230 et sur Zoom (https://unil.zoom.us/j/95256366874c)

Le 2 octobre, les sections romandes de la Grève du climat ont annoncé le lancement d’un référendum de gauche contre la loi CO2. Plusieurs composantes de la gauche radicale (notamment solidaritéS et le POP) ont également annoncé leur opposition à cette loi défendue par une large coalition, allant du Parti libéral-radical aux Vert-e-s.

Quelle est la genèse de la loi CO2? Quelles en sont les principales dis- positions? Quel rôle ont joué les principaux groupes patronaux durant l’élaboration de cette loi et comment se positionnent-ils à son égard? Quelles sont les raisons du lancement d’un référendum de droite par l’UDC? Pourquoi la coalition référendaire de gauche estime-t-elle aussi qu’il faut combattre cette loi? Quels pourraient-être les contours d’un programme de transition écosocialiste à la hauteur des enjeux de notre temps ?

Pour discuter des enjeux autour de la loi CO2, le Groupe regards cri- tiques (GRC) vous invite à venir assister et participer à cette confé- rence.

Discussion: Qu’est-ce que l’écosocialisme ?

JEUDI 12 DECEMBRE 2019
UNIL GEOPOLIS, SALLE 2137, 16h30

Nous vous invitons à cette discussion commune à partir d’extraits du livre de Michael Löwy Ecosocialisme (2011) que vous pouvez télécharger sur notre site internet : https://www.asso-unil.ch/grc/

Alors que des centaines de milliers de militant.e.s et les jeunesses du monde entier se mobilisent pour que des mesures soient prises mondialement et collectivement pour stopper le dérèglement climatique, nous avons besoin de formuler des revendications immédiates et un projet d’une nouvelle société débarrassée du fossile et de l’accaparement des richesses par une poignée de possédants.

-> Bienvenue à toutes et tous ! <-
Organisé par le Groupe Regards Critiques, association universitaire regroupant étudiant.e.s et doctorant.e.s.

Michael Löwy Ecosocialisme 2011 extraits

L’Université à l’ère numérique: nouvelles technologies et servitudes?

Mercredi 13 avril, 17h15
Géopolis, salle 2221

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Avec Florent Gouget, professeur de Lettres à Lyon, membre de la revue L’Inventaire et auteur de plusieurs articles dont « L’école à l’époque de son reconditionnement technologique » (L’école, la servitude au programme, Editions La Lenteur).

Et Jonas Schnyder, Diplômé en Science politique à l’Université de Lausanne, chargé de recherche à l’ISS, et auteur d’un mémoire de Maîtrise intitulé « Bildung et Technologie, Le conflit des Modernités universitaires ».

« « L’Ecole à l’époque de son reconditionnement technologique », était donc à l’origine une réaction à un document bureaucratique de promotion de « l’école numérique ». Le rapport en question est un témoignage éloquent de la modernisation accélérée subie par l’école française ces dernières années, à travers l’introduction systématique de l’outil informatique, aussi bien dans le domaine pédagogique que dans le domaine administratif (ordinateurs bien sûr, mais aussi tableaux numériques, cahiers de texte en ligne, etc.). Cet élan modernisateur vise à parachever quarante années de réformes de l’éducation, dont on peut dire (sans idéaliser l’école moderne) qu’elles auront consisté à exproprier les professeurs de leur capacité à transmettre des savoirs aux élèves, d’abord par l’appauvrissement des enseignements, puis par la mise à l’écart des enseignants eux-mêmes. Exemple récent, on publie à la va-vite de nouveaux manuels scolaires qui ressemblent à s’y méprendre à une page web, en attendant de remplacer purement et simplement lesdites manuels par un site internet. Sans préjuger du degré exact auquel l’école future tentera de se passer des enseignants, Florent Gouget décrit comme suit le stade ultime de cette évolution : permettre enfin que les élèves soient capables de trouver les réponses à un QCM sur Google. », (« Editorial », Ecole, La servitude au programme, La Lenteur, 2010)

Venez nombreuses et nombreux,

Le Groupe Regards Critiques (GRC)