Table ronde : Mobilisations féministes populaires et pluralités des modes d’actions en Amérique latine et en Suisse

Le prochain événement du GRC sera une table ronde !

Quels sont les modes d’action à disposition des mouvements féministes au Brésil, en Suisse et au Chili, pour la mobilisation et le plaidoyer ? La discussion passera en revue les outils utilisés, à partir des expériences concrètes des militantes, mais aussi des divers lieux et contextes de mobilisation – Nord / Sud global, lieux de travail ou de formation et contexte universitaire en particulier.

Avec les interventions d’Alessandra Ceregatti et de Clara Almeida Lozar, et la modération par Marianne Ebel.

Cette table ronde est co-organisée par le Groupe Regards Critiques de l’UNIL et E-CHANGER.

Avec le soutien de la Fédération Genevoise de Coopération et de la Ville de Genève.

Mercredi 3 mai 2023, à 18h15, salle 2055 Anthropole – UNIL.

Violences faites aux femmes : quand les droits reproductifs sont bafoués

Jeudi 18 novembre à 16h30

Geopolis 2235

Les droits sexuels et reproductifs, sujet au cœur des enjeux féministes contemporains, peuvent représenter de véritables violences quand ils sont restreints ou violés.Quels sont les développements relatifs à ces droits et quelles sont les forces qui œuvrent à leur démantèlement dans des pays comme les États- Unis ou la Pologne ? Quel est l’impact de ces formes de violence, en particulier sur les personnes marginalisées ou précaires ? Comment se mobiliser collectivement, notamment dans le cadre de la convergence des luttes, autour de ces problématiques ?

Pour discuter ces questions nous vous invitons à notre prochaine séance animée par:

Paola Daher, Senior Global Advocacy Advisor au Centre pour les Droits Reproductifs et co-créatrice de Hammam Radio

Nous nous réjouissons de vous y voir nombreux·euses!

Conformément au mesures décrétées par l’Université de Lausanne chaque participant devra etre muni d’un Certificat Covid et porter le masque durant toute la durée de la séance.

Toutes les actualités de l’évènement sur notre page Facebook: https://www.facebook.com/grouperegardscritiques

AVS 21 : les femmes sont en colère !

30 septembre 2021 à 16h30

à Geopolis 2235

En juin dernier, le Conseil national adoptait le projet AVS 21 qui prévoit une augmentation de l’âge de la retraite féminine de 64 à 65 ans.  Cependant, la majorité de la population a déjà voté deux fois contre une augmentation de l’âge de la retraite, en 2004 puis en 2017. Le rejet de ce projet est également au cœur des multiples revendications exprimées dans les mobilisations féministes, tandis que les syndicats exigent du Parlement qu’il améliore la situation des femmes plutôt que de réformer l’AVS sur leur dos. 
Pour discuter des enjeux de ce projet qui vont bien au-delà de l’augmentation de l’âge de retraite, nous vous invitons à cette conférence avec Michela Bovolenta, secrétaire centrale du Syndicat des Services Publics.
Nous nous réjouissons de vous y voir nombreux·euses!

Conformément au mesures décrétées par l’Université de Lausanne chaque participant devra etre muni d’un Certificat Covid et porter le masque durant toute la durée de la séance.

Pourquoi trente-deux pays signent une déclaration contre le droit à l’avortement ?

Jeudi 19 novembre à 16h30, sur Zoom:  https://unil.zoom.us/j/97031559897 

Conférence donnée par Paola Salwan Daher, Senior Global Advocacy Advisor au Centre pour les Droits Reproductifs, marxiste féministe et co-créatrice de Hammam Radio.

Des forces politiques réactionnaires tentent de résister au mouvement féministe international qui conserve, depuis trois ans, une ampleur exceptionnelle.

Le 22 octobre dernier, une initiative américaine a été lancée, visant une des principales demandes des mouvements féministes : le droit à l’avortement pour tout-x-es. Le document, nommé « Déclaration de consensus de Genève » est parti de la Maison Blanche et s’inscrit dans la politique rétrograde menée depuis son arrivée au pouvoir par le président Trump. La déclaration vise également les droits des LGBTIQ+. Elle prend la forme d’une déclaration commune paraphée par trente-deux pays. Parmi les signataires les plus en vue, on retrouve des présidents autoritaires comme Jair Bolsonaro (Brésil), Viktor Orban (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), des autocrates comme Alexandre Loukachenko (Belarus), mais aussi des dictateurs soutenus par les Etats-Unis avec par exemple le maréchal Al Sissi (Egypte) et Mohammed Ben Salmane (Arabie saoudite).

