Le 14 novembre 2022, des membres de la SDSA Lausanne et des étudiant·e·s ont eu l’occasion de se rendre à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), située à Genève. Retour sur l’événement avec Audrey et Florian.
La visite du UNHCR a été conduite par divers·e·s intervenant·e·s de l’organisation, avec la présence de Madame Stéphanie Simpson. La responsable de partenariats stratégiques du HCR avait mené un workshop en mai dernier à l’Université de Lausanne, intitulé « L’art du storytelling ».
Stéphanie Simpson a accepté avec enthousiasme la perspective de faire découvrir le UNHCR à la SDSA Lausanne, après une prise de contact avec Florian, le chef du Département Culture et Institutions.
Fonctionnement « assez opaque »
Florian, avant l’organisation de la visite, connaissait peu le UNHCR. Audrey, au contraire, estime que cette agence onusienne était celle qui l’intéressait le plus. Particulièrement préoccupée par les droits des réfugiés, elle souhaitait en apprendre davantage sur le fonctionnement de l’institution, qu’elle considérait comme « assez opaque ».
L’après-midi a débuté par la découverte de la Fondation suisse pour le HCR. Elle a été créée afin d’obtenir des dons en provenance d’individus et d’entreprises privées. Les États fournissent en effet la majorité des recettes du HCR. Avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, aux États-Unis, les autorités onusiennes « ont vu que si un pays ou un président décide d’arrêter de donner des supports, ils peuvent le faire », explique Audrey. La Fondation vise donc à diversifier les entrées de revenus pour garantir les activités d’aide aux réfugié·e·s.
Déconstruire les idées reçues
Les universitaires ont ensuite participé à un quiz concernant des « idées reçues », comme l’a décrit une auditrice. Durant une heure, les étudiants et étudiantes ont pu découvrir le fonctionnement global du UNHCR, avec la présentation de graphiques et de chiffres sur les personnes réfugiées ou migrantes, leurs destinations et leur accueil.
Audrey a cependant déploré le manque de médiatisation de ces informations, menant par conséquent à une instrumentalisation des crises migratoires par des politicien·ne·s. À écouter ces dernier·ère·s, « on a l’impression qu’ils sont tout le temps tous et toutes [les réfugié·e·s, ndrl] en Europe », a regretté l’étudiante en science politique.
Présentation du Young Champion Program
Les participant·e·s ont également eu l’occasion de parcourir les locaux, dont le hall d’entrée, l’Atrium, paré d’œuvres d’art, de statues et de drapeaux. La visite a été conclue par une présentation du Young Champion Program du HCR, destiné aux jeunes âgé·e·s de quinze à vingt-ans, afin d’expliquer comment il était possible de s’impliquer au sein de l’organisation internationale.
Florian, enthousiaste, a souligné la volonté du HCR de s’ouvrir aux étudiant·e·s souhaitant « avoir une première expérience dans la diplomatie ». Il estime que le but de la visite — soit une introduction à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés — a été pleinement rempli.