« Hubert, ou l’histoire d’une fin pourtant si proche » d’Etienne Sarrasin & Jane Buschmann

Etat (à la mi-novembre 2011) de l’avancement du projet :
Projet suspendu par Etienne Sarrasin pour cause de départ de l’UNIL après obtention du bachelor. Jane Buschmann arrête également. A disposition pour réalisation par quelqu’un d’autre.

Idée

Un homme agé, perdant la mémoire (perdant son savoir), sent la mort !

Idée de flash-back. Non-chronologie ! Il boit du thé, assis sur une chaise à bascule, barbe, longs cheveux, affaibli par l’âge, 73 ans, mais toujours propre sur lui. Il est sur scène du début à la fin. Professeur Bourbon.

De la cohérence à la perte de réalité et de véracité du souvenir. Au début, scène claire sur son passé, puis au fil du discours, tout se mélange.

Mouvement général de la pièce et « ce que nous voulons dire » :
Thème central est la transmission du savoir, ou plutôt l’impossibilité d’avoir un savoir continu, qui doit se renouveler dans chaque individu. Perte de mémoire d’un homme, mélange souvenir-réalité, du sens vers l’absurde.

Puis, dans chaque scène, des thèmes tournant autour du thème principal ou non peuvent être évoqués ou traités. Exemple : la place du savant dans la société, la société, la place de l’individu dans la société, critique d’une certaine forme de savoir, interrogation sur la conception du savoir dans notre société, …

Résumé

Scène 1 : jeune avec son professeur. Partage de choses  historiques, littéraires, réfléchies, …

Scène 2 : avec un groupe de potes. Partage de choses politiques, puis terre à terre. Critique de la société, et des universitaires.

Scène 3 : avec les parents. Interrogation sur l’éducation.

Scène 4: avec Rachelle. Questionnement sur la longévité de la vie et son utilité. Les choses commencent à se mélanger.

Scène 5 : en voyage, nouvelle rencontre. Rapport au monde.

Scène 6 : mélange final.
Au milieu de la scène, en conséquence du mélange final, le vieil Hubert s’installe sur une chaise et tente de remettre de l’ordre dans son souvenir, devient metteur en scène. Lorsqu’il a plus ou moins réussi à remettre tout le monde à sa place, il réalise l’absence de sa fille.

A ce moment, apparition de Rachelle, elle est habillée en blanc. Tous les personnages s’en vont d’un coup. Tout est calme et silencieux. Hubert appelle sa fille, qui lui dit qu’elle n’est pas sa fille, mais son infirmière, qu’il est dans un home, et non dans sa maison, que sa propre fille n’est pas venue le voir depuis 15 ans.

2 fins possibles :
1. L’infirmière prend Hubert et sort de scène, la scène reste vide quelques instants… Noir.
2. L’infirmière lui annonce le repas, puis sort. Hubert reste seul avec ses pensées, quelques bribes des dialogues de la pièce lui reviennent en tête. Noir.

Personnages

Le vieil Hubert : homme d’un certain âge, grisonnant, cheveux jusqu’aux épaules, barbe. Porte une chemise vert-kaki entre-ouverte, un pantalon beige et des sandales. Ses vêtements sont propres mais usés.
Le jeune Hubert: homme d’un âge incertain, jeune, beau brun, cheveux courts, bien rasé, tenue adéquate standart, c’est-à-dire bien habillé, avec des vêtements neufs et propres, pantalon et T-shirt unis, tendentiellement sombres.
Hubert : synchronisme des deux âges.
Professeur d’histoire : approchant la quarantaine, un peu dégarni. Porte un complet sombre aux reflets bleutés de grande marque et des lunettes de vue.
Rachelle : fille d’Hubert, 30 ans, jupes et talons hauts, maquillée avec classe et élégance.  Habits sombres.
Fred : ami d’Hubert, jeune homme, barbe de deux jours, jeans et T-shirt, petite veste d’agrément de couleur sombre, habits sombres.
Romain : ami d’Hubert, jeune homme, cheveux longs, habits sombres.
Emilie : amie de Rachelle,  sac à main, habits sombres.
Hugue : ami d’Hubert, jeune homme, habits sombres.
Federico : rencontre d’Hubert, habits sombres.
Rose-Marie : mère d’Hubert, habits sombres.
Edgar
 : père d’Hubert, habits sombres.

Etienne Sarrasin & Jane Buschmann, septembre 2011

(Entretien)