Où en est le mouvement féministe aujourd’hui à l’échelle internationale et plus particulièrement dans les principaux pays signataires ? Qu’en est-il des mobilisations féministes massives en Pologne pour le droit à l’avortement ? Pourquoi une telle déclaration a-t-elle été lancée ? La crise économique joue-t-elle un rôle ? Comment expliquer que Loukachenko a signé la déclaration ? Que rôle la dimension religieuse joue-t-elle ?

Nous vous invitons participer à notre prochaine séance pour mieux comprendre et discuter de ces enjeux. Elle sera animée par Paola Salwan Daher qui travaille au Centre pour les Droits Reproductifs.

Cycle de discussions : vers un féminisme marxiste

Le 14 juin dernier, la Suisse a été marquée par un mouvement social d’une ampleur extraordinaire et historique : la grève féministe. Des centaines de milliers de femmes se sont inscrites dans la vague de mobilisations ayant eu lieu en Pologne, en Argentine, dans l’Etat espagnol ou encore en Italie, et se sont mises en grève, au travail, au bureau, dans les commerces, à la maison. Cette pluralité d’expériences de la grève est une caractéristique fondamentale des grèves féministes : en la « sortant » des usines et la revendiquant pour le travail non salarié de reproduction sociale (ménage, soin des enfants, etc.), les féministes ont questionné une catégorie centrale du mouvement ouvrier : le travail. 

Cet élargissement est salutaire et permet de perspectives de luttes et d’organisations, et ouvre plusieurs axes de questionnements : De quelles oppressions et exploitations les femmes sont-elles victimes ? Quelle est la nature du travail reproductif ? Sur quelles bases construire un mouvement féministe large ? Comment définir « l’ennemi principal » ? S’agit-il des hommes en tant que « classe », ou le système économique et politique en lui-même? Et donc, quels liens y a-t-il avec les organisations politiques de gauche et les syndicats?

 

Le Groupe Regards Critiques propose de discuter de ces enjeux dans son premier module thématique. Nos séances auront lieu les jeudis, de 16h30 à 18h30, en salle 2137 du bâtiment Géopolis à l’Unil (arrêt Mouline).

Le 26 septembre 2019, nous lirons des extraits du Manifeste d’un Féminisme pour les 99%, rédigé par Cinzia Arruzza, Tithi Bhattacharya et Nancy Fraser. Ce texte, qui s’inscrit dans la tradition politique développée par Marx et Engels, plaide pour une émancipation totale et globale, à partir d’une position résolument féministe.

Pour la deuxième séance qui aura lieu le 3 octobre 2019, nous proposons de lire des extraits d’une grande figure du féminisme marxiste avec Silvia Federici, qui, dans Caliban et la Sorcière notamment, a revisité certaines questions centrales du marxisme selon un point de vue féministe. Elle y montre notamment la manière dont le processus de formation du capitalisme – ce que les marxistes appellent l’accumulation primitive du capital – s’est accompagné, voire a nécessité, une très vaste entreprise de disciplinarisation et d’asservissement des femmes. Nous lirons des extraits de certains de ses articles, republiés récemment dans Le Capitalisme patriarcal.

Enfin, pour discuter de la situation suisse et internationale, nous aurons le plaisir de clôturer ce cycle le 10 octobre 2019, avec une table-ronde animée par Maria Pedrosa, et Tamara Knez?evic?, militantes féministes et syndicales ayant organisé la grève du 14 juin dernier.

Nos prochaines et dernières activités du semestre!

La grève des femmes* du 14 juin 2019 : Pourquoi ? Comment ?

Jeudi 9 mai 17h15 Géopolis 2137

Conférence-débat avec:

Noémie Mendez, militante au « Collectif UNIL-EPFL Vers la grève »

et

Marine Ehemann, propagandiste au Syndicat des Services Publics

Depuis déjà plusieurs mois, des centaines de femmes* se réunissent et s’organisent à travers toute la Suisse afin de faire grève le 14 juin prochain. Un collectif s’est créé sur le campus UNIL-EPFL. L’ampleur du mouvement est d’ores et déjà impressionnante. Le 8 mars dernier plus de 5’000 femmes et hommes manifestaient à Lausanne à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, marquant une étape importante vers la grève du 14 juin. Mais pourquoi une grève des femmes* le 14 juin 2019 ? Quels sont ses objectifs ? Quelles sont les revendications du collectif UNIL-EPFL ? Et comment la faire ? Cette conférence aura pour but d’en discuter et débattre ensemble avec vous toutes et tous !


Les soulèvements populaires en Algérie et au Soudan : nouveaux espoirs pour la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord?

Jeudi 16 mai 17h15 Géopolis 2137

Conférence-débat avec:

Malia Bouattia, activiste, journaliste et ancienne présidente du syndicat étudiant britannique

et

Joseph Daher, enseignant à l’Université de Lausanne et professeur affilié à l’Institut universitaire européen de Florence (Italie)

Les soulèvements populaires soudanais et algériens ont ravivé des espoirs, même prudents, dans la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. Les processus révolutionnaires débutés à la fin 2010 et début 2011 démontrent encore toute leur actualité. Dans les deux pays, le renversement des autocrates à la tête de ces régimes est loin d’avoir été suffisant pour les manifestant-e-s. Les appels à continuer et à approfondir les manifestations et l’opposition face à leurs régimes et leurs représentants se sont multipliés afin de voir des réels changements politiques et socio-économiques en faveur des classes populaires. Quelles perspectives pour l’avenir des mobilisations populaires ? Quelles possibilités de changements radicaux vers davantage de démocratie et justice sociale ? Comment les régimes autoritaires de la région et leurs alliés internationaux réagissent face à ces nouveaux cycles de protestations ? Allons-nous assister à un renouveau plus largement régional des processus révolutionnaires?

Pour tenter de répondre à ces questions et lancer le débat, le GRC a invité deux intervenant-e-s. Tout d’abord, Malia Bouattia, activiste, journaliste et ancienne présidente du syndicat étudiant britannique. Bouattia est également d’origine algérienne et elle a passée de nombreux séjours en Algérie, y compris dernièrement participant aux manifestations populaires dans le pays. Ensuite, Joseph Daher, enseignant à l’Université de Lausanne et professeur affilié à l’Institut universitaire européen de Florence (Italie). Il est l’auteur du livre « Hezbollah: Un fondamentalisme religieux à l’épreuve du néolibéralisme » (Syllepse, 2019), de « Syria After the Uprisings: The Political Economy of State Resilience » (Pluto Press / Haymarket 2019) et fondateur du blog Syria Freedom Forever.

Conférence : « Afroféminisme révolutionnaire et perspectives anticarcérales »

Jeudi 3 mai, 17h15-19h, géopolis 2129.

Le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée « afroféminisme révolutionnaire et perspectives anticarcérales », avec João Gabriell, cofondateur de Critique Panafricaine – revue politique, militant au MLA (Mouvement de Libération Afro), et blogueur (Le blog de João).

La criminalisation des violences sexistes, homophobes et transphobes semble être un horizon indépassable pour bon nombre de courants féministes et LGBT hégémoniques. En France comme aux États-Unis par exemple, ces mouvements se mobilisent pour exiger toujours plus de lois – « loi cadre » en France ; « hate crime law » aux États-Unis – et des peines toujours plus sévères pour condamner les violences de genre et sexualité. La sanction pénale est présentée à la fois comme l’ultime preuve de reconnaissance de la gravité des actes et l’unique moyen de s’y attaquer. Rien ne semble pourtant aller dans le sens de cette affirmation érigée en dogme. Plutôt qu’un recul, les sociétés euro-américaines font face à une explosion du carcéral et s’il faut bien sûr relativiser le poids des féministes et de l’activisme homosexuel et trans pro pénalisation, notamment parce que les Etats n’accèdent pas toujours favorablement à leurs demandes, il reste tout de même crucial de s’interroger sur la participation de mouvements voulus progressistes à l’extension du système carcéral, ou lorsque leurs efforts n’aboutissent pas, à la légitimation de son existence par le fait d’y faire appel au nom de l’égalité des genres et des sexualités.

On se réjouit de vous y retrouver !
Le GRC

Conférence: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question »

Jeudi 19 avril 2018, 17h15-19h, géopolis 2129

Dans le cadre de son cycle de conférence sur l’actualité des mouvements féministes, le GRC a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée: « Nos Corps, Nos Choix, l’autonomie corporelle remise en question ».

De la Pologne au Salvador en passant par les Etats-Unis, nous assistons à une remise en question des droits sexuels et reproductifs et du principe de liberté à disposer de son propre corps. Si l’autonomie corporelle et reproductive des femmes et des personnes ayant un utérus a toujours été un sujet de débat public, dépossédant le plus souvent les premières concernées de leur agentivité quant à leurs choix, l’on assiste depuis quelques années à une cristallisation et à un durcissement des positions conservatrices sur ces questions, durcissement porté par des mouvements politiques réactionnaires, soutenu par un contexte de précarisation économique et de racisme, transphobie et validisme structurels. Quelles conséquences ces menaces sur les droits sexuels et reproductifs ont-elles sur les personnes concernées, notamment sur celles structurellement déjà marginalisées et quelles stratégies de mobilisation en réponse à ces menaces constantes sont possibles?
Pour en discuter nous aurons le plaisir d’accueillir Paola Salwan Daher, représentante du plaidoyer auprès de l’ONU au centre pour les droits reproductifs et militante féministe.
On se réjouit de vous y voir nombreux.ses!

Le GRC

Conférence/débat : les violences domestiques en Suisse romande

Jeudi 12 avril 2018, 17h15-19h, salle 2129 de géopolis.

Dans le cadre de son cycle de conférence sur l’actualité des mouvements féministes, le Groupe Regards Critiques a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence/discussion intitulée  » Violences domestiques en Suisse romande : évolution, prise en charge et prévention ».

Longtemps cachées, déniées et considérées comme honteuses par ses victimes, les violences domestiques n’en sont pas moins une réalité concrètes qui tue, en Suisse, une femme toute les deux semaines. En plus du meurtre, les femmes subissent également toute une série de violences : chantages, viols conjugaux, pressions psychologiques, violence physique et verbale.
Quelles est la situation en Suisse et plus particulièrement en Suisse romande ? Quelles évolutions observe-t-on depuis une quinzaine d’années dans la prise en charges des violences domestiques ? Quelles ont été les effets des différents programmes mis en place ?

Ces différents questionnements ont fait l’objet d’un récent ouvrage rédigé par Nataly Viens Python, directrice de la Haute école de santé Fribourg et Marie-Claude Hofner, ancien médecin associée à l’Unité de Médecine des Violences du CHUV que nous aurons le plaisir d’accueillir pour animer cette table-ronde.

En espérant vous voir nombreuses et nombreux,

Le GRC

Projection/ discussion

Jeudi 1er mars, salle 2129 (géopolis), 17h15-19h30

Le GRC a le plaisir de vous inviter à une projection et une discussion du film « Tierra Negra – Viaje en territorio afro-colombiano » (en español avec sous-titres en anglais), en présence du réalisateur Attilio Bernasconi.

« Tierra negra » : Terre noire. Parce que noir.e.s sont les habitant.e.s du nord du Cauca, région du sud-ouest colombien. Ici, depuis 400 ans, vivent les descendant.e.s d’africain.e.s volé.e.s de leurs pays et amené.e.s de l’autre côté de l’océan pour travailler dans des plantations et des mines. Après avoir combattu pour leur liberté, ces femmes et ces hommes luttent désormais pour pouvoir demeurer sur ces terres héritées de leurs ancêtres, aujourd’hui menacées par les grands intérêts capitalistes.

La projection sera suivie d’un apéro proposé par le GRC et d’une discussion avec le réalisateur, tant sur le film que sur l’actualité sociale et politique de la Colombie.

On vous attend nombreux.se.s !
Le GRC